Situation du Covid-19 (coronavirus) au 27 mai

Les lobbies pharmaceutiques : Très actifs en coulisse, ils sont très discrets voire transparents dans les médias, mais on les sent omniprésents dans toutes les manœuvres tordues qui leurs permettent de faire de l’argent sans le moindre souci de la santé des patients. A ceux qui douteraient de ces manœuvres tordues, je recommande de visionner le film de 2005 : «The constant Gardener» ou le film documentaire de 2016: «La fille de Brest» (sur l’affaire du médiator). Ces lobbies utilisent toute la gamme des moyens (pressions, intimidations, corruptions des politiques et des professionnels de santé, falsifications, moyens financiers illimités) pour arriver à leurs fins: promouvoir et imposer leurs nouveaux médicaments toujours plus chers en détruisant la concurrence et les gêneurs par tous les moyens.

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Norvège : « le confinement n’était pas nécessaire contre le coronavirus »

La Norvège est en train de dresser un tableau de ce qui s’est passé avant le confinement et sa dernière découverte est assez significative. Elle utilise les données observées – chiffres des hôpitaux, nombre d’infections, etc. – pour dresser un tableau de ce qui s’est passé en mars. À l’époque, personne ne savait vraiment comment les choses allaient évoluer. On craignait que le virus ne se répande et que chaque personne en infecte à son tour deux ou trois autres – on affirmait aussi que seul le confinement pouvait ramener ce taux de croissance exponentiel (appelé nombre R) à un niveau sûr de 1. C’est l’hypothèse avancée dans divers graphiques par l’Imperial College de Londres pour la Grande-Bretagne, la Norvège et plusieurs pays européens (NDT : voir aussi : « Coronavirus : accélérateur historique »).

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L’administration Trump demande à l’ONU de supprimer l’avortement de son plan contre le coronavirus

Cette nouvelle friction entre l’administration Trump et l’Organisation des Nations unies illustre une fois de plus l’un des axes de la doctrine Pompeo en matière de politique étrangère, à savoir la volonté de promouvoir une orientation libérale-conservatrice au sein des institutions internationales tout en freinant l’utilisation de ces institutions par les rivaux géostratégiques des États-Unis. On notera la tonalité conservatrice et pro-vie du discours de l’USAID, traditionnellement l’un des instruments privilégiés du gouvernement américain pour appuyer les changements de régimes politiques via l’humanitaire et les révolutions de couleur partout dans le monde. Une parfaite illustration de la « révolution trumpienne » en matière de relations internationales.

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