La France ou l’impossibilité de toute réforme de fond :des élections canines dans une boîte en carton – Anatoly Livry

Par Dr Anatoly Livry

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Ce qui reste du peuple français ne peut nourrir aucun espoir de porter au pouvoir une équipe dirigeante capable de réformes de fond qui assainiraient l’État et assureraient un avenir digne à cette nation. Les esprits attardés confondent avec obstination l’accès à un mandat politique avec les aptitudes à rebrousser ce chemin qui nous mène inéluctablement vers le suicide.

Je reprends donc le masque de Cassandre afin de prédire, une fois de plus, l’impossibilité de ces réformes réelles tant espérées. Pire encore : le message pessimiste que j’adresse aux segments résistants de la nation française est valable pour l’ensemble du peuple de cet Occident de moins en moins blanc. Élisez une équipe qui promet une reprise en main de l’avenir et vous verrez une fois encore qu’aucune réforme de fond ne sera menée à son terme. La raison de ce désastre et de cette suite de déceptions est toujours la même et je la professe depuis des années : la sélection négative des éducateurs qui a abouti à la dégénérescence du professorat universitaire français et occidental, lequel, devenu analphabète, procède au plébiscite d’une classe politique, qu’elle soit de gauche ou de droite, partageant les mêmes instincts de la caste inférieure, remplie de peur, d’angoisses de serf et de cupidité (https://anatoly-livry.e-monsite.com/pages/bergman-et-le-national-socialisme/). L’establishment est occupé à combler, à très court terme, ses besoins basiques simiesques (ressources, reproduction, domination sociale), programmé donc à trahir ses électeurs. Le cas d’un Matteo Salvini est exemplaire : ancien ministre de l’Intérieur en Italie, il a passé des mois à essayer de se faire pardonner les actes qui constituèrent son engagement politique avant que, quelques années après, la même équipe ne revienne au pouvoir avec les mêmes promesses. Il faut que les masses soient éduquées par des maîtres hystériques et quasi illettrés pour croire à ce type de démagogues portés par la peur. Les réformes de fond nécessaires que sont notamment la réémigration, le rétablissement des valeurs familiales, la lecture syllabique et la séparation des classes par sexe dès l’école primaire, l’abolition des lois liberticides, la sortie de l’euro et de l’OTAN avec le rétablissement de relations privilégiées avec la puissance euroasiatique qu’est la Russie ne peuvent plus être mises en œuvre comme je le préconisais il y a des années.

La classe politique d’un pays occidental comme la France ressemble à une boîte en carton remplie de bébés caniches. Cette boîte en carton est séparée en deux parties – une à gauche et une à droite –, mais ses occupants sont nourris, vaccinés et dressés par le même maître. Et ce, depuis plusieurs générations déjà. C’est toujours le même maître qui effectue leur cerebral sorting, leur inculquant à tous des réflexes identiques. Le comble du ridicule, c’est que ces chiots, tant de gauche que de droite, nient l’existence de leur propriétaire, lequel pourtant les a sélectionnés et dressés – ainsi que leurs aïeuls avant eux –, supervisant jusqu’à leur saillie. Quand arrive le moment des élections, les chiots de la moitié gauche de la boîte en carton promettent le paradis à condition de pouvoir copuler à l’avenir avec des crapauds et des hamsters et de procéder à un partage plus égal de la nourriture – sans même se dire que ces ressources, c’est leur maître qui les répartit. Quant à ceux de la partie droite du carton, ils sont moins risibles, mais leurs efforts ne sont pas pour autant dépourvus de prétention comique : les petits caniches se prennent pour de grands loups nordiques, montrent leur minuscule gueule édentée et se pavanent en prédateur. Si leurs ancêtres lointains étaient effectivement des bêtes redoutables, ils ont eux subi depuis plusieurs générations l’écrémage et la domestication. Les quelques gouttes du sang de loup qui coulent dans les veines de ces caniches de salon ne leur permettront jamais d’occire leurs ennemis.

Il se passera plusieurs élections de divers niveaux en France et dans ses pays voisins. Mais jamais aucune de ces réformes de fond salvatrices pour la nation ne sera appliquée et ces manipulateurs feront toujours porter la responsabilité de cet échec aux hasards, à la trahison de leurs proches ou à la corruption de leurs adversaires. Tant que l’arrogance les empêchera de remettre en question les aptitudes psychiques de leur droite (autrement dit : en commençant par sélectionner leurs sélectionneurs, ainsi que le fait le courant politique sinistre depuis 1944 en France), les Occidentaux manipulés continueront à foncer vers un génocide accéléré.

Dr Anatoly Livry, Altdorf, Suisse

2 pensées sur “La France ou l’impossibilité de toute réforme de fond :des élections canines dans une boîte en carton – Anatoly Livry

  • 28 juin 2024 à 22 h 32 min
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    Hélas, c’est la Vérité…..Mais un processus profond comme une « lame de fond », que l’on pourrait appeler : l’irréductibilité ontogénique humaine, est peut être en train d’émerger massivement au sein des « gaulois réfractaires », malgré l’état avancé de leur domestication pétrificatrice constante (en dehors de la période Gaullienne) sous l’effet de la gaucheuserie depuis la troisième république et des vélléités destructrices de la puissance et de l’indépendance françaises par le monde Anglo-Américain.

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    • 30 juin 2024 à 10 h 23 min
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      Puissiez-vous avoir raison pour l’avenir comme vous avez bien analysé le passé !
      Petit bémol cependant en ce qui concerne la « gaucheuserie » française, elle ne provient pas d’un socialisme à la Jaurès mais bel et bien d’un Centre qui navigue au gré de ses intérêts financiers apatrides et fait pencher la balance en ce sens…
      Les Lecanuet, J-J Servan-Schreiber, Modem, et U.D.I n’ont servi qu’à creuser le fossé.
      Le pauvre Français qui se croit Cartésien opte naïvement pour un « moyen terme » qui l’éloignerait des « extrêmes » honnis par les médias aux ordres, alors que dans les faits il en récolte les pires excès (« en même temps », « oui mais », « ni oui, ni non ») qui le font tourner en bourrique.

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