Pape François : entre discours pro immigration hors de chez lui, et protection stricte des frontières du Vatican
Source : breizh-info.com – 16 janvier 2025
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Le Pape François, connu pour ses appels répétés à l’accueil inconditionnel des migrants, adopte une position nettement différente lorsqu’il s’agit des frontières du Vatican. Alors que l’année 2025 marque une année jubilaire, attirant des millions de pèlerins à Rome, le Vatican a récemment renforcé ses mesures de contrôle des frontières par un décret strict, contrastant fortement avec le discours souvent humanitaire du souverain pontife.
Un décret inédit pour protéger le Vatican en 2025
Quelques jours avant Noël 2024, le Vatican a publié un décret visant à renforcer la sécurité de son territoire, le plus petit État souverain du monde. Ce texte, dévoilé par la presse italienne le 12 janvier 2025, prévoit des sanctions sévères pour toute tentative d’intrusion illégale dans le territoire de 44 hectares.
Le décret cible spécifiquement les personnes qui cherchent à entrer dans l’État du Vatican par la force, la menace ou la tromperie. Les contrevenants s’exposent à des peines de prison allant d’un à quatre ans, accompagnées d’amendes comprises entre 10 000 et 25 000 euros. Les circonstances aggravantes incluent l’usage d’armes, la dissimulation d’identité, ou une tentative d’intrusion en groupe ou à bord d’un véhicule forçant un poste de contrôle.
Le décret met en place des procédures judiciaires accélérées. Toute personne arrêtée pour intrusion pourra comparaître devant un tribunal dès le lendemain de son arrestation. Les condamnés se verront également interdire l’entrée sur le territoire du Vatican pendant dix ans, renforçant ainsi l’effet dissuasif de ces mesures.
Ces dispositions traduisent une volonté claire de protéger les frontières du Vatican face à l’afflux prévu de pèlerins en 2025. Elles témoignent également d’une gestion rigoureuse et centralisée de la sécurité, en cohérence avec le statut unique du Vatican en tant qu’État souverain sous la seule autorité du Pape.
Un contraste saisissant avec le discours du Pape François
Ce renforcement des frontières met en lumière un contraste évident entre la politique interne du Vatican et les appels réguliers du Pape François à l’accueil des migrants. Depuis le début de son pontificat, le souverain pontife plaide pour une ouverture sans conditions, exhortant les pays du monde entier, en particulier en Europe, à accueillir les migrants et réfugiés.
Cependant, ces principes ne semblent pas s’appliquer aux frontières du Vatican, où la sécurité et le contrôle sont privilégiés. Alors que François prône la solidarité internationale, les mesures récemment adoptées montrent une volonté ferme de protéger l’intégrité du territoire vaticanais, sans compromis.
Cette politique de contrôle rigoureux trouve ses racines dans l’histoire du Vatican. Créé en 1929 par les accords du Latran entre Benito Mussolini et le Pape Pie XI, le Vatican est un État souverain aux règles strictes. Ces accords ont mis fin à la « question romaine » et ont établi l’indépendance territoriale du Saint-Siège, accordant au Pape une souveraineté totale sur ce petit territoire enclavé dans Rome.
Depuis lors, le Vatican gère ses frontières avec une précision exemplaire, contrastant avec le caractère souvent symbolique des frontières d’autres États européens. Le décret de décembre 2024 s’inscrit dans cette tradition de protection stricte, adaptée aux défis contemporains, notamment l’afflux massif de visiteurs attendus pour l’année jubilaire.
Ce contraste entre le discours ouvert du Pape François et la politique restrictive du Vatican alimente les critiques. Beaucoup soulignent l’écart entre les appels à l’ouverture internationale et la stricte gestion des frontières vaticanes. Cette dualité est perçue comme un symbole des contradictions plus larges auxquelles font face les sociétés modernes, tiraillées entre idéaux humanitaires et réalités sécuritaires.
Les mesures adoptées par le Vatican soulèvent également des questions sur l’équilibre entre la sécurité et les principes d’accueil prônés par l’Église catholique. Si le Pape François continue d’insister sur la nécessité de tendre la main aux plus vulnérables, le Vatican reste, dans sa gestion interne, un bastion de contrôle rigoureux.
La « taupe » gaucheuso-mondialiste du Vatican est un imposteur, car incapable d’être un véritable Pontife, cad un pont spirituel entre le « Ciel » et la « Terre », le seul état d’être qui aurait pu justifier sa souveraineté dans son patriarcat.