L’inexorable ascension des drones

Source : cf2r.org – avril 2021 – Olivier Dujardin

https://cf2r.org/rta/linexorable-ascension-des-drones/

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A moins d’avoir vécu coupé du monde ces dix dernières années, plus personne ne s’étonne de la présence des drones, que ce soit auprès des particuliers, des professionnels ou des armées. Ils sont de plus en plus nombreux, et utilisés pour toujours plus de tâches. Relativement économiques – si l’on met à part la catégorie des drones militaires de plusieurs tonnes, – ils sont assez faciles à piloter et leur emploi est bien plus souple qu’un avion ou un hélicoptère piloté. De plus, ils peuvent être utilisés dans des endroits dangereux sans risquer la moindre vie. Le marché civil des drones est en croissance exponentielle depuis une dizaine d’années et devrait dépasser les 8 milliards de dollars par an à l’horizon 2022, tous marchés confondus.

Le constat est assez identique concernant les drones militaires dont la place sur les théâtres d’opérations ne fait que croître. Les raisons qui ont vu se développer ces appareils pour un usage militaire sont assez similaires à celles du marché civil, sans toutefois offrir des performances supérieures aux moyens traditionnels. En effet, d’une part, aux Etats-Unis, l’avion de renseignement U2, qui devait être remplacé par les drones RQ-4 Global Hawk, est finalement maintenu et modernisé. D’autre part, la demande pour les avions ISR (Intelligence, Surveillance, Reconnaissance) avec équipage reste toujours forte. Pour autant, d’autres paramètres pourraient entrer en jeu et renforcer encore plus le poids des drones dans les opérations militaires au cours des années à venir.

La masse

Bien que la planète n’ait jamais été autant peuplée, paradoxalement les effectifs des armées n’ont jamais été aussi faibles depuis un siècle. Un constat flagrant dans les pays occidentaux mais pas uniquement. La Chine et la Russie ont aussi subi une très grosse déflation de leurs effectifs. Ainsi l’armée américaine comptait-elle plus de 3,5 millions d’hommes en 1953 contre 1,2 millions aujourd’hui. La réduction des effectifs la plus marquée s’étant produite après 1990. Même règle pour l’armée française. De 1 million d’hommes dans les années 1950, on dénombre un peu plus de 200 000 militaires aujourd’hui. Une tendance qui se vérifie pour pratiquement tous les pays du monde, à quelques exceptions près. Même si l’on considère que les militaires d’aujourd’hui sont beaucoup plus efficaces que ceux d’hier en raison de leur équipement, leur formation ou de la technologie, ils n’ont toujours pas le don d’ubiquité.

l est possible de faire le même constat concernant le nombre d’avions, de chars, de navires, etc. En effet, le matériel a connu le même phénomène depuis la chute de l’Union Soviétique. Ces équipements, toujours plus perfectionnés, ont vu leurs coûts exploser au fil du temps, si bien que les États ne peuvent plus en acheter autant qu’avant. Mais, aussi perfectionnés que soient ces matériels, eux non plus n’ont pas le don d’ubiquité. Il devient ainsi compliqué de risquer leur destruction. Observer un raid de saturation de F-35 dans un espace aérien contesté n’est pas pour demain.

Alors que les armées peinent à recruter, que les budgets restent contraints, le besoin de masse se fait cependant sentir compte tenu de l’évolution du contexte géopolitique, comme l’a dit le général Lecointre[1] et comme l’a rappelé la récente étude de l’Institut Montaigne[2]. Le recours aux drones apparaît donc comme un moyen de redonner un peu de masse aux armées en jouant sur la complémentarité des plateformes sans avoir à augmenter significativement les effectifs[3], ni à dépenser des sommes trop importantes en matériel. Cette réflexion est déjà en cours pour l’aviation avec les concepts de Loyal Wingman et de Remote Carrier ainsi que pour la Marine où l’on voit les projets d’USV (Unmanned Surface Vehicle) se multiplier. L’US Navy compte ainsi faire reposer le gros de l’augmentation du nombre de ses navires sur des plateformes autonomes.

Bien sûr, ce même raisonnement peut être inversé dans une optique de diminution des moyens à « capacité égale » comme l’a fait récemment le Premier ministre britannique Boris Johnson : « Les dernières avancées [technologiques] multiplieront la puissance de combat de chaque navire, avion et unité d’infanterie et l’avantage ira aux nations les plus rapides et les plus agiles, pas nécessairement aux plus grandes. (…) Nous devrons agir rapidement pour supprimer ou réduire les capacités moins pertinentes – et cela permettra à notre nouvel investissement de se concentrer sur les technologies qui révolutionneront la guerre, forgeant nos moyens militaires en un seul réseau conçu pour vaincre l’ennemi ». Cet argument a été celui des trente dernières années pour justifier la diminution des moyens des armées. On en constate aujourd’hui les limites.

Capacités de production

Le matériel militaire moderne est particulièrement complexe et les cycles de production sont très longs. Avec un matériel beaucoup plus cher qu’avant, commandé dans des volumes limités, il n’est pas surprenant de voir les capacités industrielles réduites en conséquence. Il faut 24 mois pour sortir un seul avion Rafale et la capacité de production de Dassault se situe autour d’une douzaine d’exemplaires par an. A l’instar du Rafale, beaucoup de matériels militaires modernes (avions, chars, véhicules blindés ou navires de combat) souffrent de ces incompressibles délais. Produire une seule nouvelle unité peut prendre de plusieurs mois à plusieurs années. C’est d’ailleurs le constat fait par le Center for Strategic and International Studies, un Think Tank américain qui a étudié les capacités de production de l’industrie américaine. En la matière, la plus grande puissance du monde seraitincapable de compenser ses pertes, inéluctables, en cas de conflit majeur[4]. On est bien loin de l’effort industriel de la Seconde Guerre mondiale où plus de 800 000 avions militaires de tous types sont sortis d’usine en 5 ans, tous belligérants confondus.

En dehors des modèles les plus imposants (soumis à des rythmes de production similaires à ceux des plateformes pilotées), les drones sont, globalement, plus faciles à fabriquer en masse car ils sont plus petits, demandent moins de matière première et sont moins chers. De fait, en cas de conflit majeur, il serait plus facile de compenser les pertes de drones (terrestres, aériens ou navals) que celles des avions, hélicoptères, chars ou bâtiments de surface. C’est d’autant plus vrai que les drones utilisent beaucoup de technologies issues du civil. De manière plus générale, il est donc possible que les drones soient la seule manière de compenser, en partie et dans les temps, l’attrition du matériel en cas de conflit majeur.

Ressources

La pénurie de ressources naturelles (minerais, énergie, métaux) est un risque sur lequel planchent beaucoup de spécialistes. Elle pourrait être de deux ordres, parfois cumulables. Le premier serait un manqued’approvisionnement causé par des crises géopolitiques, économiques, une épidémie, un boycott etc. Il faut se rappeler que la France importe pratiquement 100% des ressources naturelles qu’elle utilise (pétrole, gaz, charbon, métaux, minerais) et que certains métaux et terres rares ne sont produits qu’en Chine[5].

Le deuxième serait une pénurie dans l’extraction de matières premières[6]. En effet, la demande mondiale ne cesse d’augmenter mais les ressources diminuent. Si, dans l’absolu, il y a encore des réserves théoriques pour plusieursdécennies, toutes ne sont pas immédiatement exploitables voire ne le seront jamais. A titre d’exemple, la richesse du minerai de cuivre exploité est passée de 13% au XVIIIe siècle (jusqu’à 25% en Australie au XIXe siècle) à 0,6% aujourd’hui[7]. Ceci est vrai pour pratiquement tous les métaux, à quelques exceptions près, comme le fer dont la richesse du minerai a peu baissé. Les matières premières sont donc plus difficiles à extraire, demandent plus de moyens, plus d’énergie et des surfaces d’exploitation de plus en plus grandes, ce qui n’est pas sans poser de graves problèmes environnementaux (destruction d’espaces naturels, de surfaces cultivables, pollution…). Outre la quantité de matière produite, se posera aussi celle de son coût qui devra rester compétitif pour l’industrie et les utilisateurs, alors que se profile déjà une montée des prix des matières premières[8]. A ces problématiques de quantité, disponibilité, prix s’ajoutent celles de la dépendance et de l’indisponibilité de certains composants électroniques et les risques de pénurie associés[9] comme cela se produit déjà aujourd’hui.

Autre point, l’efficacité énergétique globale (fraction de l’énergie primaire convertie en énergie utile) a chuté. Elle est passée de 51% en 1950 aux Etats-Unis à 32% en 2019[10]. Parmi les causes figure l’augmentation du poids des véhicules. Dans les armées, les blindés se sont énormément alourdis pour assurer une meilleure protection des équipages et les nouvelles motorisations n’arrivent pas à compenser le surplus de consommation induit. Par exemple, un char M-60 pesait moins de 52 tonnes quand la dernière version du M1 Abrams dépassera les 70 tonnes. Un VAB (Véhicule de l’avant blindé) de 13 tonnes est remplacé par le Griffon de 24,5 tonnes. Même phénomène au niveau des avions de combat qui deviennent de plus en plus gros et lourds. On est ainsi passé du Mirage III, dont la masse maximale au décollage était de 11,7 tonnes, à un programme d’avions de combat du futur dont la masse maximale au décollage dépassera probablement les 40 tonnes. L’impact est considérable en matière de dimensionnement de logistique (qualité et quantité de carburant).

Le recours aux drones est peut-être le (seul ?) moyen pour gérer le risque de pénurie et d’économiser les ressources. Plus petits et plus légers, les drones sont par conséquent plus économiques à produire et à utiliser, sans compter que l’on peut plus facilement avoir recours à des matériaux de substitution comme le bois. Un drone de la classe du Bayraktar TB-2 turc peut se fabriquer avec une structure en bois et de l’entoilage afin d’économiser des matières premières précieuses. Il n’en va évidemment pas de même pour un avion de combat. Même chose pour les drones terrestres qui ne nécessitent pas de blindage aussi épais, ni aussi perfectionné que ceux des plateformes pilotées. Il est aussi possible, qu’au fil du temps la taille et le poids des drones produits diminuent à mesure que la tension sur les approvisionnements augmentera.

Bien entendu, tous les pays ne sont pas exposés de la même manière au risque de pénurie. Les grandes puissances comme les États-Unis, la Chine ou la Russie sont bien moins vulnérables à court ou moyen terme, compte tenu des richesses géologiques dont bénéficient leurs vastes territoires. Néanmoins, ces derniers pourraient aussi avoir à souffrir de quelques restrictions sur certains éléments. A l’heure actuelle, aucun pays n’étant autonome sur l’ensemble des matières premières. De toute manière, leur vulnérabilité n’est en rien comparable à celle des pays européens, extrêmement dépendants de leurs importations de matières premières et de nombreux composants électroniques.

Souplesse et économie d’emploi

L’avantage de l’emploi des drones armés ou des munitions rôdeuses par rapport aux munitions classiques (bombes guidées, roquettes ou obus d’artillerie) est que ces engins assurent eux-mêmes la fonction reconnaissance, surveillance, détection, identification des cibles et, de plus en plus, la destruction. Sans le besoin d’un lourd apport extérieur ISR, ils participent à l’économie générale des moyens (moins de porteurs utilisés, moins de personnel mobilisé, moins de carburant consommé etc.). Moins de moyens mais plus de souplesse par rapport à une mission devant coordonner des capacités ISR et des capacités de frappe. Toutefois, il ne faut pas forcément voir les drones comme les fossoyeurs des autres plateformes car ils ne sont pas comparables en termes de profondeur d’action, sauf à considérer les plus gros drones de l’arsenal militaire comme le RQ-4 Global Hawk américain (prix unitaire, selon les sources, entre 130 et 220 millions de dollars), mais on se rapproche alors des moyens traditionnels. Les drones peuvent aussi être très complémentaires des plateformes pilotées (drones largués par avion par exemple pour leur donner plus d’autonomie). Leur apport se révèlera surtout important à l’échelon tactique, beaucoup moins à un niveau stratégique.

Formation

Les équipements mis en œuvre aujourd’hui font appel à des technologies de plus en plus pointues, ce qui demande des militaires de mieux en mieux formés pour l’utilisation et la maintenance. C’est donc toutes les spécialités qui sont impactées par ce phénomène, que ce soient les soldats devant combattre comme ceux devant assurer le soutien. Cela impose donc d’être de plus en plus exigeant dans le recrutement, ce qui diminue d’autant le volume du réservoir de recrues potentielles. Aujourd’hui, il faut un peu plus de quatre ans pour former un pilote de chasse, après une sélection extrêmement rigoureuse. Si on fait l’analogie avec la Seconde Guerre mondiale, les armées d’aujourd’hui seraient incapables de former à temps des pilotes mais également de compenser les pertes subies. Il faut se rappeler que, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, même soumise à une très forte pénurie de matières premières, la principale difficulté de la Luftwaffe fut le recrutement et la formation en nombre suffisant de pilotes. Les performances des aéronefs allemands étaient très bonnes mais c’est bien la baisse du niveau de formation qui fut, en partie, à l’origine de leur hécatombe à la fin de la guerre. Et pourtant, une plus grande spécialisation des pilotes (combat aérien, attaque au sol, reconnaissance…) simplifiait le cursus de formation. Qu’en serait-il aujourd’hui avec la complexité des avions actuels et le caractère omni rôle de ces plateformes qui impose aux pilotes de l’être également ? Pour s’en convaincre, il suffit de lire le compte rendu de l’accident d’un F-35 en mai 2020 qui montre que même un pilote expérimenté peut se retrouver en difficulté face à la complexité du système[11], alors même qu’il est dans un contexte de vol d’entraînement relativement simple.

Les drones sont donc d’un usage globalement moins exigeant que les plateformes pilotées. Il est bien plus facile de former des opérateurs de drones que des équipages d’avions ou de chars. Cela exige moins de contraintes physiques, intellectuelles et cognitives. C’est d’autant plus vrai que l’automatisation gagne du terrain, permettant d’alléger la charge de travail des opérateurs. De plus, l’intelligence artificielle peut devenir, malgré ses limites[12], une aide précieuse en simplifiant encore un peu plus le processus de mise en œuvre et de traitement des informations. On peut facilement imaginer que la prise en main de tels systèmes se fasse aussi simplement que sur les jeux vidéo dont une bonne partie de la population est aujourd’hui familière, surtout les plus jeunes. Cela réduirait énormément les temps de formation et permettrait de disposer d’un vivier de recrues bien plus grand, moins contraint par les exigences de sélection physique et intellectuelle. En cas de conflit de haute intensité, ce sont des éléments essentiels pour augmenter ses effectifs rapidement et compenser ses pertes.

*

Les drones ne peuvent prétendre remplacer les plateformes pilotées sur l’ensemble du spectre des missions, notamment les plus exigeantes ; cependant, différents facteurs pourraient contraindre l’emploi de ces plateformes, voire même compromettre leur existence sur le long terme. La nature ayant horreur du vide, il est possible que les drones occupent alors cet espace, faute d’alternatives.

Aujourd’hui, les programmes d’armement ne prennent pas assez en compte les cinq paramètres décrits ci-dessus. Les projections sont basées sur le postulat implicite que les ressources et les approvisionnements resteront assurés en quantité et à des prix raisonnables. La notion de pénurie potentielle n’est absolument pas intégrée. Les programmes ne sont pensés que de manière capacitaire. A cet égard, il est possible qu’un programme comme le SCAF ne voit jamais le jour. Au-delà des problèmes industriels, politiques et des incertitudes stratégiques, il est difficile de pouvoir garantir aujourd’hui que les matières premières ou les composants nécessaires seront accessibles à des prix raisonnables à l’horizon 2040.

Les guerres du futur pourraient bien être moins technologiques[13] du fait des vulnérabilités induites par la technologie de nos systèmes et par les contraintes associées. Toutefois, la chute ne sera pas brutale et, dans la décroissance des moyens, les drones sont une alternative pour amortir cette baisse. En d’autres termes, la croissance des drones sera corrélée avec la diminution des moyens traditionnels. Dans la durée, il est possible que des systèmes de défense contre les drones deviennent plus importants que les systèmes anti-aériens classiques car les aéronefs pilotés ainsi que les plus gros drones auront quasiment disparu des cieux (destructions non remplacées ou ressources insuffisantes pour les mettre en œuvre).

Il est hautement regrettable que l’Europe ait manqué le virage des drones[14] car, par rapport aux autres grandes puissances, les pays européens sont les plus exposés à cette décroissance rapide des moyens alors même que les relations internationales se crispent. Il ne faudra pas non plus compter sur les grandes puissances qui, à mesure de la raréfaction des ressources, seront moins enclines à les exporter. On peut déjà prédire que, dans les conflits du futur, les drones, la guerre cyber-électronique et les systèmes anti-drones[15] feront partie des briques essentielles à maîtriser. Sauf à devenir une puissance de second ordre. Malheureusement, les pays européens, et la France en particulier, ont des lacunes importantes dans plusieurs de ces domaines.

Notes:

1] http://www.opex360.com/2019/11/14/general-lecointre-il-faut-des-a-present-nous-interroger-sur-laugmentation-de-la-masse-de-nos-armees/

[2] http://www.opex360.com/2021/02/09/face-a-la-montee-des-perils-linstitut-montaigne-propose-de-revoir-le-format-des-armees-a-la-hausse/

[3] https://www.areion24.news/2021/02/09/drones-de-surface-la-solution-a-la-reduction-des-flottes%e2%80%89/

[4] https://www.meta-defense.fr/2021/01/19/lindustrie-u-s-ne-pourra-pas-remplacer-les-pertes-probables-en-cas-de-conflit-majeur/

[5] Elle assure 70% de la production mondiale de l’ensemble des terres rares.

[6] https://oilprice.com/Energy/Energy-General/Oil-Major-Total-Sees-10-Million-Bpd-Supply-Gap-In-2025.html

[7] https://fr.wikipedia.org/wiki/Extraction_du_cuivre

[8] https://www.lesechos.fr/industrie-services/industrie-lourde/petrole-cuivre-acier-linquietante-envolee-du-prix-des-matieres-premieres-1291097

[9] https://www.challenges.fr/politique/penurie-de-composants-electroniques-l-europe-trop-vulnerable-vis-a-vis-de-l-asie-selon-le-maire_751149

[10] Cf. les travaux de Vaclav Smil.

[11] https://www.youtube.com/watch?v=wy-6oFwp5JA&t=74s (à partir de 20’)

[12] « Applications de l’IA au domaine militaire, perspectives et risques », DSI hors série n°73.

[13] https://cf2r.org/rta/guerre-de-haute-intensite-high-tech-ou-low-tech/

[14] https://www.areion24.news/2021/01/26/munitions-rodeuses-leurope-deja-depassee/

[15] http://www.opex360.com/2021/02/20/lactualisation-legislative-de-la-loi-de-programmation-militaire-prevue-en-2021-naura-pas-lieu/

Une pensée sur “L’inexorable ascension des drones

  • 25 octobre 2022 à 7 h 39 min
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    Je pense que le retard pris par les européens est un avantage pour la paix dans le monde.
    Il serait très dangereux de laisser aux dirigeants actuels un outil militaire trop performant.

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