Les membres de l’OTAN réfléchissent à des plans secrets pour répondre à une attaque de la Russie

Alors que l’OTAN s’impose de plus en plus comme un acteur majeur dans les affaires mondiales à la suite de la guerre en Ukraine, le manque de transparence qui caractérise ses processus de planification militaire à long terme pose un sérieux défi au contrôle démocratique.

Cette observation s’applique en particulier aux réunions triennales régulières des généraux les plus haut placés de l’OTAN, les chefs d’état-major de la défense (CED). La dernière de ces réunions, connue sous le nom de Comité militaire de l’OTAN, s’est tenue le 10 mai à Bruxelles. Bien que la couverture médiatique ait été légèrement meilleure que d’habitude des inquiétudes subsistent quant au fait que les parlementaires et les opinions publiques des pays membres sont tenus dans l’ignorance de l’un des processus les plus opaques mais les plus importants au sein de l’OTAN.