Le dossier Epstein expurgé pour des raisons de « sécurité nationale » et le sujet israélien du dossier Kennedy

Source : medias-presse.info – 13 mars 2025 – Pierre-Alain Depauw

https://www.medias-presse.info/le-dossier-epstein-expurge-pour-des-raisons-de-securite-nationale-et-le-sujet-israelien-du-dossier-kennedy/202530/

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ash Patel, le nouveau chef du FBI, et Pam Bondi, la procureure générale de Trump, n’ont pas tenu leur promesse de faire bouger les choses, ce qui fait craindre que le public ne connaisse jamais la vérité.

Cela fait plus d’une semaine que le député républicain Anna Paulina Luna a annoncé le lancement d’un site Web conçu pour partager de nouveaux fichiers liés à l’assassinat de l’ancien président américain John F. Kennedy.

Pourquoi le président Trump n’a-t-il pas publié les dossiers de JFK et Jeffrey Epstein ?

Luna a été choisi par l’administration Trump pour diriger un « groupe de travail » chargé de superviser leur déploiement.

La question que se posent de nombreuses personnes est de savoir pourquoi les dossiers n’ont pas pu jusqu’ici être rendus publics.

À mesure que chaque jour du deuxième mandat de Trump passe, un nombre croissant de conservateurs s’énervent, et pas seulement contre Luna mais contre Trump lui-même, étant donné que très peu de nouvelles informations ont été rendues publiques sur la mort de JFK.

Kash Patel, le nouveau directeur du FBI, et Pam Bondi, la procureure générale de Trump, ont tous deux été la cible de critiques ces derniers temps. Et pour cause. Tous deux ont fait d’énormes promesses pour faire bouger les choses. L’incapacité de Bondi à tenir ses engagements concernant les dossiers Jeffrey Epstein est particulièrement honteuse.

Le rôle de la CIA

Tucker Carlson a abordé le sujet avec l’ancien présentateur de CNN Chris Cuomo cette semaine.

« Il y a clairement des informations dans ces dossiers qui vont donner une mauvaise image de la CIA », a soutenu Cuomo.

« Juste la CIA ? » rétorqua Carlson d’un ton énigmatique.

Carlson a expliqué qu’il connaissait « un membre de la commission sénatoriale du renseignement » qui a dit à l’équipe Trump qu’ils ne pouvaient tout simplement pas embaucher une personne en particulier parce qu’elle « ferait pression pour la publication des dossiers JFK ».

Carlson parle probablement du premier choix de Trump pour le poste de procureur général : Matt Gaetz.

Après avoir été incité par Cuomo à en dire plus, Carlson a admis que le membre du Comité sénatorial du renseignement était le sénateur républicain néoconservateur Tom Cotton.

Cotton a depuis nié cette allégation.

Le dossier Epstein sera expurgé pour des raisons de « sécurité nationale »

« C’est complètement faux… Je n’ai jamais objecté à ce que quelqu’un prenne ses fonctions en raison de sa position sur les dossiers JFK », a-t-il déclaré à Bret Baier de Fox.

Ce qui est certain, c’est que le public américain n’obtient toujours pas ce qui lui a été promis.

Ce qui soulève la question : pourquoi ? Qu’est-ce qui, dans les dossiers JFK et Epstein, mérite un examen aussi approfondi ? Que contiennent-ils de si dangereux ?

Cette question a été posée à Bondi sur Fox récemment. Elle a déclaré à Sean Hannity que des parties du dossier Epstein seraient probablement expurgées pour des raisons de « sécurité nationale ».

C’est ce qu’on dit depuis des décennies. C’est ce que l’État profond a toujours dit.

Cela indique – comme Carlson l’a dit à Cuomo lors de leur conversation – qu’une « énorme pression » est exercée sur les responsables du renseignement pour qu’ils ne fassent pas ce qu’ils ont dit qu’ils allaient faire.

Mais quel groupe d’intérêt aux États-Unis dispose d’une telle influence ? Certainement le seul à pouvoir faire pression sur les présidents démocrates et républicains.

Dans un podcast publié par Carlson en janvier, l’ancien journaliste du Washington Post Jeffrey Morley avait émis de grands espoirs au sujet de ce décret de Trump. Mais il avait également averti que « si nous n’obtenons pas les documents dans les 30 jours… alors tout partira en vrille ».

On peut maintenant dire sans se tromper que les choses ont « déraillé ».

Kennedy et la centrale nucléaire israélienne de Dimona

À la fin de leur conversation, Carlson et Morley ont évoqué un fait moins connu : Kennedy tenait absolument à ce que la centrale nucléaire israélienne de Dimona soit inspectée. Ils ont également rappelé qu’il cherchait à faire enregistrer le Conseil sioniste américain (devenu plus tard le Comité des affaires publiques américano-israéliennes) comme entité étrangère.

Cotton aurait reçu plus d’un million de dollars de fonds de campagne de l’AIPAC.

Morley a déclaré à Carlson qu’il y avait « de profonds conflits entre Israël et la Maison Blanche de Kennedy ».

Ce à quoi Carlson a répondu : « L’un des seuls changements majeurs de politique » que Lyndon Johnson, le successeur de Kennedy, a apporté après la mort de Kennedy a été de lever toutes les inspections de l’usine de Dimona.

Carlson a également rappelé que Johnson n’avait pas cherché à faire enregistrer le Conseil sioniste américain comme une entité étrangère, un commentaire clairement destiné à suggérer qu’Israël a bénéficié massivement de la mort de Kennedy.

Morley a conclu le podcast en prédisant que Trump devrait faire face à une « très forte opposition » de la part de son « appareil de sécurité nationale » en raison de l’influence des « intérêts israéliens » qui ne veulent pas que ce genre de faits soit largement connu.

Morley a raison. Tout porte à croire que c’est précisément ce qui s’est produit ces deux derniers mois.

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