Loi sur l’euthanasie : La mort devient un service public
Source : lemediaen442.fr – 14 mai 2025 – Fabien Moine
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Ce que la Loi Dit Vraiment : « Droit à mourir » ou Devoir de Disparaître ?
La loi ne parle pas de « suicide assisté », où le patient se donne lui-même la mort, mais d’euthanasie active, où un médecin administre la substance mortelle, comme en Belgique ou en Espagne. Le texte français prévoit une procédure hybride où le patient doit pouvoir ingérer seul le produit ou demander une injection par un soignant. Cela pose un risque de glissement vers l’euthanasie directe. Cependant, les médecins pourront-ils refuser ? La clause de conscience est menacée, avec des amendements rejetés.
Les « safeguards » (délais, avis médicaux) ressemblent à ceux du Canada, où des dérives sont documentées, comme des patients poussés à choisir la mort par manque de soins.
Un Piège Sémantique
Le gouvernement évite le mot « euthanasie » pour parler d’ »aide à mourir ». Pourtant, si un médecin pose une perfusion létale, c’est bien une euthanasie. Si le patient avale un comprimé, c’est du suicide assisté. La loi n’emploie pas le terme, mais l’inclut de facto dans son application.
En Europe, en Belgique, des euthanasies sont pratiquées pour dépression ou souffrance psychique (Rapport EUD 2024). Qu’en est-il de la notion de « consentement libre » avec des patients sous traitements lourds, vraiment lucides ? Au Canada, des témoignages révèlent des dérives en 48 heures.
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La Pente Glissante
La pente glissante est déjà là. En Europe, à l’instar de l’Espagne, des euthanasies ont été proposées à des personnes handicapées (affaire Carlos en 2023). Quelle prochaine étape en France : une demande pour les mineurs, selon des critères élargis, comme aux Pays-Bas ?
La priorité est aux économies : les soins palliatifs coûtent trois fois plus cher qu’une injection létale (étude CHU Lyon, 2024). Est-ce un progrès, une nouvelle liberté, ou bien l’abandon des plus vulnérables et des moins rentables ? Quand l’État offre la mort au lieu de soins, ce n’est plus un choix : c’est un programme. Avec un impact social et sociétal énorme : outre l’éthique, des héritages, des assurances-vie… les conflits vont exploser.