575 juristes mobilisés contre la proposition de loi sur l’euthanasie et ses dangereuses conséquences
Source : medias-presse.info – 16 mai 2025 – Lo Kersauzie
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ls sont 575 juristes à avoir signé une tribune collective publiée par le FigaroVox pour dénoncer la loi sur l’aide à mourir qui « fera de la mort une thérapie parmi d’autres ».
La proposition de loi ouvrant “l’aide à mourir”, déposée, discutée et adoptée en commission des affaires sociales à l’Assemblée nationale le 2 mai 2025, devrait être votée le 27 mai à l’Assemblée nationale.
« Administrer la mort, c’est subvertir le geste médical, en le rendant mortifère »
Ces 575 professionnels du Droit – universitaires, magistrats, avocats, notaires, juristes – l’ont analysée et dénoncent ses effets liberticides à l’encontre des opposants à l’euthanasie et sa souplesse face aux risques de dérive. Ils alertent les Français sur « l’injustice qui consisterait à qualifier la mort de soin, et les graves conséquences qu’un tel bouleversement de notre ordre juridique ne saurait manquer de susciter dans notre société déjà fracturée ».
« En son principe, la proposition de loi ouvrant «l’aide à mourir» constitue une rupture sociale et anthropologique majeure. Le suicide assisté et l’euthanasie deviendraient un «droit» opposable. La vocation des médecins et des infirmiers est de soigner, d’accompagner, de soulager ; non de donner la mort. Ce texte met en péril le caractère irremplaçable et précieux de chaque vie humaine et modifie la perception que la société a du médecin. En effet, administrer la mort, c’est subvertir le geste médical, en le rendant mortifère. »
Qualifier « décédée de mort naturelle la personne dont la mort résulte d’une aide à mourir »
Ces 575 professionnels du Droit relèvent « un amendement orwellien adopté en commission ».
Le terme de « mort » n’est que très peu employé : une seule fois dans l’exposé des motifs, mais aussi dans un amendement orwellien adopté en commission, réputant « décédée de mort naturelle la personne dont la mort résulte d’une aide à mourir »
En outre, cette légalisation du «suicide assisté» interroge quant aux contours de l’assistance à personne en danger. Du reste, si la volonté de mourir devient cardinale, au nom de quoi pourrait-on continuer à s’opposer au suicide tout court ? Qu’adviendra-t-il, demain, du délit de provocation au suicide (actuellement puni de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende aux termes de l’art. 223-13 du Code pénal) ? Pis, deviendrait-on soi-même fautif en tentant de sauver un candidat au suicide (quelqu’un se jetant d’un pont), au prétexte que l’on ferait obstacle à l’accomplissement de sa volonté ? Il existe ici une aporie majeure. Et parce qu’il sera avalisé par l’État, ce choix de mourir nous concernera tous.
Nos législateurs sont si conscients de l’injustice de leur proposition qu’ils n’osent nommer ce dont ils parlent. Le terme de «mort» n’est que très peu employé : une seule fois dans l’exposé des motifs, mais aussi dans un amendement orwellien adopté en commission, réputant «décédée de mort naturelle la personne dont la mort résulte d’une aide à mourir» ! Quant aux expressions de «suicide» ou d’«euthanasie», réputées effrayantes, elles sont absentes. C’est à pas feutrés que se prépare l’administration de la mort. Mort qui, pourtant, devient une option «thérapeutique» parmi d’autres.
Clause de conscience déniée aux pharmaciens
Ces 575 professionnels du Droit évoquent la clause de conscience, accordée aux médecins mais refusée aux pharmaciens.
Certes, en l’état du texte, les médecins ne seraient pas forcés de pratiquer l’euthanasie, l’objection de conscience leur étant garantie (aux termes de l’article 14, qui oblige néanmoins le médecin objecteur à orienter le patient vers un médecin pratiquant l’euthanasie). Néanmoins, cette clause de conscience est déniée aux pharmaciens. Concrètement, un pharmacien serait forcé de préparer la substance létale pour un patient. Applaudis il y a peu pour leur dévouement, certains professionnels de santé seront donc privés d’une liberté essentielle dans un État de droit : la liberté de conscience.
Euthanasier demain des Français parce qu’ils sont diabétiques ?
Ces 575 professionnels du Droit notent les dérives rendues possibles par un tel texte de loi.
Quant aux conditions d’accès d’abord (article 4) : pourra être euthanasié un Français majeur souffrant d’une «affection grave et incurable, qui engage le pronostic vital, en phase terminale ou avancée». Or une maladie telle que le diabète entre dans le champ de cette définition. Les dérives sont donc immédiatement perceptibles. Par ailleurs, en commission, un amendement tendant à interdire le recours à l’euthanasie ou au suicide assisté aux personnes déficientes intellectuellement a été tout simplement rejeté.
En cas d’abus ? Debout les morts !
Le texte se distingue en outre par le peu de rigueur entourant les modalités de contrôle des euthanasies et suicides assistés. Ubuesque, l’article 12 de la proposition de loi dispose ainsi que «la décision du médecin se prononçant sur la demande d’aide à mourir ne peut être contestée que par la personne ayant formé cette demande, devant la juridiction administrative, selon les dispositions de droit commun». Attend-on que le patient décédé aille ester en justice post-mortem ? D’autant que la commission des affaires sociales a rejeté un amendement tendant à ce que la demande d’euthanasie soit exprimée par écrit. De même, l’article 15 institue un contrôle assumé par une «commission de contrôle et d’évaluation». Mais ce contrôle est réalisé a posteriori, c’est-à-dire après l’administration de la mort. Espère-t-on que cette commission puisse ressusciter les morts ? En pratique il n’y a aucun garde-fou.
Alerter sur «les conséquences médicales de l’acte» – c’est-à-dire sur la mort – serait constitutif d’un délit d’entrave
Ces 575 professionnels du Droit s’inquiètent de l’article 17 de la proposition de loi qui institue un délit d’entrave particulièrement répressif (un an d’emprisonnement, 15 000 euros d’amende).
Juristes, nous sommes particulièrement inquiets à la lecture de l’article 17 de la proposition de loi («Dispositions pénales»). Cet article institue un délit d’entrave (adopté en commission). Celui-ci se distingue par son caractère répressif (un an d’emprisonnement, 15 000 euros d’amende). Surtout, le délit d’entrave est fort largement entendu : «est puni […] le fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher de pratiquer ou de s’informer sur l’aide à mourir par tout moyen, y compris par voie électronique ou en ligne, notamment par la diffusion ou la transmission d’allégations ou d’indications de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif, sur les caractéristiques ou les conséquences médicales de l’aide à mourir». Concrètement, alerter sur «les conséquences médicales de l’acte» – c’est-à-dire sur la mort – serait constitutif d’un délit d’entrave. Demain, sera-t-on condamné pour avoir osé rappeler que l’euthanasie constitue une mort provoquée ? Ou pour avoir voulu dissuader un être aimé ?
Preuve du déséquilibre de ce texte idéologique et liberticide, le délit d’incitation au suicide assisté est, quant à lui, absent du texte. Proposée par un amendement, son introduction a été rejetée en commission. Preuve supplémentaire d’un libéralisme à géométrie variable, la liberté d’expression ne devrait jouer in fine qu’en faveur des partisans zélés de «l’aide à mourir». Ce texte s’inscrit dans un contexte plus large. Depuis une vingtaine d’années, des pays voisins ont ouvert ce «droit à mourir». Légalisée en Belgique depuis 2002, l’euthanasie a ensuite été ouverte aux mineurs (2014). Peuvent y recourir les personnes atteintes de «souffrance physique ou psychique», de sorte que l’on observe une croissance des euthanasies de personnes dépressives. Le texte français emboîte d’ailleurs le pas à nos voisins belges, la «souffrance psychologique» étant prévue à l’article 4.
« Quid, après-demain, de la vie jugée improductive ou trop coûteuse ? »
Ces 575 professionnels du Droit soulignent que notre droit ne peut considérer que la vie serait d’une valeur relative, car elle est la condition de tous les autres biens.
Demain, la vie abîmée ou souffrante pourra être supprimée. Quid, après-demain, de la vie jugée improductive ou trop coûteuse ? L’ouverture de ce «droit» constitue ainsi une profonde et irréparable injustice. La cohésion de la société et la dignité de toute personne en sortiraient meurtries. Notre droit ne peut considérer que la vie serait d’une valeur relative, car elle est la condition de tous les autres biens. Professionnels du droit, attachés à la mesure et à la prudence, défenseurs des plus vulnérables et de la dignité intrinsèque de chaque être humain, il est de notre devoir d’alerter nos concitoyens devant l’ouverture de cette «aide à mourir», dangereuse à tous égards et porteuse d’abus. Plutôt que d’ouvrir la boîte de Pandore, aidons les médecins à demeurer fidèles au serment d’Hippocrate : «je ne provoquerai jamais la mort délibérément ».
Et ces 575 professionnels du Droit de conclure qu’il faut donner aux médecins les moyens de soigner et de soulager les souffrances, et contribuer à la construction d’une société qui porte de l’attention et du soin à ses membres les plus fragiles.
Les relations sexuelles n’ayant plus été réglementées par LA RELIGION NATURELLE depuis bien longtemps (ici nous ne parlons pas des religions), la licence masculine, dès lors, entraîna un accroissement anarchique de la population mondiale.
Ainsi, en cette Fin de Cycle (ou Fin d’un Monde), l’explosion démographique planétaire inédite du XXème siècle a vu la population mondiale multipliée par 2,4, et passée de 2.5 milliards d’habitants en 1950, à 6 milliards en 1999 ; elle est de plus de 8 milliards en 2023.
Robert McNamara, ancien secrétaire d’État à la Défense des États-Unis d’Amérique (celui qui ordonna le bombardement massif du Vietnam) et ancien président de la Banque Mondiale (qui imposa aux pays dits « en voie de développement » l’utilisation de moyens contraceptifs comme condition sine qua non pour obtenir des aides financières), membre également du « Council on Foreign Relations » (CFR), de la Commission « Trilatérale », du « groupe Bilderberg » et du « Lucis Trust », puissante association reconnue par l’ONU, et dont dépendent les mouvements pseudo spiritualistes du « New Age », déclarera : « On doit prendre des mesures draconiennes de réduction démographique contre la volonté des populations… Pour réduire la population terrestre il faut augmenter le nombre de décès et diminuer le nombre de naissances… Cela aura lieu, soit par le biais de mesures humaines soit par un coup d’arrêt malthusien ».
Ainsi se développera, s’intensifiera et se banalisera l’usage des contraceptifs, des avortements, de la stérilisation et peut-être, bientôt, de l’euthanasie. Et pourquoi ne pas, dans le même temps, augmenter la souffrance des gens et les pousser au désespoir et au suicide, encourager la sodomie, défendre la pédophilie, provoquer des famines, des épidémies, voire même des pandémies fictives qui justifieraient un empoisonnement médical « scientifiquement correct », ou bien encore, comme tous les grands « bouchers » de l’histoire, déclencher des guerres ici où là, des conflits mondiaux… nucléaires… apocalyptiques ?
Aussi, pour ce genre d’individu, la société c’est le malheur, c’est la misère, le néant, la mort ; ils la veulent ainsi.
Nous, nous la voulons autrement. Nous voulons la vie et tout l’épanouissement de l’être.
En parlant d’euthanasie, certains imbéciles parlent même d’ « euthanasier la mort ». À ce sujet, rappelons les propos délirants de l’un des prosélytes du transhumanisme en France, Laurent Alexandre, propos parus dans « Le Monde » du 03/11/2015 : « Dieu n’existe pas encore : il sera l’homme de demain, doté de pouvoirs quasi-infinis grâce aux nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives. L’homme va réaliser ce que seuls les dieux étaient supposés pouvoir faire : créer la vie, modifier notre génome, reprogrammer notre cerveau et euthanasier la mort. »
Alors, après l’adhésion satisfaite d’une myriade de « fidèles », tout d’abord soi-disant « libérés », puis « branchés », ensuite « câblés », et aujourd’hui « connectés », voici venu le temps des « transhumanisés » ?
NB : Pour achever l’éclatement de la famille, du système d’éducation, donc de la Société en général, il est primordial d’encourager la « Liberté Sexuelle » à tous les échelons de la Société Occidentale… Il faut réduire l’individu, donc les masses, à l’obsession de satisfaire leurs instincts primaires par tous les moyens possibles. Nous savons que cette étape représente le point culminant par lequel toute Société finira par s’effondrer sur elle-même. N’en a-t-il pas été ainsi de l’Empire Romain à son apogée, et de toutes civilisations semblables à travers l’histoire ?… Par des hommes de Science et des laboratoires financés par nos Loges, nous avons réussi à faire mettre au point un procédé chimique qui révolutionnera toutes les Sociétés Occidentales, et reléguera aux oubliettes pour toujours, les principes moraux et religieux Judéo-Chrétiens. Ce procédé, sous forme de pilule, ouvrira la voie toute grande à la « Liberté Sexuelle » sans conséquences, et poussera les « Femmes » des Nations à vouloir briser avec ce qui sera alors perçu comme étant le joug du passé (l’esclavage des femmes soumises à l’homme et à la famille traditionnelle Judéo-Chrétienne)… Jadis « Centre et pivot de la cellule familiale », la femme moderne, maintenant en tant qu’individu indépendant, voudra briser avec son rôle traditionnel, se détacher de la famille, et mener sa vie selon ses propres aspirations personnelles. Rien de plus naturel, nous le savons, mais là où nous interviendrons fortement, ce sera d’infiltrer tous les nouveaux « Mouvements de Contestation Féminins » en poussant leur logique jusqu’à ses extrêmes limites de conséquence (l’éclatement définitif de la famille traditionnelle et de la Société Judéo-Chrétienne)… Cette porte ouverte pour l’encouragement à la « Liberté sexuelle », au « Divorce », à « l’Avortement » sur demande, à la reconnaissance légale des diverses formes d’homosexualité nous aidera à modifier en profondeur les bases historiques du « Droit Légal » des Sociétés. Elle sera un atout majeur pour pousser l’ensemble des individus à un relâchement général des mœurs ; pour diviser les individus les uns par rapport aux autres, selon leur instinct et leurs intérêts propres ; pour détruire l’avenir de la jeunesse en la poussant aux expériences néfastes de la sexualité hâtive et de l’avortement ; et pour briser moralement les générations futures en les poussant à l’alcoolisme, aux drogues diverses, et au suicide. Décevons la jeunesse des Nations en lui montant ses parents comme étant irresponsables, irréligieux, immoraux ; ne cherchant, en définitive, que le plaisir, l’évasion et la satisfaction effrénée de leurs instincts au prix du mensonge, de l’hypocrisie et de la trahison. Faisons du divorce et de l’avortement une nouvelle coutume sociale acceptée par tous. Poussons-la ainsi à la criminalité sous toutes ses formes, et à se réfugier en groupes distincts, hors d’atteinte du milieu familial qu’elle percevra, inévitablement, comme étant une menace pour sa propre survie.
Pour rappel, l’année 2017 c’est 420 millions de pages « porno » sur internet, 4.2 millions de sites Web « porno », 68 millions de requêtes « porno » dans les moteurs de recherches chaque jour, et 116 000 sur la pornographie infantile.
2017, c’est aussi 3 milliards d’internautes ayant visité des sites « porno ». 25% de toutes les requêtes des moteurs de recherche était en relation avec la pornographie, et le terme le plus recherché était le très sobre et implicite « sex » ou « sexe » en français.
En France, en 2022, c’est 2,3 millions de mineurs qui, chaque mois, fréquentent des sites pornographiques ; un chiffre en augmentation chaque année. Dès 12 ans, plus de la moitié des garçons se rend en moyenne chaque mois sur ces sites, ils sont près des deux tiers à s’y rendre entre 16 et 17 ans. En moyenne, 12% de l’audience des sites adultes est réalisée par les mineurs.
Soulignons qu’à elle seule, la production américaine de « porno » rapporte près de 3 milliards de dollars par an.
LA CHUTE ? : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/psychologieetloidessexes.html