L’OMS, la Reine et les enfants
Par Marion Sigaut
Née le 2 juin 1950 à Paris, Marion Sigaut est écrivain, historienne et conférencière française. Titulaire d’un diplôme d’études approfondies en Histoire, elle a publié des ouvrages relatifs à l’histoire du XVIIIe siècle en France et traitant d’affaires religieuses, policières et judiciaires de la fin de l’Ancien Régime jusqu’aux débuts de la Révolution française. A ce jour, elle a publié 17 ouvrages dont deux bandes dessinées. Parmi ceux-ci : « Russes errants : sans terre promise », « La Marche rouge, les enfants perdus de l’Hôpital général » , « Les Droits sexuels ou la destruction programmée de l’enfance et de la famille» chez Sigest, et «Foi de dissidente» chez Civitas.
Le 30 mars 2020, Dr. Michael J. Ryan , faisait à l’OMS, la déclaration suivante :
« A l’heure actuelle, dans la plupart des régions du monde, en raison du confinement, la plupart des transmissions qui se produisent dans de nombreux pays se font dans les foyers au niveau familial. Dans un certain sens, la transmission a été retirée des rues et repoussée dans les unités familiales. Maintenant, nous devons aller chercher dans les familles les personnes qui pourraient être malades et les retirer pour les isoler de manière sûre et digne. » (voir aussi)
On peut tourner la phrase dans tous les sens, elle est limpide : le directeur exécutif du programme des urgences sanitaires de l’Organisation Mondiale de la Santé envisage, pour lutter contre le Coronavirus, d’organiser des visites domiciliaires pour enlever des membres des familles qui pourraient être infectés.
Il ne dit pas comment on pourra savoir s’il y a des personnes infectées, mais on sait qu’il faudra aller les chercher.
Sept jours plus tard, après deux semaines de confinement de la population anglaise, le 6 avril, dans un discours plein de sagesse et de compassion, la reine d’Angleterre s’adressa à la Nation pour rendre un vibrant hommage aux travailleurs de santé et appeler le peuple à l’espérance en de meilleurs jours.
Dans la quatrième partie de son discours, une phrase a allumé des clignotants de ceux qui sont attachés au sort des familles :
« Cela me rappelle la toute première émission que j’ai faite en 1940, aidée par ma sœur. Enfant, nous parlions d’ici, à Windsor, à des enfants qui avaient été évacués de leur foyer et envoyés au loin pour leur propre sécurité. Aujourd’hui, une fois de plus, beaucoup ressentiront un sentiment douloureux de séparation d’avec leurs proches, mais aujourd’hui comme alors, nous savons au fond de nous que c’est la bonne chose à faire. »
Séparer les enfants de leurs parents, une bonne chose ?
Le Seconde guerre mondiale fut, en effet, l’occasion d’une gigantesque migration de populations des villes, cibles potentielles de bombardements ennemis, vers les campagnes réputées plus sûre.
L’idée fut retenue alors d’évacuer les enfants séparément et, dès le 1er septembre 1939, des milliers de parents ont accepté, la mort dans l’âme, de voir leurs petits partir en train ou en autocar trouver des familles d’accueil dans les villages.
L’enthousiasme s’empara des familles d’accueil, dont certains pleurèrent quand on ne leur confia pas d’enfant. Dans certains lieux les arrivants étaient accueillis par des édiles et des policiers, les habitants sortaient dans les rues pour aider à porter les paquets et offrir des tasses de lait.
L’effort fourni fut prodigieux, 1 300 000 personnes ont ainsi pu être évacuées dans près de 4 000 trains spéciaux.
Un premier choc a eu lieu quand les villageois accueillirent les enfants les plus défavorisés : sales, couverts de poux et de gale, grossiers, voleurs, d’une pauvreté absolue, puants de crasse et de haillons et dont certains considéraient le tapis du salon comme un lieu approprié pour baisser culotte ou d’autres, n’ayant jamais vu un œuf, le mangeaient avec la coquille : le choc fut rude.
Mais malgré les difficultés innombrables, le peuple anglais fit montre de beaucoup de générosité et de dévouement envers ces petits séparés de leurs parents et partis vers l’inconnu.
Quelques mois plus tard les évacués commencèrent à rejoindre leurs foyers, et en janvier 1940 près d’un million et demi d’Anglais, enfants ou adultes, étaient rentrés chez eux.
Ce furent pourtant en tout quatre vagues qui mirent dans les trains quantité de familles ou d’enfants sans familles, l’enthousiasme à chaque fois cédant la place à l’exaspération et à l’urgence d’en finir.
Dans le même temps, une autre sorte d’évacuation d’enfants avait été mise en place : elle consistait à programmer l’envoi de plus de 210 000 d’entre eux aux quatre coins de l’empire.
La chose avait d’ailleurs été envisagée pour la jeune princesse Elizabeth et sa sœur Margaret, mais leur mère s’y opposa : « Mes enfants n’iront nulle part sans moi. Je ne partirai pas sans le roi. Et le roi ne partira jamais ».
Entre juin et septembre 1940, 16 voyages transportant plus de 2 600 enfants âgés de 5 à 15 ans, furent accomplis vers le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud, dans les meilleures conditions du monde.
Une cellule interministérielle avait été mise sur pied, et un Comité chargé de l’accueil des enfants à l’étranger examina toutes les offres de prise en charge, autant de démarches susceptibles de totalement rassurer les parents désireux de mettre leurs enfants à l’abri de l’orage en cours.
Un drame, surgi le 17 septembre 1940, mit fin à l’heureuse entreprise : une torpille allemande détruisit le City of Benares, le cargo qui transportait des enfants vers le Canada, en tuant 77 des 90 qui s’y trouvaient. Ce drame marqua la fin de l’entreprise.
C’est à ces enfants expatriés que, à peine un mois plus tard, le 13 octobre, la jeune princesse Elizabeth, âgée de 14 ans et flanquée de sa jeune sœur Margaret s’adressa dans un discours radiophonique enregistré au palais de Windsor.
« Nous tous, les enfants qui sont encore à la maison, pensons continuellement à nos amis et à nos relations qui sont partis à l’étranger – qui ont parcouru des milliers de kilomètres pour trouver un foyer de guerre et un accueil chaleureux au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud et aux États-Unis d’Amérique.
…
Mais je suis sûr que vous aussi, vous pensez souvent au Vieux Pays. Je sais que vous ne nous oublierez pas ; c’est simplement parce que nous ne vous oublions pas que je veux, au nom de tous les enfants de la maison, vous envoyer notre amour et nos meilleurs vœux – à vous et à vos aimables hôtes également.«
La fin de l’évacuation fut annoncée officiellement le 7 septembre 1944, et le retour à la normale se fit dans les mois qui suivirent.
Ce fut également la fin de l’exil des enfants envoyés à l’étranger, et les familles purent être réunies, par le retour des enfants ou l’émigration de leurs parents partis les rejoindre.
Or, parallèlement à ce transfert d’enfants de bonnes familles partis temporairement vers des familles d’accueil triées sur le volet qui les renvoyèrent une fois la guerre terminée, se déroula un gigantesque transfert d’enfants pauvres au destin tragique.
La pratique consistant à envoyer des enfants pauvres ou orphelins dans les colonies qui manquaient de bras, avait commencé en 1618, avec le rassemblement et le transport de cent enfants anglais vagabonds vers la colonie de Virginie.
En fait pendant tous les 17e et 18e siècles quantité d’hommes, de femmes et d’enfants furent envoyés dans les colonies pour y pallier le manque de main-d’œuvre, soit par la persuasion, soit par condamnation de justice soit par la coercition.
Les rapts d’enfants à cette fin se répandirent jusqu’à ce qu’un scandale éclate, en 1757, dans la ville portuaire écossaise d’Aberdeen où des magistrats et des hommes d’affaires furent impliqués dans un trafic d’enfants.
A la même époque à peu de choses près, Paris se soulevait contre la police du roi qui enlevait des enfants pour on ne savait quelle destination : j’ai appelé cet épisode sanglant la Marche rouge.
A la fin du 18e siècle, l’indépendance américaine vit la fin du transport d’enfants vers ses colonies : le Canada, l’Australie, l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande devinrent les nouvelles destinations des petits miséreux.
En Angleterre, la terrifiante misère des enfants dans les villes émut quantité de gens, plus ou moins philanthropes, plus ou moins escrocs, plus ou moins pervers, qui cherchèrent des solutions. Des femmes généreuses fondèrent des ateliers pour occuper les petits vagabonds, et finalement conçurent pour eux le projet de les envoyer au Nouveau Monde tenter une nouvelle vie.
C’est alors que commença, à grande échelle, le transport des laissés-pour-compte vers un ailleurs sensé être radieux.
On notera avec intérêt que, jusqu’à la fin du XIXe siècle, la direction de l’immigration relevait du ministère de l’agriculture.
En tout, ce sont au bas mot 130 000 enfants entre 3 et 14 ans qui furent ainsi exportés, sans leurs parents on a compris, avec l’assentiment du gouvernement de Londres. On assurait que tout serait préférable à leur quotidien sordide de crasse et de misère, et on mélangea les orphelins, les abandonnés ou simplement les pauvres.
Les rudes paysans canadiens virent d’un bon œil arriver cette main-d’œuvre domestique bon marché. Les Sud-Africains, les Néo-Zélandais et les Australiens ne boudèrent pas non plus.
L’opinion finit par s’émouvoir de ces transferts d’enfants seuls, et le 18 avril 1891, le quotidien canadien The Star fit savoir que le gouvernement émettait des doutes sur les motivations prétendument philanthropiques des organisateurs de l’entreprise. Des rumeurs persistantes de mauvais traitements infligés aux enfants et de profit indu pour leurs bourreaux exigeait une enquête parlementaire.
Celle-ci conclut à la bonne foi et à la naïveté des dames patronnesses à l’origine du projet, et, après quelques manchettes scandaleuses et quelques mouvements de menton, les choses reprirent comme devant.
Quelques scandales, tardifs mais retentissants, vinrent assombrir cette gigantesque entreprise d’enlèvements d’enfants pauvres au profit de l’économie coloniale.
Une assistante sociale britannique, Margaret Humphresdy, découvrit à la fin des années 80 que des milliers d’enfants avaient été envoyés, juste après la seconde guerre mondiale, à l’insu ou contre l’avis de leurs parents, au bout du monde, en Australie.
Son enquête démontra que nombre d’entre eux avaient été placés par leurs parents le temps que la guerre se passe : quand ils vinrent les reprendre on leur fit croire que de riches familles les avaient adoptées pour un avenir meilleur.
Dans la réalité, les conditions de ces malheureux enfants relèvent de la définition de l’esclavage : coups, mauvais traitements, absence d’hygiène, travails harassant, absence totale d’instruction et, inévitablement, abus sexuels en tout genre, dans leurs familles d’accueil ou dans les institutions religieuses, catholiques ou protestantes, qui s’étaient chargées d’eux.
Si on veut connaître les détails de cette affaire, on peut voir « Les orphelins de Liverpool », téléfilm en deux parties, diffusé en France en 1993, ainsi que le film qui a été fait sur le combat de Margaret Humphreys, Oranges and Sunshine, paru en 2010.
Un autre drame dont on peine à concevoir la réalité se déroula sur le sol australien à la même époque, quand le gouvernement de sa Majesté décida de retirer de force à leurs parents des enfants nés de couples mixtes euro-aborigènes, pour les élever dans des institutions destinées à en faire de bons sujets britanniques.
Ce sont en tout 500 000 enfants qu’on arracha des bras de leurs mères pour leur faire goûter le goût amer de l’exploitation, de l’esclavage, des mauvais traitements et, bien sûr, des abus sexuels.
On peut se faire une idée de ce drame en visionnant « Le Chemin de la liberté », film anglo-australien réalisé en 2002.
L’athlète australienne d’origine aborigène, Cathy Freeman, qui porta la flamme olympique aux jeux de Sydney en 2000, est la petite fille d’Alice, qui avait huit ans quand on l’enleva à ses parents.
L’acharnement de courageux Britanniques pour faire reconnaître le crime aboutit : le 16 novembre 2009, le premier ministre australien, Kevin Rudd présenta des excuses solennelles au demi-million d’ »Australiens oubliés », victimes de cette politique criminelle. Et le 23 février suivant, ce fut le Premier ministre britannique Gordon Brown qui adressa les excuses officielles du gouvernement aux enfants déportés de Liverpool et à leurs parents. Le Canada n’estima pas nécessaire de présenter des excuses, et entreprit à sa manière de rendre hommage aux victimes et à leurs descendants.
Tout allait bien, désormais ?
Toujours pas, hélas.
Les crimes commis pendant des décennies contre les enfants pauvres ne se sont pas effacés avec quelques discours, même prononcés avec des sanglots dans la voix. Il faut, pour le comprendre, remonter un peu en arrière et prendre en compte le travail d’une journaliste belge, Florence Bellone.
En 1867, à Londres, un étudiant missionnaire irlandais nommé Thomas Barnardo, fut ému de l’épouvantable misère des enfants de l’East End londonien, et décida de leur venir en aide en les plaçant dans des maisons d’accueil spécialement conçues pour eux, les Children homes..
Disons-le tout de suite : ces enfants étaient ramassés en fonction de leur misère, qu’ils aient des parents ou qu’ils n’en aient pas. Déjà l’argument à venir était prêt : leur intérêt supérieur voulait qu’on les enlève, pas qu’on vérifie si une mère allait s’affoler de ne pas les voir revenir.
Thomas Barnardo abandonna le séminaire et consacra tout son temps à son grand œuvre : créer des orphelinats où seraient enfermés des enfants qu’il enlevait dans les rues. Il en rapta tellement que l’Eglise même lui intenta, vainement, un procès. Des parents firent courir le bruit qu’il était Jack l’éventreur.
Mais non, le bon Thomas Barnardo était un philanthrope qui créa en tout 50 pseudos orphelinats pour plus de 8 000 enfants. Et quand, à bout de ressources, il comprit le parti qu’il pouvait tirer de l’exportation vers les colonies, il entreprit de vendre ses protégés et les cargos vers les colonies se remplirent.
Le site qui porte aujourd’hui son nom revendique l’exportation de plus de 35 000 enfants jusqu’à la seconde guerre mondiale : ce qui fait environ mille par an.
Aujourd’hui l’association Barnardo’s est devenu une organisation caritative spécialisée dans l’adoption.
Parents maltraitants ? enfants maltraités ? la solution est là : Barnardo’s.
À coup de propagande et spots publicitaires, l’association vend l’idée que le salut des enfants de parents maltraitants, ou simplement inadéquats, c’est l’adoption.
Et aux malheureux dont les enfants ont été engouffrés par ce Moloch de bienfaisance odieuse, Barnardo’s offre des psychothérapies.
La libération sexuelle et la fin de la mise au pilori des filles mères a fait dramatiquement chuter le nombre d’enfants adoptables.
Heureusement la psychiatrie est venue au secours des personnes en mal d’enfant. De plus en plus de parents ont été considérés, par des spécialistes, comme inaptes, incompétents, bref un danger pour leurs enfants qu’on a pu ainsi leur retirer en toute bonne conscience.
Pour l’intérêt supérieur de l’enfant, bien entendu.
C’est à un de ces experts, un certain Roy Meadow, qu’on doit la découverte d’une épouvantable maladie appelée « syndrome de Munchhausen par procuration » qui pousse les mères à maltraiter leurs enfants pour qu’on s’occupe d’elles. Grâce à cette spectaculaire découverte, pendant dix dans des centaines de mères ont été emprisonnées et leurs enfants placés, jusqu’à ce que des découvertes donnent des explications médicales à la mort subite de leurs nourrissons.
Quand éclata le scandale des enfants déportés de Liverpool, le directeur de Barnardo’s, Martin Narey, justifia ces déportations par le fait que beaucoup de ces enfants avaient ainsi pu saisir la chance d’une nouvelle vie sans misère».
On sait ce qu’il en fut. Et quand Martin Narey quitta la présidence de Barnardo’s, ce fut pour devenir le « conseiller adoption » de l’actuel gouvernement où il fait appliquer sa doctrine : le meilleur parent, c’est l’État.
Grâce à Tony Blair, la protection de l’enfance est devenue un secteur économique florissant avec primes de rendement selon le nombre d’enfants placés : un pactole avec la misère montante, les agences d’adoption et de familles d’accueil poussent comme des champignons.
Vous voulez adopter ? Entrez. C’est ici.
Fille ? Garçon ?
Vous êtes un couple ?
Célibataire ?
Gay, lesbienne, bi ou trans ?
Signez ici, on va vous trouver quelque chose.
Mais attention, vous êtes bien non-fumeur n’est-ce pas. Si vous fumez, c’est non. Désolé.
A l’heure où la journaliste écrit ces lignes, en 2013, les statistiques indiquent 3 à 4 000 adoptions par mois dont la majorité ont lieu avec «dispense du consentement parental ».
C’est-à-dire des enfants enlevés de force à leurs parents.
De la violence domestique ? Une difficulté à boucler ses fins de mois ? Un problème de logement ? Une dépression due au chômage ou à une rupture ? Votre compte est bon : vous ne pouvez apporter à votre enfant le bien-être auquel il a désormais droit (les droits de l’enfant), mais ne vous inquiétez pas, on va s’en occuper.
Vous l’enlever.
Et le placer ailleurs. Chez Tom et Eric, ou bien, chez Martine et Sandra par exemple, ça ne vous regarde pas.
Beaucoup est fait pour la protection des enfants maltraités : on fait appel à la délation des voisins, des médecins, des écoles ou des membres de la famille ayant des comptes à régler.
Le ménage n’est pas fait ? Une dispute a éclaté hier ? Aucun joujou pour Noël ? Des cernes sous les yeux de la maman ? Votre compte est bon : votre enfant est maltraité, on va s’en occuper.
La liste des maladies mentales qui vous valent le retrait de vos enfants en vue d’une adoption s’allonge. On a ajouté récemment, le trouble consistant à ne pouvoir collaborer avec les services sociaux. Vous exprimez votre colère ? Votre indignation ? Votre révolte ? Mais vous voyez bien que vous êtes malade… Et, pour vous aider, après vous avoir gavé de psychotropes, on vous inscrira dans un groupe de « gestion de la colère » qui fera des merveilles.
On n’a pas encore inscrit le droit de parentalité dans la loi, mais on s’en approche : de plus en plus, à chaque grossesse déclarée dans un foyer pauvre, le retrait de l’enfant pour prévenir une maltraitance à venir se développe. Les services sociaux sont présents dans les salles d’accouchement et retirent le nouveau-né du sein de sa mère, dont on soignera les symptômes avec des antidépresseurs.
La chose est devenue si courante que des jeunes Anglaises enceintes viennent accoucher en France. Il faut voir le documentaire de 2016 intitulé « les enfants volés d’Angleterre ».
Terrifiant.
La liste des exactions des services sociaux anglais impliqués dans l’industrie de l’adoption pour tous est insoutenable. Familles brisées, enfants détruits et coupés de leurs racines, envoyés dans des institutions qui les maltraitent ou couvrent d’abominables trafics sexuels, comme on a vu dans l’affaire des milliers et milliers d’enfants violés par des gangs indopakistanais.
On ne pourra tout dire.
A l’heure actuelle, l’autorité parentale a perdu tout son sens en Angleterre. Au nom du droit de l’enfant les associations comme Barnardo’s peuvent recruter des adoptants par voie de publicité et lâcher dans les maternités des travailleurs sociaux sadiques qui fourniront la marchandise.
L’actuelle patronne de Barnardo’s est la reine d’Angleterre.
Au nom de la lutte contre le coronavirus l’OMS vient bien de nous dire qu’il sera désormais licite de venir procéder à des enlèvements pour raisons sanitaires.
Le 19 avril 2020
Pour retrouver les sources utilisées dans cette vidéo :
La version vidéo de cet article :
Sources :
Le discours du Dr Ryan : https://www.dailywire.com/news/who-official-lockdowns-driving-infections-from-street-to-household-suggests-removal-of-likely-infected-family-members-to-dignified-isolation https://www.youtube.com/watch?v=2v3vlw14NbM&feature=youtu.be&t=2996
https://www.who.int/dg/who-headquarters-leadership-team
Le discours de la Reine :
Sur les envois au Canada : https://www.bac-lac.gc.ca/fra/decouvrez/immigration/documents-immigration/petits-immigres-anglais-1869-1930/Pages/petits-immigres-anglais.aspx
Quelques liens sur les orphelins de Liverpool : https://www.liverpoolmuseums.org.uk/archivesheet10https://www.lesoir.be/art/enfants-britanniques-deportes_t-19931108-Z07FNF.html
L’article de Florence Bellone : https://www.cairn.info/revue-journal-du-droit-des-jeunes-2013-6-page-26.htm
Et bien sûr, chez Sigest, « Les droits sexuels ou la destruction programmée de l’enfance et de la famille », qu’on peut feuilleter ici :
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