LES PRODUITS CHIMIQUES VOUS STÉRILISENT : LE SCANDALE CACHÉ PAR BIG PHARMA !
Source : geopolitique-profonde.com – 14 octobre 2024 – Corinne Lalo
https://geopolitique-profonde.com/articles/big-pharma-poison-fertilite-corinne-lalo-gptv
Abonnez-vous au canal Telegram Strategika pour ne rien rater de notre actualité
Pour nous soutenir commandez les livres Strategika : “Globalisme et dépopulation” , « La guerre des USA contre l’Europe » et « Société ouverte contre Eurasie »
Le 14 octobre à 12h30, Corinne Lalo est l’invitée de Nicolas Stoquer sur Géopolitique Profonde. Au programme : Big Pharma et le scandale caché des perturbateurs endocriniens.
Corinne Lalo, journaliste et grand reporter spécialisée dans la santé depuis trente ans, a couvert certaines des affaires les plus marquantes de notre époque : du scandale du sang contaminé au nuage de Tchernobyl, en passant par la controverse de la vaccination contre l’hépatite B et la grippe H1N1.
Elle est aussi coauteure de Le Livre noir du médicament et Se soigner sans médicaments de A à Z, œuvres incontournables pour comprendre les dangers des produits pharmaceutiques et la recherche de solutions alternatives. Son livre « Les perturbateurs endocriniens : Tout ce qu’on ne vous dit pas« , réédité aux Éditions Le Cherche Midi, offre un éclairage précieux sur cette question de santé publique souvent passée sous silence. Grâce à ses recherches, elle apporte un éclairage important sur l’impact de ces substances chimiques sur notre organisme.
Les 6 poisons qui détruisent la fertilité masculine
Aujourd’hui, les spermatozoïdes et la production de testostérone subissent une attaque sans précédent à cause des perturbateurs endocriniens. Parmi les plus nocifs, on retrouve six grands responsables : les pesticides, le glyphosate, les plastifiants (comme les phtalates), les substances perfluorées, les parabènes, et le tabac.
Les pesticides
Ces produits chimiques, utilisés dans l’agriculture pour protéger les cultures, se retrouvent dans notre alimentation quotidienne. Des études récentes montrent que l’exposition chronique aux pesticides est directement liée à une baisse de la qualité du sperme et à des troubles hormonaux.
Le glyphosate
Cet herbicide controversé, bien que reconnu comme cancérogène probable par l’OMS, continue d’être utilisé massivement dans le monde entier. Ses effets sur la santé reproductive sont bien documentés, incluant des perturbations du système endocrinien et des dommages à l’ADN des spermatozoïdes.
Les plastifiants (Phtalates)
Les plastifiants, présents dans les produits en plastique, les emballages alimentaires et certains cosmétiques, sont particulièrement toxiques. Ils migrent facilement vers les aliments ou la peau, provoquant des perturbations hormonales graves. Les phtalates, en particulier, sont associés à une baisse marquée de la fertilité masculine.
Les perfluorés (PFCs)
Utilisés dans les emballages alimentaires résistants à l’eau et à la graisse, les substances perfluorées sont présentes dans l’environnement et s’accumulent dans l’organisme. Ces substances chimiques persistent dans le corps humain, perturbant la production de testostérone et réduisant la qualité du sperme.
Les parabènes
Conservateurs présents dans une multitude de produits cosmétiques et d’hygiène, les parabènes sont des perturbateurs endocriniens avérés. Leur accumulation dans l’organisme affecte le fonctionnement des hormones sexuelles, augmentant le risque de maladies liées à la fertilité.
Le tabac
Fumer ne nuit pas seulement aux poumons, mais affecte également la fertilité masculine. Les toxines présentes dans la fumée de cigarette endommagent directement les cellules spermatiques, réduisant à la fois leur nombre et leur mobilité.
L’imprégnation chimique chez les femmes enceintes : un risque pour les fœtus
Les femmes enceintes sont particulièrement exposées à ces substances, ce qui entraîne des conséquences graves pour le développement des fœtus, notamment des malformations génitales chez les garçons. Des études démontrent que des produits comme les phtalates traversent la barrière placentaire, impactant la formation des testicules dès les premières semaines de grossesse.
Ce phénomène pourrait expliquer l’augmentation des cas de cryptorchidie (testicules non descendus) et de micropénis observés ces dernières années.
Conséquences pour les adultes : une crise silencieuse
L’exposition à ces perturbateurs endocriniens ne s’arrête pas à la naissance. À l’âge adulte, les hommes subissent des conséquences dramatiques, notamment une baisse significative du nombre de spermatozoïdes, un déséquilibre de la production de testostérone, et une hausse alarmante du risque de cancers des testicules et de la prostate.
Le nombre de cancers des testicules a triplé en quarante ans, révélant l’urgence de traiter ce problème comme une véritable crise de santé publique. Pourtant, les régulations actuelles restent insuffisantes face à l’ampleur de cette menace, nécessitant une prise de conscience collective et des actions plus décisives de la part des gouvernements et des individus.
La France en première ligne, le reste du monde à la traîne ?
La France impose des normes strictes sur les perturbateurs endocriniens, notamment en interdisant le Bisphénol A dans les emballages alimentaires et en limitant l’usage de certains pesticides et produits chimiques.
À l’inverse, des pays comme les États-Unis et la Chine, grands exportateurs de produits vers la France, adoptent des régulations beaucoup plus permissives, ce qui pose des risques pour la santé des consommateurs français. Malgré les efforts internationaux pour harmoniser ces régulations, des disparités importantes subsistent, nécessitant une vigilance accrue sur les produits importés.
Face à cette situation, il est impératif de repenser notre rapport aux produits chimiques et de prendre des mesures pour protéger notre santé et celle des générations futures.
Le fin d’une humanité dégénérée et la naissance d’une Nouvelle humanité. Comment ? Voilà une bonne question à laquelle on peut réfléchir sans jamais pouvoir en faire le tour complet, inaccessible car elle nous dépasse en tant qu’êtres humains.