EMILIA ROMAGNA : DE L’ARGENT POUR CEUX QUI ARRÊTENT LA PRODUCTION AGRICOLE. LA RÉGION SE DÉFEND AVEC UNE NOTE

Source : byoblu.com – 26 décembre 2023

https://www.byoblu.com/2023/12/26/emilia-romagna-offre-denaro-a-chi-ferma-la-produzione-agricola/

Traduction : Strategika

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Arrêt de la production agricole en Émilie-Romagne ? À partir de 2024, les agriculteurs seront invités à abandonner leur profession et à quitter leurs parcelles de terre. Le marché est le suivant : 20 ans d’arrêt, en échange de 500 à 1500 euros par an, pour chaque hectare non cultivé.

L’appel au « développement rural » a été récemment approuvé par le conseil de l’Émilie et s’inscrit dans le cadre des plans plus vastes de l’Union européenne.

Comme l’indique le site web, les objectifs spécifiques de la « jachère » seraient les suivants :

• contribuer à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci, notamment en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en renforçant le piégeage du carbone, ainsi qu’en promouvant l’énergie durable.
• promouvoir le développement durable et la gestion efficace des ressources naturelles telles que l’eau, le sol et l’air, notamment en réduisant la dépendance à l’égard des produits chimiques
• contribuer à enrayer et à inverser la perte de biodiversité, à améliorer les services écosystémiques et à préserver les habitats et les paysages.

Étrange que le mot résilience ne soit pas utilisé, sinon ce serait un véritable copier-coller de l’Agenda 2030.

Pour résumer : pour lutter contre le CO2, on demande à la quatrième région agricole d’Italie d’arrêter de produire. De quel développement rural l’Émilie-Romagne parle-t-elle lorsqu’elle fait cette demande ? Dès l’annonce, certains éléments clés ne sont pas clairs et le titre lui-même est trompeur.

Réponse de la région Emilie-Romagne

La région tient à préciser qu’un soutien sera accordé aux entreprises qui s’installent sur des terres qui ont peu de chances de redevenir productives sans investissements majeurs.

La mesure de la Région à laquelle il est fait référence répond aux engagements déjà pris dans des programmes antérieurs – il y a plusieurs décennies – pour assumer le choix de peu d’entreprises agricoles, qui, à côté de la production traditionnelle, ont participé à la création de groupements dans les vallées ou dans les zones du delta du Pô, un ensemble de services à caractère environnemental au profit de toute la communauté.

En outre, la mesure mentionnée, qui est résiduelle depuis les années 1990, représente moins de 0,1 % des ressources prévues pour les prochaines années et est financée par des ressources européennes à hauteur de 40 % et des ressources nationales à hauteur de 60 %, ce qui représente environ 840 000 euros par rapport à la valeur totale de plus d’un milliard d’euros du programme de développement rural 2023-2027. Pour nous, la production agricole et la compétitivité de nos entreprises sont prioritaires.