Feu pape François rattrapé par les scandales qu’il a couverts

Source : medias-presse.info – 6 mai 2025 – Francesca de Villasmundo

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A quelques heures de l’ouverture du Conclave qui élira le prochain pape, des bruits courent à Rome que certains Cardinaux s’interrogent sur la protection dont feu François a gratifié des « prédateurs sexuels ».

« Comment le pape du peuple a protégé les prédateurs sexuels au sein du clergé – y compris un prêtre accusé d’avoir violé violemment des religieuses » est le titre avec lequel ouvre son édition du 3 mai dernier un célèbre quotidien britannique.

Pré-Conclave : de nombreuses plaintes contre le pontificat de François ces derniers jours

Le journaliste, Thompson, s’appuie sur les rumeurs venant de Rome qui font état « de nombreuses plaintes contre le pontificat de François ces derniers jours » comme le souligne un cardinal anonyme à America Magazine, la revue américaine des Jésuites. Lors des réunions pré-Conclave de ces derniers jours, quelques cardinaux ont soulevé « la question des abus du clergé », selon un porte-parole du Vatican.

Le Daily Mail qui rapporte ces dires explique que « plusieurs cardinaux ont déchiré l’héritage du défunt pape François » et que « le débat de lundi a été hanté par une série de scandales stupéfiants dont les détails sont inconnus de la grande majorité ». Et de détailler ces scandales auxquels François est associé : « Le mystère le plus sombre des douze années de règne de François a été sa persistance à soustraire à la justice des prédateurs sexuels crédibles, voire condamnés » écrit le Daily Mail en se basant sur des faits connus :

« Car le dénominateur commun de ces scandales – dont les victimes incluent 20 religieuses slovènes qui affirment avoir été violées, des séminaristes argentins agressés de manière grotesque par leur évêque et un adolescent belge victime d’agression incestueuse de la part de son oncle, un évêque – est que François a fait des efforts bizarres pour dissimuler ou excuser ces crimes ».

Et a protégé des « prédateurs sexuels » dont le célèbre Jésuite, ami de François, Marko Rupnik, le prêtre de télévision Julio Grassi, et l’évêque Gustavo Zanchetta.

François a protégé son ami Jésuite Marko Rupnik

« Le long historique de protection de François contre les prédateurs condamnés ou suspectés pourrait être le plus grand scandale auquel l’Église ait été confrontée depuis des décennies, voire des siècles » affirme le Daily Mail qui souligne que déjà, en tant qu’archevêque de Buenos Aires, le cardinal Bergoglio a tenté d’empêcher qu’un prêtre qui abusait de jeunes sans-abri soit emprisonné. Et si la presse mainstream a protégé François c’est uniquement parce qu’elle partageait « le programme de gauche » bergoglien.

François a bien protégé Rupnik qui a abusé de plus de 20 religieuses. Or en 2022, le Vatican bergoglien a refusé de le sanctionner canoniquement. Plus grave : Rupnik qui a agressé sexuellement une femme lors d’une confession en 2015, à l’issue de laquelle il donne l’absolution à sa victime, est excommunié en 2019 en raison de ce crime. Mais, incroyablement, « pendant que son excommunication était en cours d’examen, rappelle le Daily Mail, le pape l’a autorisé à exprimer ses réflexions spirituelles devant les autorités du Vatican. Et lorsque la sanction a été prononcée, François l’a mystérieusement levée quelques semaines plus tard. En 2023, la nouvelle a fuité que Rupnik, désormais expulsé des Jésuites, retournait au ministère en Slovénie en tant que prêtre en règle. La réaction du public fut si violente que le pape finit par accepter un procès. Mais rien ne se passa » et « pendant ce temps, le bureau de communication du Vatican a fait la promotion à plusieurs reprises de l’art de Rupnik en ligne. »

Le prêtre de télévision Julio Grassi, et l’évêque Gustavo Zanchetta, condamnés pour abus sexuels mais protégés par François

Feu Jorge Maria Bergoglio a également réhabilité, en tant que son représentant diplomate privé, le cardinal retraité Theodore McCarrick, ancien archevêque de Washington, à qui le pape Benoît XVI avait ordonné de vivre en réclusion après avoir appris qu’il avait un long passé d’abus envers des séminaristes.

Bergoglio a aussi protégé l’ancien archevêque de Malines-Bruxelles, feu le cardinal Godfried Danneels, qui avait été secrètement enregistré en 2010 en train de dire à un jeune homme de se taire sur le fait qu’il avait été abusé sexuellement par son oncle, l’évêque Roger Vangheluwe. Danneels qui avait été l’un des cardinaux qui avaient fait campagne pour l’élection de François sera même promu l’année suivante.

Parmi les amis argentins de François, le prêtre de télévision, le père Julio Grassi, était le Jimmy Savile argentin. Son orphelinat servait de couverture à des agressions contre des adolescents. En 2008, il a été condamné à 15 ans de prison, mais il est resté en liberté pendant la procédure d’appel. Grassi fut lui-aussi protégé par l’évêque de Buenos-Aires de l’époque, le cardinal Bergoglio. « « Bergoglio ne m’a jamais lâché la main » a déclaré un jour Grassi.

« Un autre scandale argentin est toujours en cours, continue le Daily Mail. L’un des premiers actes de François en tant que pape fut de nommer son protégé, le père Gustavo Zanchetta, surnommé son « fils spirituel », évêque d’Oran, un diocèse isolé du nord du pays. Dès son arrivée, Zanchetta commença à fréquenter le séminaire local, faisant des avances aux plus beaux garçons. Cela a dégénéré en agressions révoltantes, décrites dans des documents judiciaires rédigés avant que Zanchetta ne soit reconnu coupable d’abus sur deux jeunes hommes et condamné à quatre ans et demi de prison en 2022. Le rôle du pape dans ce drame sordide est troublant » car « après la démission de Zanchetta, accusé de mauvaise gestion financière des fonds de l’Église et d’agressions sexuelles, le pape le convoqua à Rome, où il lui créa un poste d’« assesseur du trésor du Vatican ». Condamné, Zanchetta purge sa peine dans un… hôtel du Vatican.

Tous trouvent refuge à Sainte Marthe

Quant à Rupnik, il a « trouvé refuge dans le majestueux couvent des Sœurs bénédictines de Priscille, perché sur une colline à Montefiolo, dans les Sabines, au nord de Rome. Le plan était de déplacer les sœurs afin que le couvent puisse abriter une « communauté artistique » dirigée par les disciples de Rupnik ». Seuls la maladie et le décès de François ont mis un terme à ce plan.

Et le Daily Mail de conclure :

« Ce que nous savons, c’est qu’au moment de la mort de François, Grassi et Rupnik étaient encore prêtres et Zanchetta était encore évêque. Et il y a un dernier détail troublant – un détail insignifiant, peut-être, mais révélateur. En attendant l’élection d’un nouveau pape, l’appartement de François reste scellé d’un ruban rouge. À l’intérieur, accrochée au mur, se trouve une mosaïque de Rupnik. »

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