Réunion du Bilderberg : dépopulation et migration
Source : medias-presse.info – 19 juin 2025 – Francesca de Villasmundo
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La 71e réunion du très select et secret groupe du Bilderberg s’est tenue du 12 au 15 juin dernier au Grand Hotel de Stockholm, en Suède. Parmi les thèmes abordés, le sujet Dépopulation et Migration.
Gabriel Attal et Edouard Philippe au Bilderberg pour parler dépopulation et migration
Loin des caméras, à huit clos, avec interdiction de dévoiler à l’extérieur le contenu des discussions, 130 dirigeants politiques, financiers, patrons du secteur technologique et personnalités des médias les plus influents au monde se sont réunis à Stockholm pour la 71e réunion du Bilderberg. Parmi les participants, citons, Albert Bourla, PDG de Pfizer, dont l’entreprise a largement profité d’une pandémie mondiale, et qui semble désormais déterminé à exploiter nos données de santé pour « personnaliser les médicaments grâce à l’IA », les titans de la Silicon Valley, les grands prêtres de Big Pharma, Alex Karp et Peter Thiel de Palantir, entreprise issue des agences de renseignement, Wes Streeting, le ministre britannique de la Santé, le poupon de la macronie et ancien Premier ministre français, Gabriel Attal, et son prédécesseur à ce poste, Edouard Philippe.
Comme toutes les années passées, le forum est entouré de secret, fonctionnant selon la règle de Chatham House, les participants y assistant à titre privé. Mais contrairement aux années précédentes, l’ordre du jour a été rendu public. Parmi les 13 sujets de discussion assez conventionnels pour un tel groupe mondialiste, Relations transatlantiques, Ukraine, Économie américaine, Europe, Moyen-Orient, Axe autoritaire, Innovation et résilience de la défense, IA et dissuasion et sécurité nationale, Prolifération, Géopolitique de l’énergie et des minéraux critiques, l’un d’eux ressort par les deux thèmes accouplés, comme pour bien montrer qu’ils vont si bien ensemble : Dépeuplement et Migration.
Ce terme de dépopulation suggère une réduction active ou intentionnelle des effectifs de population par l’élite mondiale
Ce terme de dépopulation suggère une réduction active ou intentionnelle des effectifs de population que ce soit par une baisse des taux de natalité, des stratégies migratoires ou des moyens plus agressifs. Étonnement, il fait écho à la fameuse « théorie complotiste » énonçant une volonté de réduction arbitraire de la population mondiale par les élites globalistes.
Serait-ce à dire que les « dirigeants » mondiaux ne tiennent plus à cacher leur agenda anti-humain ? Le simple fait que le dépeuplement ait été nommé de manière aussi explicite le laisse penser ; et vient corroborer l’analyse des voix libres scientifiques, philosophiques, politiques, qui ont dénoncé et dénoncent encore la ‘pandémie’ covid et ses mesures de confinement, les obligations vaccinales via les injections géniques à ARNm et les discours de santé publique, qui ont eu des effets démographiques mesurables, en particulier chez les personnes âgées et vulnérables, et sur la fertilité et l’espérance de vie des jeunes, comme un des stratagèmes adoptés pour réduire le nombre d’humains sur terre.
Les « dirigeants » mondiaux ne tiennent plus à cacher leur agenda anti-humain
Accouplé à la dépopulation, les membres du Bilderberg ont traité de la « migration », de ses bénéfices, contrepoids économique à cette dépopulation dans la sphère occidentale. « Si l’on compare ce phénomène à celui de « dépeuplement », l’implication est claire : les décideurs politiques pourraient penser en termes de contrôle, de rééquilibrage et de redistribution démographiques, souvent sans le consentement du public » souligne un commentateur des affaires internationales, John Zachary.
Également au menu de toutes ces discussions, notons la volonté par les membres du Bilderberg de réduire la consommation de viande, de promouvoir la viande synthétique cultivée en laboratoire et de normaliser les protéines d’insectes, de développer la centralisation de l’autorité – entre leurs mains, bien évidemment-, la gouvernance technocratique qui va de pair avec la disparition progressive et accélérée des souverainetés nationales en faveur d’un establishment mondial, grâce à l’IA et au crédit social.
En clair, leur feuille de route, secrète, prépare à l’humanité un futur dystopique, autre que bienveillant, auprès de qui le 1984 de George Orwell fera figure de petit joueur.
« Bilderberg Origins »
Au début de 1954, Joseph Retinger, un socialiste polonais basé à Londres, membre de la « Round Table », promoteur de l’Atlantic Union Movement (d’où sortiront l’Institut Atlantique et l’OTAN), et proche collaborateur de la « Fabian Society », proposa à ses amis l’idée d’organiser des réunions de personnalités influentes en Europe et en Amérique pour leur donner l’occasion de discuter et de chercher des solutions aux problèmes d’actualité. C’est en mai 1954 que se tint la première conférence de la « Fabian Society » sous la présidence du prince Bernhard des Pays-Bas. Ce fut une réussite. Dès lors, les réunions devinrent annuelles et prirent le nom de « groupe Bilderberg », en relation avec le nom de l’hôtel d’Oosterbeek (Pays-Bas) dans lequel se déroula la première conférence de ce lobby.
Toujours à propos de Joseph Retinger, ajoutons qu’il était un grand ami de Sean Mac Bride (prix Nobel et prix Lénine de la Paix) qui participa à la création de l’OCDE, et qui fut le fondateur de « Amnesty International » (le thème de la convention des droits de l’homme, prélude à la fondation d’Amnesty International, fut popularisée par le socialiste Ernst Bevin, ancien président de la « Society for Socialist Inquiry and propaganda » et membre influent de la « Fabian Society »).
En ce qui concerne « Bilderberg », David Rockefeller, dans ses Mémoires (« Memoirs », pp. 410-411), écrit que « les réunions de Bilderberg doivent susciter une vision apocalyptique de banquiers internationaux tout-puissants qui complotent avec des fonctionnaires peu scrupuleux pour imposer des stratagèmes rusés à un monde ignorant et méfiant ». Une mission plutôt réussie !
Aussi important soit-il, le « groupe Bilderberg » n’est pas au sommet de la structure du pouvoir international qui travaille en coulisse pour la domination du monde. Cette place est réservée à d’autres organisations semi secrètes comme le CFR (Council on Foreign Relations), la « Commission Trilatérale », fondée en 1973 par David Rockefeller, la « Round Table », le « Royal Institut of International Affair » (R.I.I.A.) plus connu sous le nom de « Chatham House » (certains disent plutôt « Shatan house »), ainsi que la très discrète « Pilgrim’s Society », voire la très secrète organisation internationale mondialiste dite L’ORDRE, plus connue depuis 1933 sous l’appellation étasunienne de société « Skull and Bones » (émanation de la société secrète allemande le « Chapitre 322 » importé aux U.S.A. au XIXème siècle), dont la jumelle britannique est nommée LE GROUPE.
Yann Moncomble nous fait remarquer « les étranges alliances entre le CFR, la « Trilatérale » et les dirigeants du Kremlin… mais, ajoute-t-il, le public doit ignorer cet état de fait. Il faut qu’il continue de croire à l’opposition farouche Communisme-Capitalisme. » (La Trilatérale et les secrets du mondialisme). À la fin des années 90, l’ex-président et co-fondateur de la « Trilatérale » avec D. Rockefeller, Zbigniew Brzezinsky, déclarait à la revue Encounter : « un moment arrivera où il sera possible d’exercer une surveillance sur chacun des citoyens du monde entier » (Proximo Milenio, n°42, décembre 1996, pp. 56-60).
NB : La « Fabian Society » ou « Société Fabienne »
Le « fabianisme », explique G. Boulianne, « est un mouvement radical basé à Londres dans le but de renverser l’ordre existant et d’établir un gouvernement mondial socialiste contrôlé par ses dirigeants et par les intérêts financiers qui leur sont associés. ».
Précisons tout de suite que le nom « FABIAN » choisi pour cette organisation provient du nom du général romain Quitus FABIUS Maximus (nom porté par les « Fabii », membres de la gens « Fabia » de la Rome antique). C’est lui qui, au IIème siècle avant notre ère, vint en Gaule et tailla en pièces les tribus confédérées d’Arvernie qui luttaient pour l’indépendance gauloise et contre l’invasion romaine. Ce nom est aussi une indication précieuse sur la méthode ou la tactique adoptée par cette « Organisation » : à l’instar de son ancêtre, le général romain Quintus Fabius Maximus Verrucosus, qui avait comme surnom « Cunctator » (le Temporisateur) dans sa lutte contre Hannibal, les « Fabiens » se déclarent partisans de la tactique d’étude et d’attente afin de frapper fort au moment choisi (rappelons en passant, que les Templiers furent supprimés brusquement de l’échiquier politique au moment où ils s’y attendaient le moins).
Aussi, pour les hommes de la « Fabian Society », la réorganisation de la société sur des bases socialistes devait s’établir selon le même modèle : une pénétration lente, patiente et discrète, d’en haut, à travers la fondation d’écoles et d’universités qui forgeraient les futurs cadres des États, des administrations publiques et privées, des industries, en un mot les technocrates.
Un historien « insider » (« de l’intérieur ») de la « Fabian Society », Harry W. Laidler, qui au début du XXème siècle contribua à créer aux U.S.A., grâce à la collaboration de l’écrivain Upton Sinclair, de Jack London et d’autres, des « noyaux Fabiens » d’où sortit l’administration Roosevelt et les gouvernements suivants, a écrit dans son « Histoire du socialisme » : « Le socialisme Fabien estime que la transition (inéluctable) du capitalisme vers le socialisme doit s’effectuer graduellement. Il prévoit la socialisation de l’industrie au moyen d’agences politiques et économiques bien contrôlées ; les classes moyennes sont, au besoin, le meilleur vecteur pour introduire et développer la technique d’une administration destinée à un nouvel ordre social… »
En 1941, le président de la Fabian Society (il le fut à plusieurs reprises de 1939 à 1957) George Douglas H. Cole (1889-1959), professeur de théorie sociale et politique à Oxford, reprenait ce thème en soutenant l’équivalence de toutes les formes de socialisme pour réaliser à l’échelle mondiale le « nouvel ordre Fabien », en utilisant dans ce but : « aussi bien les partis sociaux-démocrates, les travaillistes et d’autres d’Europe et du Nouveau Monde, que le communisme en Russie, ou divers groupes minoritaires ailleurs, du moment qu’entre eux il n’y a aucune différence d’objectif mais seulement de méthodes. » (Pierre Faillant de Villemarest, « Nomenklature mondialiste », dossier « Socialisme et Sociétés Fabiennes »)
Et le politologue français Pierre Faillant de Villemarest, citant des sources originales : « Le dogme Fabien, lit-on dans les publications internes de Londres, est de rester en même temps l’inspirateur de tous les socialismes et d’être toujours présent à gauche, au centre et à droite. » (« La lettre d’information », n°3/1991).
Sur l’équivalence des diverses formes de socialisme, il est intéressant de noter ce que déclarait en 1971 dans le « New York Times », Walter Lippmann, bras droit du « Colonel » House, membre éminent de sociétés de la zone du POUVOIR comme la « Pilgrims », la « Round Table », la « Fabian Society », directeur du C.F.R., c’est-à-dire le « Council on Foreign Relations » (l’Institut américain pour les Affaires Internationales, véritable « gouvernement de l’ombre » des États-Unis), de 1932 à 1939, président du Harvard Socialist Group, journaliste au « New York Herald ». En 1971 il affirmait dans les colonnes du « New York Times » : « Tant qu’un gouvernement mondial ne sera pas possible, il s’agira de créer un socialisme diversifié. »
Aussi, que furent le fascisme ou le nazisme, sinon des socialismes nationaux, qui se disaient opposés au communisme, socialisme international par antonomase ? Le socialisme « Fabien » à vocation technocratique était, par contre, et est toujours réservé aux démocrates, et il convient à un gouvernement mondial de la Haute Finance, comme cela fut publiquement explicité, encore en 1932, par la bouche d’un de ses représentants très autorisé, le financier James Paul Warburg : « On doit promouvoir une économie planifiée et socialiste et ensuite l’intégrer dans un système socialiste de dimensions mondiales. ».
Historiquement, rappelons que le socialisme moderne trouve ses origines dans un mouvement féministe incompris à son époque, le « Saint-Simonisme », courant idéologique reposant à l’origine sur la doctrine socio-économique et politique de Claude-Henri de Rouvroy de Saint-Simon (1760-1825). C’est le Communisme des premiers Chrétiens (de Saint-Jean) que ce rénovateur moderne proposa comme un exemple à imiter. Ce magnifique mouvement de réveil féministe dût subir la persécution, comme la subissent tous les grands mouvements de la pensée. Ce mouvement fut repris par Charles Fourier (1772-1837), dans la Phalange, et se fondit dans le fouriérisme qui le modifia, le masculinisa et en fît « le socialisme ». Là encore, nous voyons l’avortement d’un mouvement féministe, et sa transformation au profit de l’homme, comme l’avaient été, 50 ans avant, le grand mouvement de la Révolution française, et 1.500 ans avant celle-ci, le Christianisme.
Pour en revenir à l’enseignement, précisons que la « Fabian Society » s’employa, dans un premier temps, à noyauter les grandes institutions universitaires britanniques en place, c’est-à-dire Oxford et Cambridge. Aussi, dès 1912, « La pénétration des universités d’Oxford et de Cambridge était telle qu’il n’est pas trop osé d’avancer que M. Clifford Allen (président de l’Independant Labour Party) de la section de la « Fabian Society » de Cambridge, était en mesure de mettre sur pied la Fédération des universités socialistes » (A.N. Field Nelson, Socialism Unmasked, p.14).
La même chose se produisit aux États-Unis afin d’avoir la main mise sur les grandes universités américaines, telles Harvard, Columbia, Yale, Princeton ou le M.I.T. (Massachusetts Institute of Technology).
Les membres des « Sociétés secrètes » comprenaient bien le rôle fondamental de l’instruction, capable d’agir d’abord sur les personnalités en formation puis, grâce aux idées communes « imprimées » dans les individus, sur la nation tout entière. La logique des principes transmis par l’école, c’est-à-dire ce conditionnement exercé par les idées communes, se traduisant ensuite en tendances, réflexes et actions de la collectivité tout entière, qui seront toujours plus consolidés et surtout prévisibles.
Aussi, l’entreprise la plus importante des membres de la « Fabian Society », fut la fondation, sous la haute autorité de Sydney Webb (membre fondateur de la « Fabian Society ») de la London School of Economics en 1894. A.N. Field Nelson (« Socialism Unmasked », p.19) écrit que : « Sydney Webb reçut pour cela l’assistance financière de Sir Ernest Cassel, grand financier international et ancien partenaire de Jacob Schiff et Kuhn & Loeb de New York… Lord Haldane, membre éminent de la « Fabian Society » et ami de longue date de Webb servit d’intermédiaire entre la Fabian Society et Sir Cassel. ». A.N. Field Nelson écrit encore que : « le professeur J. H. Morgan, dans la « Quaterly Review de janvier 1929, demandant à Lord Haldane : « À quoi servira exactement ce financement ? », s’entendit répondre : « Notre objectif est de faire de cette institution une plaque tournante pour dresser et former les cadres du futur État socialiste ». ».
Signalons au passage que Louis Dreyfus, homme de médias et principal financeur de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron et George Soros sont d’anciens élèves de cette école. John Fitzgerald Kennedy (JFK) fit également ses études à la London School of Economics sous la direction de Harold J. Lasky, membre important de la « Fabian Society » (il en fut chairman entre 1946 et 1948).
Enfin, rapportons cette déclaration de David Rockefeller, lors de la réunion du Groupe Bilderberg à Baden-Baden, en juin 1991 : « Nous remercions le Washington Post, le New-York Times, Times Magazine et les autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion pendant au moins 40 ans… Il aurait été impossible pour nous de développer notre plan mondial s’il avait été l’objet d’une publicité quelconque pendant ces années-là. Mais le monde est vraiment plus sophistiqué et préparé à marcher vers un Gouvernement Mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est certainement préférable aux décisions nationales qui se pratiquent depuis des siècles ».
Bonus : À propos de la récente guerre d’Irak menée sous l’impulsion de l’Amérique de G.W. Bush et de la Grande-Bretagne de Tony Blair (ancien président de la « Fabian Society »), et souvenons-nous des opérations de pillages et du saccage intégral du musée de Bagdad, organisés « professionnellement », sous la passivité totale des forces américaines (sous leur protection même affirment certains), et de la destruction systématique de tous ses ordinateurs et archives dans lesquels étaient recensées et photographiées toutes les pièces de l’inventaire, ainsi que du vol de la majeure partie des 40 000 manuscrits et de la totalité des quelques 80 000 tablettes de terre cuite recouvertes d’inscriptions cunéiformes… des tablettes sumériennes dont le décryptage commençait à s’avérer fort instructif en ce qui concerne les influences babyloniennes chez les rédacteurs de l’Ancien Testament…
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