Il y a un siècle : les réussites du socialisme italique

Source : jeune-nation.com – 27 avril 2023 – Augustin

https://jeune-nation.com/kultur/histoire/lo-n-b-et-la-jeunesse-italienne-sous-le-regime-fasciste

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L’ONB ou Opera Nazionale Balilla (en français l’Œuvre Nationale Balilla) vit le jour le 3 avril 1926. A la demande de Benito Mussolini, cette organisation fut créée et présidée par Renato Ricci occupant alors le poste de sous-secrétaire à l’éducation nationale.

« Balilla » fut le surnom donné à Giovan Battista Perasso. Ce jeune héros italien de 17 ans serait à la source de la révolte qui mit fin à l’occupation autrichienne en 1746.

L’ONB était complémentaire à l’Institution Nationale, sa mission principale est d’éduquer physiquement et moralement la jeunesse italienne jusqu’à ses 18 ans.

L’ONB était elle-même divisée en plusieurs parties distinctes selon l’âge et le sexe de l’enfant. Pour bien la comprendre, voici sa structure :

  • L’ONMI ou Œuvre Nazionale Maternité e Infanzia ( Œuvre Nationale Maternité et Enfance), qui s’occupe des enfants des deux sexes de jusqu’à leurs 6 ans.
  • Figli della lupa (Fils de la louve), pour les enfants de 6 à 8 ans.
  • Balilla, pour les garçons de 8 à 14 ans.
  • Piccole italiane (Petites Italiennes), pour les filles de 8 à 14 ans.
  • Avanguardisti (Avant-gardistes), pour les garçons de 14 à 18 ans.
  • Giovani italiane (Jeunes italiennes), pour les filles de 14 à 18 ans.

Dans ce premier opus nous allons essentiellement nous pencher sur l’ONMI. De prochains articles expliquant les autres parties de l’ONB suivront dans un second temps.

L’ONMI est en quelque sorte un outil forgé par le parti fasciste italien pour aider les jeunes adultes italiens dans leur devoir de parentalité et ainsi gagner la bataille de la natalité.

Cette Œuvre ouvre ses portes gratuitement à toutes les femmes enceintes de 3 mois jusqu’à la fin de l’allaitement de l’enfant. Elle est même un « droit » décrété par le parti fasciste à toutes les italiennes attendant un bébé, l’avenir de la Patrie. Grâce à l’ONMI, ces mères auront droit à :

  • 1 repas par jour de 3000 calories. Sa composition diffère selon les saisons et les climats mais le menu type, variant chaque jour de la semaine comprend, un potage aux pâtes ou au riz, un plat de viande garnie (œuf ou poisson le vendredi), pain, fruit, lait et un verre de vin.
  • Le droit à une auscultation par semaine par un médecin au sein des locaux.
  • Le droit d’accoucher dans une des nombreuses maternités et d’être hospitalisée 10 à 15 jours.
  • Après la naissance, la loi accorde 60 jours de congés ainsi qu’une indemnité de 160 lires.
  • A la reprise du travail par la mère, elle pourra confier son enfant à une crèche et continuera à être nourrie tous les matins à la cantine et ce, jusqu’à la fin de l’allaitement.

Le tout gratuitement je le répète.

Benito Mussolini à la revue de l’organisation de jeunesse « Balilla » à Rome, 1940

Dans un but de natalité florissante et afin de lutter efficacement contre la famine, les pandémies et autres maladies mortelles infantiles, le parti fasciste, ici à travers l’ONB met un point d’honneur sur l’hygiène. C’est d’ailleurs un des « chevaux de bataille » du fascisme italien qui prône un esprit sain dans un corps solide pour l’ensemble des fascistes. Les locaux ainsi que ceux qui les occupent doivent être d’une propreté irréprochable. Pour cela, les douches ne manquent pas dans les nombreux bâtiments appartenant à l’ONB. Les murs et les sols sont lessivés, les cantines brillent et les draps sont d’un blanc éclatant.

Cette lutte ne tarde pas à porter ses fruits. Voici quelques chiffres prouvant que l’ONMI fut une Œuvre dès plus utile :

En 1926, l’ONMI assistait 387 mères. En 1928, 75 931. En 1932, c’est 245 273 mères qui poussèrent les portes de l’Œuvre. Pour les enfants à charge, dans les mêmes années, les chiffres parlent pour le fascisme, 1706 à 201 992 et 350 963.

La mortalité infantile, qui atteignait le chiffre de 48 000 en 1925 est tombé à 37 000 en 1932.

Toute une série de lois sont également mises en place pour encourager la natalité. Notamment celle-ci, datant du 14 juin 1928, exonérant fiscalement les familles nombreuses.

Place maintenant au témoignage de l’un des médecins en chef travaillant dans cette organisation. Voici ce qu’il nous dit :

« La vie, le plus haut don de Dieu aux hommes, doit être exaltée, respectée et ennoblie. Elle ne peut être supprimée impunément. Déjà l’homicide proprement dit est puni par les lois nouvelles avec une sévérité sans pareille et l’article 12 du code punit comme l’homicide l’instigation et l’aide au suicide. Pour l’enfance elle-même, une loi de 1927 réprime durement tous les délits qui touchent à la suppression de la vie humaine : manœuvres préventives, avortement, infanticide, tout ce qui peut être mis en action pour tuer la semence vitale qui est la bénédiction de Dieu. Nous défendons et nous honorons la maternité. Chaque femme sait que le fruit de sa chair est sacré pour elle et pour la Patrie ; elle doit en accepter la charge. Elle sait d’ailleurs aussi que dès qu’elle portera en elle le fardeau de l’avenir , elle a un droit absolu en l’aide de l’Etat. » (Extrait tiré du livre « Jeunesse Fasciste » de Blandine Ollivier)

Comme nous pouvons le voir, le parti fasciste italien aime et honore la vie, véritable bénédiction de Dieu, et non la mort. Il aide a donner la vie et non à la supprimer… L’ONMI en est la preuve incontestable. Elle œuvre dans chaque bourgade, même les plus reculées, elle organise des consultations gratuites où mères et enfants reçoivent conseils, directives, soins et médicaments. La paysanne, dont la nombreuse progéniture mourait en grande par manque d’hygiène, était au début hostile à l’Œuvre. En 1933, elle ne se méfie plus. Elle se sent aidée, protégée et glorifiée dans le fruit de ses entrailles.

Pour le parti fasciste italien, la première tâche de la femme reste l’enfantement. En bonne intelligence avec l’homme elle doit donner le plus grand nombre d’enfants possible à la Patrie. Ce rôle est sacré et l’Etat fasciste fera tout ce qui est en son pouvoir afin de s’assurer que celle-ci puisse donner la vie dans les meilleures conditions.

Pour finir, attardons-nous sur un court mais sublime passage de l’auteur du même livre,  »Jeunesse Fasciste ». Il s’agit d’une  description qu’elle fait d’une des nombreuses écoles maternelles œuvrant sous l’ère fasciste.

« En m’en allant, je passe par la  »Maternelle » de la Garbatella. Dans un jardin sans herbe, couleur de pain brûlé, des pins, des cyprès et quelques palmiers empoussiérés se dressent dans le beau jour romain. Des enfants vêtus de rose et de bleu vont et viennent, turbulents, vivaces, dans un grand bruit animal et heureux. De jeunes maîtresses gouvernent avec douceur ce petit peuple aux joues pleines.

Tous ensemble font une ronde ; le rythme s’empare des corps maladroits ; ils apprennent à se soumettre ; les réflexes sont déjà fascistes. Le soleil brûle la cime des arbres ; au bout de ce morceau de jardin empierré, Rome se découvre dans une perspective orgueilleuse.

Un commandement rassemble la troupe enfantine. Les cloches bourdonnent et, dans le pauvre décor de la cité ouvrière, les petites voix neuves disent la prière la plus vieille et la plus actuelle du monde : celle où l’homme demande le pain de chaque jour. »

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