De Platon à CNN : l’enchaînement par les infos

Source : dedefensa.org – 22 juin 2025 – Nicolas Bonnal

https://www.dedefensa.org/article/de-platon-a-cnn-lenchainement-par-les-infos-1

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Se réinformer, c’est se rappeler que nous courons comme des fous après l’information, ou plutôt après la désinformation et sa nouvelle frelatée.

Or Sénèque écrit déjà :

« De la curiosité provient un vice affreux : celui d’écouter tout ce qui se raconte, de s’enquérir indiscrètement des petites nouvelles (auscultatio et publicorum secretorumque inquisitio), tant intimes que publiques, et d’être toujours plein d’histoires.« 

Dans sa Satire VI, Juvénal se moque des commères :

« Celle-ci saura dire de qui telle veuve est enceinte et de quel mois, les mots et les positions de telle autre quand elle fait l’amour…  Elle guette aux portes de la ville les nouvelles, les rumeurs toutes fraîches ; au besoin elle en fabrique: le Niphates vient de submerger les populations, un déluge couvre les campagnes, les villes chancellent, le sol s’affaisse. Voilà ce qu’aux carrefours, pour le premier venu, elle débite ! »

On lit dans les Caractères de Théophraste, écrits quatre siècles auparavant, que le bavardage démocratique a déjà épuisé la vérité avec les sophismes :

« Il s’échauffe ensuite dans la conversation, déclame contre le temps présent, et soutient que les hommes qui vivent présentement ne valent point leurs pères. De là il se jette sur ce qui se débite au marché, sur la cherté du blé, sur le grand nombre d’étrangers qui sont dans la ville ; il dit que le siècle est dur, et qu’on a bien de la peine à vivre. »

Inflation, immigration, idéalisation du passé, tout y est !

Puis, « deux mille ans après », un journaliste dénonce l’esclavage vis-à-vis de la presse moderne :

«Lassalle lui-même a constaté combien était mince le fond intellectuel de la bourgeoisie dont les opinions sont fabriquées par les gazettes. « Celui qui lit aujourd’hui son journal, écrivait-il, n’a plus besoin de penser, d’apprendre, d’étudier. Il est prêt sur tous les sujets et se considère comme les dominant tous. » Il y a soixante ans que Fichte, dans une espèce de vision prophétique qui n’omettait aucun détail, a peint ces lecteurs « qui ne lisent plus de livres, mais seulement ce que les journaux disent des livres, et à qui cette lecture narcotique finit par faire perdre toute volonté, toute intelligence, toute pensée et jusqu’à la faculté de comprendre. »

Mais cinquante ans avant, Henry David Thoreau écrit en Amérique :

« Pour le philosophe, toute nouvelle, comme on l’appelle, est commérage, et ceux qui l’éditent aussi bien que ceux qui la lisent ne sont autres que commères attablées à leur thé. Toutefois sont-ils en nombre, qui se montrent avides de ces commérages. »

Thoreau se moque ensuite avec le ton offensif qui le caractérise de son intoxiqué :

« En s’éveillant il dresse la tête et demande : « Quelles nouvelles ? » comme si le reste de l’humanité s’était tenu en faction près de lui. Il en est qui donnent l’ordre de les réveiller toutes les demi-heures, certes sans autre but. Après une nuit de sommeil les nouvelles sont aussi indispensables que le premier déjeuner. »

Et c’était avant CNN. Parlons-en justement.

Les chaînes info polluent et envahissent notre vie, elles la siphonnent même. Où que j’aille, dans un bar, dans une gare, chez quelqu’un (une personne âgée et seule se retrouve vite aujourd’hui zombi ébaubi par l’info, voyez l’âge médian de l’électeur Merkel – plus de soixante ans), à l’hôtel, je me retrouve assiégé et terrassé par le flot d’une information bouclée, continue, obtuse et mensongère, et présentée en général par des poupées Barbie et des androïdes aux ordres. L’homo techno-sapiens en marche !

Ce « flot de purin de la mélodie mondiale » (Francis Ponge) homogénéise le monde, et ce surtout depuis que toutes les chaînes info alignées sur Francfort, sur Bruxelles et sur Washington, servent les mêmes agendas : vive les marchés, vive leurs indices, vive ce pape, vive les réfugiés, vive la guerre contre la Russie, vive la croisade anti-chinoise, vive le dalaï-lama, vive Clooney, vive les people à Cannes, vive les messages humanitaires de ces people, vive les résultats sportifs, vive la politique et vive le nouveau gouvernment de traîtres socialos en Grèce ou en Espagne !

Au début on nous fit le coup avec Eurosport, mais cela ne rapportait pas assez au système, à ses banksters, à ses armées, à sa stratégie de stress-test et de terreur, à sa construction européenne, au délire martial américain. Donc on a imposé partout des chaines info qui nous enchaînent et on s’est retrouvé abrutis comme dans la caverne de Platon par le même spectacle de marionnettes. Il m’est arrivé de lire en même temps aussi le même télétexte en France et en Espagne. Et toutes ces chaînes info nationale diffuseront le poison BCE-CIA-PS aux quatre coins du globe !

Il s’agit de « répéter, dit le maître ». Gustave le Bon explique dans sa légendaire psychologie des foules qui enchanta le Dr Freud :

« La chose affirmée arrive, par la répétition, à s’établir dans les esprits au point qu’ils finissent par l’accepter comme une vérité démontrée. »

On arrive ainsi à nous imposer les vérités suivantes : les russes ont détruit tel avion malais et vont envahir l’Europe ; des peuples se sont révoltés pendant le printemps arabe et ont établi partout la démocratie ; les banques centrales nous sont sauvé de la faillite ; la bourse c’est la vie ; Hillary est bonne pour la santé et The Donald un tyran en herbe ; un hyper-président est le sauveur de la France !

La mondialisation veut un automate, un bestiau mondialisé pour ses aéroports et sa publicité. Et Le Bon ajoutait encore :

« Le tic d’un cheval dans une écurie est bientôt imité par les autres chevaux de la même écurie. Une panique, un mouvement désordonné de quelques moutons s’étend bientôt à tout le troupeau. Chez l’homme en foule toutes les émotions sont très rapidement contagieuses, et c’est ce qui explique la soudaineté des paniques. »

Le plus triste est que le triomphe de ces chaînes ne repose que sur la vanité : on veut se croire au courant, alors qu’on n’est qu’enchaîné.

Une pensée sur “De Platon à CNN : l’enchaînement par les infos

  • 3 décembre 2025 à 14 h 23 min
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    BACK TO THE FUTURE…
    « Il est un fait assez étrange qu’on semble n’avoir jamais remarqué comme il mérite de l’être : c’est que la période proprement « historique » (la seule qui soit vraiment accessible à l’histoire ordinaire ou « profane »), remonte exactement au VIème siècle avant l’ère chrétienne, comme s’il y avait là, dans le temps, une barrière qu’il n’est pas possible de franchir à l’aide des moyens d’investigation dont disposent les chercheurs ordinaires. », écrit, en 1946, René Guénon.
    À partir de cette époque, en effet, on possède partout une chronologie assez précise et bien établie ; pour tout ce qui est antérieur, au contraire, on n’obtient en général qu’une très vague approximation, et les dates proposées pour les mêmes événements varient souvent de plusieurs siècles.
    L’antiquité dite « classique » n’est donc, à vrai dire, qu’une antiquité toute relative, et même beaucoup plus proche des temps modernes que de la véritable antiquité et l’on pourra suffisamment juger par là jusqu’à quel point les modernes (Jean Parvulesco parlait de « confrérie faisandée des historiens conventionnels ») ont raison d’être fiers de l’étendue de leurs connaissances historiques ! Tout cela, répondraient-ils sans doute encore pour se justifier, ce ne sont que des périodes « légendaires », et c’est pourquoi ils estiment n’avoir pas à en tenir compte ; mais cette réponse n’est précisément que l’aveu de leur ignorance, et d’une incompréhension qui peut seule expliquer leur dédain de la tradition ; l’esprit spécifiquement moderne, ce n’est en effet rien d’autre que l’esprit antitraditionnel.
    Au VIème siècle avant l’ère chrétienne, il se produisit, quelle qu’en ait été la cause, des changements considérables chez presque tous les peuples ; ces changements présentèrent d’ailleurs des caractères différents suivant les pays. Dans certains cas, ce fut une réadaptation de la tradition à des conditions autres que celles qui avaient existé antérieurement ; c’est ce qui eut lieu notamment en Chine. Chez les Perses, il semble qu’il y ait eu également une réadaptation du Mazdéisme. Dans l’Inde, on vit naître alors le Bouddhisme, qui, quel qu’ait été d’ailleurs son caractère originel, devait aboutir, au contraire, tout au moins dans certaines de ses branches, à une révolte contre l’esprit traditionnel, allant jusqu’à la négation de toute autorité, jusqu’à une véritable anarchie, au sens étymologique d’« absence de principe », dans l’ordre intellectuel et dans l’ordre social.
    En nous rapprochant de l’Occident, nous voyons que la même époque fut, chez les Juifs, celle de la captivité de Babylone ; et ce qui est peut-être un des faits les plus étonnants qu’on ait à constater, c’est qu’une courte période de soixante-dix ans fut suffisante pour leur faire perdre jusqu’à leur écriture, puisqu’ils durent ensuite reconstituer les Livres sacrés avec des caractères tout autres que ceux qui avaient été en usage jusqu’alors.
    On pourrait citer encore bien d’autres événements se rapportant à peu près à la même date : nous noterons seulement que ce fut pour Rome le commencement de la période proprement « historique », succédant à l’époque « légendaire », et qu’on sait aussi, quoique d’une façon un peu vague, qu’il y eut alors d’importants mouvements chez les peuples celtiques.
    Il y aurait peut-être lieu de se demander également pourquoi la philosophie a pris naissance précisément au VIème siècle avant l’ère chrétienne, époque qui, comme nous venons de le voir, présente des caractères assez singuliers à bien des égards. À ce propos, notons que cette époque, en Grèce, fut le point de départ de la civilisation dite « classique », la seule à laquelle les modernes reconnaissent le caractère « historique », et tout ce qui précède est assez mal connu pour être traité de « légendaire », bien que les découvertes archéologiques connues aujourd’hui ne permettent plus de douter que, du moins, il y eut là une civilisation très réelle. Cependant, la scission entre « légendaire » et « historique » ne fut pas si radicale, car il y eut, temporairement, une réadaptation effectuée dans l’ordre traditionnel, principalement dans le domaine des « mystères », auxquels il faut rattacher le Pythagorisme.
    Au commencement de l’Âge sombre (ou « Kali-Yuga » des Hindous) on vit se produire une réaction contre le désordre moral des nouveaux cultes liés aux religions phalliques. Il y eut un retour momentané aux grandes idées du passé.
    Une Ecole se fonda dans laquelle on enseigna les lois de la Nature telles qu’elles avaient été formulées dans la brillante époque de la primitive religion pélasgique. C’est l’Ecole Pythagoricienne, dans laquelle on donnait l’enseignement de la science aux Prêtresses grecques, les Pythies. Ce mouvement fut naturellement provoqué par les femmes de toutes les nations, mais rappelons que c’est de la Celtide, que vient l’initiative de la fondation, en Grèce, de cette Ecole (Collège d’Hétaïres) donnant l’enseignement des sciences comme il était donné dans les Collèges des Druidesses.
    Les Hétaïres grecques n’étaient pas les ennemies des hommes, elles étaient des intellectuelles qui voulaient faire respecter leur liberté individuelle, mais elles savaient mêler les sentiments aux choses de l’esprit, elles n’étaient rebelles à aucune manifestation de la nature. Elles ne combattaient que le vice, le mensonge et l’oppression. Rappelons que Périclès voulait briller par la parole, mais le talent lui manquait et c’est Aspasie qui lui préparait ses discours. C’est ainsi que les Hétaïres devinrent pour les hommes des Amies, des Compagnes, nom resté comme synonyme de Maîtresse.
    Notons au passage que le mot « Pythagore » ne désignait pas un homme, mais une science. « Pythagore » est un nom composé ; sa terminaison « gore » est un dérivé du « gourou » (curé en sanscrit) ou « guru » des Hindous, et il signifie « celui qui enseigne », le Maître. En décomposant le nom, nous avons Pytha-gore. Or ce mot « Pytha », c’est la Pythie qui enseigne. Quoi que l’on ait fait pour cacher le nom de celle qui fonda et dirigea cette Ecole, il est arrivé jusqu’à nous : c’est Théano. Quand on donnera le nom de Pythagore à un homme, on ne manquera pas de dire que Théano fut sa femme ; c’est le système toujours employé par les falsificateurs de l’histoire.
    Cependant, après un siècle de débauche comme celui qui vit naître les cultes phalliques, il devait forcément se produire un siècle de désordre mental. C’est surtout dans les questions morales que le chaos se fit.
    On vit bientôt apparaître, dit René Guénon, quelque chose dont on n’avait encore eu aucun exemple et qui devait, par la suite, exercer une influence néfaste sur tout le monde occidental : nous voulons parler de ce mode spécial de pensée qui prit et garda le nom de « philosophie.
    Les sophistes grecs, moitié rhéteurs, moitié philosophes, cherchaient des arguments captieux pour prouver leurs erreurs.
    La philosophie, créée à l’École Pythagoricienne, fut reprise et imitée par les Écoles masculines et subit la transformation qui se produit toujours quand l’idée passe d’un sexe à l’autre. La Femme-Déesse avait créé la Sagesse. Elle était l’éternelle Sophia et son verbe s’appelait « sophisme ». L’homme vint, voulut aussi parler, et du sophisme fit le paradoxe, l’argutie, restée au fond de toutes les casuistiques. C’est cette dernière signification qui est restée attachée au mot sophisme.
    Tels étaient les représentants accrédités de la science et de la philosophie qui, appliquant leur talent de la parole à l’enseignement lucratif des sciences et des systèmes philosophiques, se donnaient à eux-mêmes et recevaient de l’admiration universelle le nom de Sages ou de Sophistes. Ces maîtres habiles étaient, d’ailleurs, plus occupés d’accroître leur gloire et leur fortune que leur savoir et leur sagesse. D’où les deux significations du mot « spéculation » : philosophie et affaire.
    Les religions masculinistes font remonter à Socrate les dogmes sur lesquels elles s’appuient : la déification de l’homme et la déchéance de la femme.
    Socrate est né en 469 ou 470. Son père, Sophronisque, était sculpteur (Remarquons que le fils ne porte pas encore le nom de son père) ; Socrate était de basse extraction par son père, mais de caste plus élevée par sa mère. Le Dictionnaire de Descubes définit ainsi ce personnage : « Socrate, déclaré le plus sage des hommes par l’oracle d’Apollon, aimait Alcibiade et Archélaüs ; il avait 2 femmes et vivait avec toutes les courtisanes. ». C’est donc par ironie qu’on l’appela le « sage » Socrate.
    C’est Socrate qui, le premier, en effet, prêcha la licence de l’homme, en même temps que la révolte contre la Divinité de la Femme. Socrate a ainsi droit à la reconnaissance de ceux qui affectionnent la forme religieuse d’un Dieu mâle, unique et surnaturel, qui règne depuis plus de 2000 ans.
    Soulignons au passage que la croix n’est devenue le signe du Christianisme qu’au VIIème siècle de notre ère, lors du Concile de Constantinople qui eut lieu de 680 à 684. Jusque-là, la religion nouvelle, c’est-à-dire le second Christianisme (le faux), celui qui triompha sous Constantin au Concile de Nicée (en 325), et qui s’édifia sur les ruines du premier (le vrai), avait pour insigne trois phallus enlacés (représentant la Trinité catholique). Le culte du « Saint Graal », « Vase sacré » des Mystères, et le « Secret de Bismillah », semblent une réaction contre ces trois phallus.
    À son époque, Socrate fut traité de blasphémateur (« Blasphème » vient de « phèma », parole, et « blapto », nuire et signifie « atteinte à la réputation ») contre les Déesses, qu’il appelait des « dieux secondaires ».
    Si les historiens ont fait une si grande réputation à Socrate (qui n’a pas laissé d’écrits), ce fut pour faire une sorte de réaction contre les grandes femmes de l’époque, les Aspasie, les Thaïs, les Phryné, qui le combattaient et qui occupaient l’attention publique bien plus que les hommes. Ce sont ces historiens qui ont cherché, plus tard, à les avilir, qui ont glorifié Socrate.
    Les leçons données par Socrate, écoutées avec avidité par les hommes, les flattaient dans leurs mauvais instincts. Chacun d’eux, après l’avoir entendu, se croyait dieu lui-même. Sa parole les enivrait de cet orgueil masculin qui perd l’homme.
    Accusé de détruire la Religion et de corrompre la jeunesse (les mœurs homosexuelles qu’il affichait, sans aucune pudeur, étaient un scandale public – voir son discours au Banquet de Platon), accusé aussi d’impiété envers les Déesses qu’il tournait en ridicule, il fut condamné à boire la ciguë.
    C’est parce qu’il a été condamné à mort sur une accusation d’impiété et d’immoralité que ce corrupteur de la jeunesse et premier fondateur de la fausse morale qui devait se perpétuer par les religions masculinistes, est devenu le père de la philosophie dans toute l’Europe et la source de toute spéculation depuis 23 siècles.
    Comment expliquer ce fait, si ce n’est par cet instinct d’opposition qui est dans l’esprit de l’homme et lui fait admirer ce que la raison saine de la Femme condamne ?
    La lutte commencée par Socrate va continuer. Platon est son élève.
    Dans sa « République », Platon (429-347) se préoccupait de chercher quelle pourrait être la meilleure forme de gouvernement masculin… Il masculinise la Matrie et en fait la Patrie. Il fait dire à Socrate, dans Euthyphron : « Viens devant la Patrie comme devant la Mère commune. » Voyez la contradiction, il n’ose pas dire devant le « Père commun », cela choquerait trop les idées reçues.
    Platon admettait les femmes aux leçons qu’il faisait dans les Jardins d’Académus, mais il exigeait qu’elles prissent l’habit de l’homme pour faire partie de son auditoire. Cet ostracisme du sexe féminin ne doit pas nous étonner : c’est toujours le résultat du vice connu sous le nom d’éphéborastie qui fut célébré chez les Grecs et les Romains par la poésie et les arts presque à l’égal de l’amour naturel (voir la fresque de Michel-Ange « La création d’Adam » au plafond de la Chapelle Sixtine).
    Platon sentait l’énormité de son audace et redoutait le sort de Socrate. C’est pour cela qu’il quitta son pays et parcourut l’Egypte. Et Cicéron qui le relate, ajoute qu’il reçut des prêtres égyptiens une partie de ses connaissances. Sa métaphysique serait d’origine orientale. Diogène Laërce raconte que Platon acheta pour 100 mines (ou 11.000 deniers) l’ouvrage de Philolaüs, un Pythagoricien, dans lequel il puisa et qu’il reproduisit dans le Timée en en faussant le sens.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/lagreceantique.html

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