GPA et famille : l’évolution du féminisme

Source :reseauinternational.net – 16 octobre 2025 – Maria Poumier

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Gabriel Attal sort du bois, il voudrait bien légaliser le «droit à la GPA». Est-ce bien raisonnable, et bien honnête ? Les féministes renâclent ! Mais il faut bien voir comment on en est arrivé là…

Depuis 1996 (première légalisation de la GPA dans le monde, par l’État israélien, et démarrage foudroyant du commerce international des «mères porteuses» alias utérus sur pattes en location (après celui des cellules reproductives d’hommes et de femmes), embryons, et nouveau-nés fabriqués sur commande, un commerce transnational lancé avec d’énormes campagnes de propagande par les États siamois Israël-USA), on observe la croissance parallèle et symétrique de deux phénomènes :

  • L’essor exponentiel de la GPA, dans le monde entier, porté par des judéo-gays de tous les pays, commercialisé par des agences tentaculaires gérées aussi par des judéo-gays, et une machine de propagande ciblée selon les divers clients potentiels dans chaque pays.
  • Parallèlement, les progrès de la lutte pour l’abolition universelle de la GPA. En septembre 2025, c’est au niveau de l’ONU qu’est adopté l’objectif d’interdiction de la GPA dans le monde entier, ce qui est une belle et réelle avancée.2
  • En gros, trois groupes de réflexion et de pression se retrouvent sur ce front de résistance à la marchandisation du corps humain : religieux croyant à la réalité transcendante de l’âme humaine (toutes confessions confondues, mais à l’avant-garde, les catholiques), juristes, féministes.
Le raisonnement féministe, limites et perspectives

Il y a des nuances et des divergences, dans cet univers, mais un point commun : les féministes répètent leur conviction : un enfant appartient exclusivement à la femme qui l’a porté. Le géniteur n’a rien investi (10 minutes de plaisir à tout casser, un jour comme tant d’autres) dans la grossesse, il est donc hors-sujet.3

Si ce raisonnement suffisait à rendre compte de la réalité, ce qui n’est pas le cas, il obtiendrait l’assentiment général. La GPA est une extension de la prostitution, abusive par définition, dans la mesure où elle constitue un gagne-pain pour des femmes misérables et un investissement lucratif pour les proxénètes que sont les agences, avec d’autres motifs de satisfaction pour clients, avocats, cliniques de fertilité etc. Outre les femmes, les enfants sont tarifés, ils sont l’objet de contrats, comme des biens meubles. Tout le monde rejette instinctivement les abus de pouvoir sur les faibles, sauf quand on le commet soi-même, que l’on soit homme ou femme. Ce qui est monstrueux dans l’essor de la GPA, c’est le viol de la conscience des hommes et des femmes, un viol encouragé, bien souvent consenti, assumé, institutionnalisé, un progrès dans la barbarie partagée.

Remontons la chaîne des tabous brisés par l’Occident, et l’effet des nouveaux contre-tabous

La contraception et l’avortement ont été promus en tant que droits des femmes, sur lesquels les hommes n’avaient pas leur mot à dire, des droits désormais considérés comme sacrés dans les Constitutions de certains pays, et des instances internationales.

• Or ces inventions «civilisationnelles» sont des mines d’or pour l’industrie pharmaceutique et tous ses satellites (recherche «médicale», publicité mensongère, corruption des professionnels de la médecine). Les féministes attaquent souvent le capitalisme et la logique marchande comme apanages du patriarcat. Elles ne le voient pas à l’œuvre dans ces innovations, parce qu’avortement et contraceptifs sont agréés comme outil de dépannages dans l’urgence. Comment ne pas se poser la question du long terme, et des profits pour «le patriarcat ?»

• La promotion de la reproduction artificielle, les «droits reproductifs» et les «droits humains» sont essentiellement dus à la réflexion et à la bio-technologie juive et/ou israélienne, tout autant que les réseaux de commercialisation attenants4. On a découvert en 2022, à l’occasion des efforts de la Cour suprême américaine pour limiter la propagande en faveur de l’avortement, que les grandes institutions juives le considèrent comme un véritable «sacrement juif», et que ce sont elles qui insistent dans le monde entier pour que le droit à l’avortement soit constitutionnalisé, afin que tout retour en arrière soit rendu impossible.5

• 50 ans d’essor de l’avortement légal et de la contraception ont pour résultat la dénatalité, accentuée dans les pays où le féminisme est puissant, et l’affaiblissement psychique des hommes et des femmes : les jeunes fuient ou nient leurs traumatismes, déceptions et défaites dans les relations avec l’autre sexe. Ils se barricadent dans des procrastinations ou refus de leur vocation reproductrice naturelle, et se réfugient dans un narcissisme qui absorbe toutes leurs énergies.

• La vulnérabilité psychique accentuée des hommes et des femmes dans les sociétés les plus permissives en matière de mœurs fait qu’ils sont incapables d’opposer une résistance politique organisée face aux embardées des hommes et des femmes qui relèvent de cultures plus autoritaires, ce qui aggrave leurs souffrances, en particulier par la prise de conscience des incohérences et impasses diverses qu’ils ont laissé s’installer dans nos sociétés.

• L’exemple du viol : les femmes sont plus souvent violées que jadis, en particulier par des étrangers véhiculant et implantant dans les pays riches la brutalité régnant dans leurs pays. Comment l’«empowerment» spectaculaire des femmes, et leurs libertés chèrement conquises, ne les ont-elles pas préparées pour anticiper ce phénomène, s’y préparer et le combattre ?

• Dans les sociétés traditionnelles patriarcales et brutales, s’il y a bien des hommes pratiquant habituellement les abus physiques sur les femmes, il y a la majorité de aussi ceux qui assument leur rôle de protecteurs du «sexe faible» au moins à l’échelle de leur famille. En échange, ils peuvent exiger une certaine loyauté dans le mariage, par exemple, ou d’autres formes de soumission (les hommes féministes des sociétés occidentales ne peuvent plus compter sur la fidélité ce leurs femmes dans la durée ; ils redoutent tellement de se faire dépouiller à l’occasion d’un divorce qui est statistiquement prévisible, qu’ils refusent de devenir pères, pour ne pas avoir à payer de pension alimentaire pendant plus de vingt ans, une sorte de peine interminable à purger). Mais en accompagnant les filles et femmes de leur entourage dans leurs déplacements (ou en les cloîtrant peu ou prou), les hommes de culture traditionnelle les protègent efficacement contre les attitudes «déplacées».

Désormais, les femmes occidentales raisonnant sur le mode féministe se retrouvent de plus en plus seules, astreintes à de multiples obligations dans l’espace public, et doivent se payer des cours d’arts martiaux pour faire valoir leurs droits à l’intégrité physique. Était-ce un résultat souhaitable ? Les féministes n’auraient-elles pas dû arrêter la machine immigrationniste dès le départ ? Ou bien regrettent-elles de ne pas encore avoir réussi à imposer la castration des mâles sauvages, si difficiles à domestiquer ? En tout cas, elles se sentent le dos au mur, et ne savent pas quoi dire, on les entend juste couiner, telles des souris prises au piège. Elles qui se croyaient des femmes libres…

Avec la GPA, les contradictions du féminisme explosent

Et la souffrance des femmes, des enfants voire des hommes se corse.

Les féministes permettent à des lobbys «LGBT» d’associer les lesbiennes aux revendications des gays, ce qui est contradictoire, les femmes lesbiennes se trouvant de fait associés à la prédation exercée sur les femmes pauvres encouragées à servir de «mères porteuses» s’engageant par contrat à abandonner leur enfant.

Les féministes disent souvent se battre pour l’égalité des sexes, revendiquent l’accès à la PMA sans limite pour elles-mêmes, mais refusent l’aide à la procréation artificielle pour les hommes (la GPA). Elles invoquent les droits de l’enfant – marchandise pour réclamer l’interdiction de la GPA, mais jamais pour les enfants privés de père par la PMA, aux frais de l’État, dans les pays occidentaux, c’est-à-dire nés d’un trafic de cellules reproductives humaines aux frais du et de la contribuable6. En fait, la PMA pour toutes est déjà devenue la PMA pour tous, autrement dit la fabrication en série d’embryons qui deviendront des enfants pour le compte d’un «géniteur en série» qui en fait ce qu’il veut : vente de ses spermatozoïdes, élevage prénatal, lebensnbraum avec ou sans reconnaissance de paternité. PMA et GPA permettent à un délire inédit de paternité – perversité de s’épanouir, quelque chose qui ne semble pas gêner les militantes de la PMA pour toutes : les cas de «serial fathers» se multiplient ; cela avait commencé en Grande Bretagne dans les années 19407, puis un autre cas défraya la chronique au Japon8 : Un géniteur peut être un génie dans la commercialisation de ses charmes et spermatozoïdes (le cas du jeune Danois qui est le géniteur de plus de 500 enfants, voire des milliers, et qui a créé une structure pour recruter d’autres hommes vivant de cette prostitution spéciale, dans des pays variés9. Un autre cas récent est celui de Pavel Dourov, le fondateur de telegram : «Dourov se vante d’être un «généreux donneur de sperme», et d’être le père génétique de plus de cent enfants à travers le monde via ses dons à des banques de sperme. Il a annoncé vouloir laisser sa fortune, évaluée à 17 milliards de dollars en 2025, à ses 106 enfants, après son décès. Avec cependant une condition «draconienne» : aucun d’entre eux ne pourra toucher à son héritage avant d’avoir atteint l’âge de 30 ans, et ce à compter du 19 juin 2055».10

Les féministes disent se battre pour la liberté et le bonheur, tant des femmes que des enfants, mais la pratique de l’avortement généralisé produit des désordres psychiques massifs, des regrets et remords s’aggravant au fil du temps, et affectant les enfants rescapés de l’avortement, qui souffrent des névroses complexes typiques chez les survivants de désastres collectifs, catastrophes naturelles, guerres, crimes etc.

Les féministes prétendent «défendre les femmes», mais passent outre toutes les souffrances psychiques non imputables à des hommes ou au patriarcat, mais plutôt au féminisme d’État :

• Ainsi les petites filles à qui on interdira, de fait, de se projeter en tant que futures «matrones», mères de famille honorées et fières de l’être, puisqu’elles sont formées par l’école pour être mises sur le marché du travail et du sexe sans entrave, au détriment de tout équilibre, physique et spirituel, pour elles comme pour leur famille, si elles parviennent à en fonder. Il s’agit d’un viol mental systématique des petites filles prenant le prétexte du féminisme pour s’implanter officiellement, sous couvert de «valeurs démocratiques», de féminisme d’État ou des organes mondialistes qui veulent régimenter la planète et piétiner toute civilisation traditionnelle.

• Les femmes âgées, se retirant généralement malgré elles du marché du travail et du sexe, se retrouvent sans compagnie ni raison de vivre dans leur grand âge. Les hommes âgés connaissent aussi ces souffrances, mais mourant plus jeunes, on peut dire froidement que cela les affecte proportionnellement moins. Après avoir été des «femmes libérées», les femmes n’ont généralement plus de compagnon avec qui partager au moins des devoirs, et les enfants raréfiés font tout ce qu’ils peuvent pour se débarrasser de la cohabitation avec leurs mères déchues. Sans parler des petits-enfants, en voie de disparition, par l’éloignement ou par le «tri sélectif» opéré avant la naissance. Les féministes âgées connaissent encore plus que les autres ces tristesses, mais refusent de regarder en arrière leur part de responsabilité dans les désastres sociétaux.

Des constats provisoires :

• Les féministes officielles refusent d’analyser les changements en cours dans l’équilibre des sexes, dans le nouveau contexte démographique (dénatalité très inquiétante) et géopolitique (migrations de masse, perte de l’identité collective sédimentée dans l’histoire au profit de communautés sectaires indifférentes les unes aux autres)

• Les féministes en général refusent d’analyser leurs erreurs, et l’exploitation par d’autres de ces erreurs (voir le dernier livre d’Elisabeth Badinter, Messieurs, encore un effort11)

• Les féministes malhonnêtes refusent de reconnaître leurs manquements, voire leurs crimes, en tant qu’êtres humains ayant une responsabilité dans le destin de leur pays et de l’humanité

• Les féministes pour le moment refusent d’envisager des solutions communes aux problèmes qui se posent à la fois aux hommes et aux femmes.

• Les féministes honteuses invoquent l’égalité à outrance quand cela les arrange, mais se battent avant tout pour acquérir et conserver des privilèges (en particulier l’impunité devant les tribunaux, selon la logique des LGBT, sorte d’espèce protégée par les lois contre l’homophobie). Leurs raisonnements sont faux et indéfendables dans la mesure où la nature se réserve le choix des terrains et des moments de confrontation pour rappeler qu’il y a une polarité yin-yang dans tout le monde vivant à respecter, impliquant des devoirs communs ou spécifiques qu’on ne peut réduire à une arithmétique «égalitaire» plate et totalitaire.

Ce que nous apprend l’essor de la GPA12

La GPA constitue une réponse à l’infertilité galopante, tant des hommes que des femmes.

La demande croissante de GPA concerne les femmes et les hommes clients, et l’offre également croissante de la part des femmes accablées par la misère, ainsi que de leurs maris, pour mettre en location les utérus disponibles. Il n’est pas réaliste d’imaginer que ce contexte puisse changer à brève échéance. Les guerres à venir vont-elles faire revenir l’instinct de reproduction en force, dans la population aisée des pays occidentaux ?

Mais la pollution générale, et a fortiori celle des armes de destruction massive va encore faire reculer les capacités des nouvelles générations pour la reproduction naturelle. Les écologistes, réputés et réputées féministes, refusent de défendre la famille, comme bastion de la résistance à l’empoisonnement généralisé. Ils et elles s’attristent sur les bébés phoques ou cormorans, moins sur les humains encouragés à accepter la stérilité comme si c’était un fait de nature.

À quel projet dystopique d’envergure correspond la pression commerciale en faveur de la GPA, en tant qu’extension logique de la PMA «pour toutes» ?

  • Morcèlement de la fonction maternelle, au physique et au plan spirituel
  • Effacement de la fonction paternelle, les hommes se trouvant réduits à la fonction de fournisseurs de cellules sexuelles, sans reconnaissance de lignées ni d’héritage biologique, de continuité morale ou de fermeté spirituelle.
  • Mutilation spirituelle des enfants, privés de leurs pères et de leurs mères au sens plein, et conscients de leur venue au monde dans un cadre mercantile, le «désir d’enfant» étant la variable qui leur donne le statut d’acquisition chère et désirable, ou de déchet dans une opération commerciale ratée. En tout cas, leur dignité d’êtres humains à part entière est compromise dès leur naissance : ils ne sont que des produits plus ou moins satisfaisants de la bio-ingénierie.
  • Destruction de la famille comme fondement de la société, remplacée par des erzats révocables à merci, pour remplir les fonctions de fraternité, transmission, parentalité, exemplarité, identité collective assumée. L’imposture élevée au rang de norme de la modernité peut-elle satisfaire qui que ce soit, à part des geôliers et tortionnaires bonimenteurs, ceux qui se réclament des modèles siamois israélo-américains ?
  • Instauration d’une société totalitaire, gérée par des États chargés de faire accepter de gré ou de force un changement de civilisation où l’individu soit entièrement à la merci de différents lobbys, sans rapport avec les aspirations réelles des êtres humains ayant un besoin vital d’échapper à toutes les formes d’asservissement et de mutilation, physique, morale ou spirituelle.
Vers des solutions pragmatiques, tenant compte des intérêts physiologiques et spirituels des hommes, des femmes et des enfants

• La GPA intrafamiliale : de nombreux pays tentent de conserver, de la révolution dans la procréation, seulement les réussites de la bio-technologie, en évacuant le volet commerce international, traite humaine et mise à jour de l’esclavagisme. Ainsi les pays musulmans, l’Iran, des pays chrétiens comme le Brésil et Cuba tentent de légiférer dans le sens de la consolidation de la famille traditionnelle : que la GPA se pratique exclusivement par accord réciproque au sein de la famille élargie, comprenant le couple stable demandeur et le couple stable offrant un prêt d’utérus ; l’intérêt de l’enfant est protégé, dans la mesure où sa filiation réelle n’est pas niée, qu’il s’insère dans la même lignée que ses frères et sœurs, qu’il partage idéalement avec eux grands-parents, aïeux et cousins sur plusieurs générations, consolidant une culture collective qui le protège par sa stabilité. Dans ce schéma, la seule différence avec les pratiques ancestrales de don d’un enfant à naître par sa mère (prolifique) à une autre femme (stérile) de la famille, et de don d’une insémination par pénétration concrète plus ou moins furtive par un proche lorsque le candidat à la paternité ou la candidate à la maternité est stérile, c’est qu’il met en œuvre des adultères à froid entièrement gérées par des professionnels indifférents, sans tendresse partagée, sans attraction sexuée, sans relation sexuelle, mais avec la même dose d’arrière-fond incestueux que dans les aides à la procréation traditionnelles. Les législateurs s’en remettent au médecin de famille et aux spécialistes qui prendront les opérations en main, pour évaluer le degré d’honnêteté de la transaction, et fermeront les yeux sur les abus et arnaques de toute nature qui peuvent se produire au sein d’une famille comme entre étrangers.

• La limite des pratiques intrafamiliales. Le CIAMS a apporté des témoignages poignants sur l’escroquerie régnant aussi dans les tractations familiales, le 4 octobre 2025 à Paris : le marché noir resurgit aussi dans le cadre intrafamilial, quand c’est le seul à être autorisé : «Écoutez les concernées, vérités sur la GPA» abolition.gpa@gmail.com.

• La demande croissante de la part de parents acheteurs continuera à favoriser les opérations commerciales, même si c’est seulement dans le cadre d’un marché noir, si des législations très restrictives se mettent en place, voire des prohibitions. Comme dans les cas où la procréation artificielle est légale, il y aura toujours, à côté des transactions légales, un marché parallèle.

• La demande de GPA légalisée restera forte par ce qu’elle a un argument qui triomphe de tous les freins légaux existants, par exemple en France : une fois qu’un nouveau-né sur commande est livré, il est de son intérêt que lui soit accordé le statut d’enfant adoptif partageant nationalité et foyer de son ou ses acheteurs, ceux-ci contractant des obligations d’éducateurs légitimes envers lui. C’est ainsi que l’insertion de l’enfant dans un marché intercontinental en bonne voie de régulation et de régularisation est à terme garanti, qu’on le veuille ou non, et c’est ainsi que le fabuleux business de la procréation artificielle se trouve de fait protégé. La dose d’éthique introduite dans les transactions se marie, au cas par cas, avec les objectifs commerciaux, en termes de profits gagnant-gagnant pour tous les partenaires. Et les injustices et crimes occasionnées au fil des étapes seront mis sous le tapis, comme des effets secondaires inévitables, mais au demeurant bénins.

Les contrepoids à l’artificialisation croissante de la reproduction, ce qui est envisageable

L’authentique «désir d’enfant», tout comme la soumission aux hasards et lois de la nature poussant chaque espèce vivante à se reproduire, repose sur des dispositions spirituelles, indissociables de la nature humaine.

• Une solution féministe, mais aussi humaniste et applaudie par les croyants de toute obédience consisterait donc à favoriser la reproduction naturelle, qui requiert un couple stable inséré dans un clan transgénérationnel stable. La sagesse féminine doit être un moteur pour ce retour à la morale traditionnelle. La combativité féminine peut être un frein efficace face à la pente facile des abus de pouvoir typiquement masculins, généralement déchaînés dans le monde du dieu business. Mais il y a toujours eu des femmes maquerelles, chefs d’entreprise, conquérantes de parts de marché, ministres de la guerre ou de la propagande…

• Les féministes, si elles veulent vraiment le bien des femmes, ont tout intérêt à mettre une sourdine à certaines revendications d’égalité : l’égalité assassine finira par les envoyer au même titre que les hommes servir de chair à canon dans des guerres injustes et des hommes de pouvoir gâcheront leur vie pour des intérêts qui ne sont pas les leurs, mais ceux d’une caste dirigeante qui se garde bien d’exposer ses propres enfants à des bombardements, à des crimes télécommandés ou d’autres morts prématurées, mais obligatoires pour le bas peuple au nom de «l’égalité entre les sexes»).

• Laissons aux gays leurs sophismes sur «l’infertilité sociale» des homosexuels, et leurs arguties pour revendiquer l’égalité avec les femmes, qui par un privilège naturel mais «indu» selon eux, peuvent enfanter naturellement et généreusement. Il faut dénoncer cette malhonnêteté scandaleuse, il faut traduire en justice les escrocs lgbtistes militants, fers de lance de la nouvelle traite humaine, exerçant un lobbysme intense auprès des responsables politiques.13

• Soulignons les aspects tribaux du marché de la procréation artificielle. Refusons la rhétorique gay en termes de droits humains universels alors qu’il s’agit d’une industrie qui favorise explicitement la reproduction juive certifiée comme telle, et protégée en tant que telle, aux USA et en Israël, mais aussi ailleurs, avec une propagande ciblant tout particulièrement les personnes judéo-compatibles14. Pour les non-juifs, il s’agit simplement d’étendre un marché porteur à des clients que l’on aura incités dans leur jeunesse à la limitation forcenée des naissances, si bien qu’ils s’adresseront aux agences de reproduction artificielle quand ils découvriront tardivement le désir d’enfant, et qu’ils pourront invoquer un problème de stérilité.

• Rappelons que c’est surtout dans leur prime jeunesse, que les femmes mettent au monde les enfants les plus vigoureux, et qui seront donc les plus féconds à leur tour. Il faut donc les encourager, les aider, les câliner, les soutenir, au lieu de les pousser à commettre, en avortant, des auto-viols de leur conscience et de leurs aspirations légitimes.

• Le cynisme du «si je veux, quand je veux». À ce propos, n’oublions pas qu’il y a des féministes qui défendent la GPA, telle la psychanayste Antoinette Fouque, peu regrettée, la franco-judéo-argentine Marcela Yacub, une ex de Dominique Strauss-Khan qui a eu son heure de gloire en publiant un livre pour le traiter publiquement de gros cochon, avec les détails de circonstance, et d’autres moins douées pour vendre leurs «idées» à courte vue, adeptes du «quand je veux si je veux», que les hommes brandissent à leur tour comme une conquête féministe devant valoir aussi pour eux, tous ensemble concourant à la raréfaction de notre progéniture.

• La reconstruction implique de se battre en amont pour faire reculer la pratique de l’avortement, surtout pour les jeunes filles, et donc une alliance plus poussée avec les mouvements religieux, qui font des analyses psychologiques fines sur le long terme, alors que les féministes défendent en général l’avortement comme une «solution finale» simple et économique pour régler un contre-temps, sans plus de conséquence qu’un acte de dentisterie pour soulager une im-patiente.

• Cessons de livrer le fruit de nos entrailles, à raison d’un enfant conçu sur cinq, ou plus (le ratio exceptionnel de la France, championne mondiale de l’avortement), aux avorteurs professionnels désormais protégés par la constitution, qui écouleront les fœtus comme des tissus, des organes ou du sang, soi-disant pour soigner ou pour «la recherche scientifique», concrètement pour les insérer discrètement dans des circuits commerciaux adaptés (principalement produits de beauté et de longévité, pour le moment).

• Rattachons notre combat pour nous réapproprier notre descendance, à celui de notre souveraineté d’êtres humains à part entière : ni incitations à l’avortement, ni légalisation de la GPA, ni prélèvements automatiques d’organes sur les personnes en état de «mort cérébrale» (une situation provisoire induite, jamais naturelle, afin de donner le temps à des équipes spécialisées, pour prélever des organes vendables extirpés du corps d’accidentés, de blessés sur les champs de bataille ou d’autres personnes classées comme moribondes sans retour ni recours d’ailleurs), ni euthanasie permettant aussi la mise en état de mort cérébrale pour le dépeçage en toute légalité, sous prétexte de prolonger la vie d’autres individus, ce qui est déjà officiellement annoncé.15

Conclusion

• les dynamiques ci-dessus ne peuvent triompher qu’avec une totale loyauté envers les hommes, qui doivent être associés à la révolution (ou contre-révolution, le terme importe peu au point où on en est) spirituelle indispensable. Les fondateurs d’institutions humanitaires, comme les hospices pour les pauvres et les blessés de guerre ont toujours compté des femmes intraitables (congrégations religieuses de femmes, Clara Barton, fondatrice de la Croix-rouge aux États-Unis, sainte Mère Teresa à Calcutta16, etc.). Les écrivains engagés pour l’abolition de l’esclavage au XIXe siècle étaient principalement des femmes (Harriet Beecher Stowe, Olympe de Gouges, etc.). Les penseurs et juristes engagés pour l’abolition de la GPA sont des femmes, Sylviane Agasinski, Muriel Fabre-Magnan, Aude Mirkovic, etc) : elles ne se battent pas en tant que féministes, pour renforcer le bastion féministe, mais pour l’humanité, depuis nos grands-parents jusqu’aux arrière-petits-enfants que nous ne verrons pas.

• Dans une société vivante et non pas suicidaire, la fonction paternelle est respectée, parce qu’elle est structurante. On peut la considérer comme le noyau éventuellement abusif du patriarcat, reste qu’une famille encadrée par une autorité paternelle, c’est-à-dire à la fois éducatrice et protectrice, est un formidable rempart contre la maladie mentale qui contamine à grande échelle les nouvelles générations, menaçant particulièrement les pays les plus permissifs en matière de mœurs (les enfants élevés par un seul parent ou un couple homosexuel ont un mal fou à trouver leur équilibre, ce sont le principal gibier des narco-trafiquants, et ils n’arrivent pas à se passer des psys).

Maria Poumier

source : Entre la plume et l’enclume

  1. Auteure de «Marchandiser la vie humaine», éd. Le retour aux sources, et du documentaire «Le fruit de nos entrailles».
  2. https://fr.aleteia.org/2025/10/09/interdiction-de-la-gpa-la-mobilisation-internationale-prend-de-lampleur/
  3. «La confusion entretenue à dessein dans les rôles tenus par les parties à la GPA. En effet, le processus biologique de la grossesse est assuré par la femme enceinte, c’est donc elle qui est la mère biologique. Le commanditaire à l’origine du «don» de sperme a seulement un lien génétique avec le nouveau-né. Étranger à la grossesse, il ne devrait jamais être qualifié de parent biologique». (adresse du groupement féministe CIAMS au CCCH). Même dans le cas où le géniteur élève son enfant au sein d’un couple avec la mère naturelle, les féministes s’acharnent à réduire la marge de manœuvre des pères, suscitant la constitution d’associations de pères se considérant comme discriminés, par les lois et les juges. https://abolition-ms.org/nos-actions-fr/institution-internationales/hcch/lettre-aux-membres-du-groupe-de-travail-de-la-haye-2025-2/
  4. https://reseauinternational.net/le-paradigme-bioethique-israelien/
  5. https://plumenclume.org/blog/827-l-avortement-comme-sacrement-juif
  6. https://www.ohchr.org/sites/default/files/Documents/Issues/Children/SR/Surrogacy/CivilSociety/CIAMS.pdf
  7. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bertold_Wiesner
  8. https://www.nouvelobs.com/societe/20140905.OBS8301/la-folle-usine-a-bebes-d-un-jeune-millionnaire-japonais.html
    https://www.egaliteetreconciliation.fr/La-folle-usine-a-bebes-d-un-jeune-millionnaire-japonais-27707.html
  9. Voir la série documentaire de Netflix «L’homme aux mille enfants» https://www.netflix.com/us-es/title/81653509
  10. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pavel_Dourov
    https://www.financialexpress.com/life/lifestyle-i-dont-know-how-many-children-i-have-says-dubais-richest-man-telegram-founder-pavel-durov-4002932/
  11. https://www.sudouest.fr/societe/egalite-femmes-hommes/etre-mere-n-a-jamais-ete-aussi-difficile-elisabeth-badinter-s-en-prend-aux-reliquats-du-patriarcat-dans-son-dernier-ouvrage-19655575.php
  12. Quel que soit le nom qu’on lui donne, la pratique des «mères porteuses» est interdite en France, condamnée d’abord par la jurisprudence en 1991 [1], au nom du principe de l’indisponibilité de l’état des personnes et du corps humain, puis par la loi en 1994 [2].
  13. https://www.apgl.fr/fr/actualite/politique/des-personnalites-publiques-rejoignent-le-plaidoyer-en-faveur-de-la-gestion-pour-autrui-gpa-un-espoir-renouvele-pour-les-familles-et-les-droits-reproductifs
  14. https://jewishsurrogacy.com/, https://r.search.yahoo.com/fertilityalternatives
    https://www.sefaria.org/sheets/550603?lang=bi
  15. http://reseauinternational.net/le-canada-transforme-son-regime-de-suicide-assiste-en-une-chaine-dapprovisionnement-en-dons-dorganes/
  16. On ne sera pas surpris de découvrir que certains tiennent absolument à répandre l’idée que Mère Teresa était un monstre, entre autres parce qu’elle refusait l’avortement (https://quebecblogue.com/mere-teresa-une-sainte-ou-une-imposture-analyse-des-faits/).

2 pensées sur “GPA et famille : l’évolution du féminisme

  • 19 octobre 2025 à 17 h 23 min
    Permalink

    Féminisme et féminisme
    Les forces agissantes de la Maternité ont créé une humanité droite, docile, disciplinée…. d’abord, jusqu’au débordement des passions de l’homme. Mais, pendant cette époque primitive, quel Paradis était la Terre !… Nulle révolte ! nul mensonge ! nulle rébellion !
    Dans tous les hommes, à moins qu’ils ne soient des monstres, le souvenir maternel a laissé dans l’Âme une impression profonde faite de respect et de tendresse sacrée.
    Si tous les enfants étaient élevés dans la Vérité, il n’y aurait pas d’homme méchant.
    La base légitime et idéale du pouvoir de la Femme réside dans sa nature spirituelle et maternelle. Elle produit l’œuvre de la création. Elle fait naître l’enfant, elle le guide, elle le soutient, elle est la source de la lumière qui l’éclaire.
    En dehors de cette cause idéale, il n’en existe aucune qui légitime la domination du monde. Par la vertu de cette cause naturelle, tout enfant créé bénéficie de la nature bienfaisante maternelle, réelle, vraie, connue.
    Au temps de César, il se trouvait encore à Rome des Dames qui présidaient des réunions littéraires. Les cinq filles de Diodore de Sicile s’étaient toutes consacrées à la poésie. On a déterré dans les fouilles des inscriptions dédiées à des femmes ; deux d’entre elles méritent d’être citées : la première à la louange d’Euphrasine « savante dans les neuf Muses et dans la philosophie » ; la seconde est posée par Vénustus à la mémoire de Sulpicia et de Galbilla, « ses professeurs ». Les anciens auteurs nous ont transmis le nom de Carnificia, qui a composé des églogues latines ; d’Hortensia, célèbre oratrice qui plaida devant le tribunal dans un procès qu’elle gagna ; de Sulpicia, qui écrivit des poésies latines et qui a été louée par Martial et par Sidonius Apollinarius. Dans la famille du poète Ausone, né à Bordeaux dans les Gaules, il y avait des doctoresses : c’étaient Tania, sa mère, et les sœurs de celle-ci, Driades et Hilaire, filles du Druide Arbor. La femme d’Ausone, Sabine, composait des poésies ; elle mourut à 28 ans après avoir initié sa fille dans les études scolaires, ce qui prouve bien qu’à cette époque la science primitive se propageait encore par les femmes.
    L’androcratie établie partout, et qui ne laissait plus que rarement le trône à des femmes, va établir entre tous les hommes, tacitement conjurés, le système de justification employé par tous les usurpateurs, le dénigrement de la victime dont on a violé les droits. C’est ainsi que le régime gynécocratique fut partout déprécié, la valeur des femmes diminuée, leur caractère avili ; tous les moyens que la ruse invente furent employés pour cacher à la postérité les œuvres géniales des grandes femmes du passé. Et combien cela était facile dans un temps où les victimes de ce système n’avaient pas le moyen de réagir et où les puissants seuls faisaient entendre leur voix ! Que l’on songe que, même de nos jours, où les moyens d’information sont si répandus et si rapides, où le Féminisme a partout des sociétés et des publications, les œuvres les plus remarquables des femmes sont ignorées, systématiquement entourées de silence et d’ombre par les hommes qui entraînent avec eux, dans ce système, les femmes faibles dont ils font leurs complices pour étouffer le génie féminin. Et, du reste, les faits que les partisans religieux, politiques ou sociaux ont intérêt à dénaturer en les magnifiant ou en les ravalant, sont extrêmement difficiles à bien établir dans leur réalité. A plus forte raison ceux qui concernent la femme. Il en était déjà ainsi au début de l’ère chrétienne, à propos et dans les pays des évangélistes où les légendes se créaient, s’empilaient et se propageaient avec la précocité et la rapidité que l’absence d’esprit critique et de moyens de contrôle, l’existence de luttes politiques, la faiblesse mentale des masses, leur déchéance nationale, ont partout et toujours déterminées.
    C’est pour empêcher que l’antiquité soit connue que, après avoir brûlé les bibliothèques, on a empêché la publication des livres nouveaux ; et, pour atteindre plus sûrement ce but, on entrava la propagation d’un art déjà connu de temps immémorial en Chine : l’imprimerie.
    De plus, on ne se contenta pas de brûler les bibliothèques pour faire disparaître les traces du vieux monde : en Egypte, on viola les tombeaux pour en extraire les papyrus qu’ils contenaient, et on fit disparaître aussi les corps, restes gênants pour ceux qui avaient changé le sexe des personnages historiques.
    Mais, quels que soient les efforts faits pour détruire les témoignages du passé, il nous en reste, cependant, assez pour le reconstituer dans ses grandes lignes. C’est qu’il est une chose qui n’a pas pu être détruite, ce sont les lois de la psychologie qui nous révèlent la marche de l’évolution humaine. Et les actes de violence accomplis pour étouffer le passé sont des faits qui, à eux seuls, nous donnent plus d’indications sur ce qu’a été l’homme que bien des livres détruits.
    NB : Les mythes disent à tous que les Dieux existent, mais ils ne disent leur nature et leur vertu qu’à ceux qui sont capables de les connaître.
    Quels étaient donc ces premiers instructeurs de l’humanité qui expliquèrent à l’homme la Nature et ses mystères, la vie et ses lois ? La tradition de tous les pays fait remonter cette première science à une « race divine ». Puis, quand vint la religion moderne qui résuma tous les Dieux en un seul, on déclara que « la Révélation vient de Dieu ». Mais ceux qui parlaient ainsi s’appuyaient sur une tradition altérée ; si nous remontons à sa source, nous ne trouvons pas un Dieu, mais des Dieux, et si nous cherchons quel était le secret de leur nature divine, nous devons remonter plus haut encore, et dans ce passé lointain, nous ne trouvons plus des Dieux, mais des Déesses, et forcément nous constatons que c’est cette primitive Divinité, la Déesse, la puissance supérieure (intellectuelle), qui a instruit les hommes. Nous comprenons alors que la source de toute vérité, c’est l’Esprit féminin.
    Précisons que le terme « Déesse » est le nom générique de toutes les femmes supérieures et qui n’indiquait alors que les qualités morales inhérentes au sexe féminin. Pas de surnaturel ; partout les mêmes principes, c’est-à-dire les mêmes commencements, avaient pour base la nature même, encore inviolée. Aussi, rappelons que chez tous les peuples en décadence nous verrons la femme qui a atteint un haut degré d’intellectualité, être l’objet de la persécution des hommes. La « Sorcière » du moyen-âge en est le type immortel.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/faitsettempsoublies.html

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  • 19 octobre 2025 à 17 h 22 min
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    Quand la décadence civilisationnelle a franchi un seuil dans l’étendue et la profondeur de la chute devenue généralisée et qui acccélère en exponentielle inversée sur la fin (On y est !), tout redressement devient impossible avant d’avoir toucher le fond de l’abime dans la confusion mentale et le chaos généralisé…Et le Phénomène, avec ses degrés dans l’ampleur et la profondeur, et ses nuances et différences, concerne aujourd’hui l’ensemble de l’Humanité.

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