Les fondations de Soros vont supprimer 40 % de leur personnel après avoir été confiées à son fils
Source : bloomberg.com – 30 juin2023 – Sophie Alexander et Sheridan Prasso
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Traduction : Strategika
L’Open Society comptait plus de 500 employés à la fin de l’année 2021
Le fils du milliardaire, Alex Soros, a été nommé président en décembre.
Open Society Foundations, l’organisation à but non lucratif fondée par le milliardaire George Soros, prévoit de supprimer au moins 40 % de son personnel dans les mois à venir.
L’organisation caritative, qui a confirmé au début du mois que M. Soros, 92 ans, cédait le contrôle à son fils Alex, a déclaré vendredi que son conseil d’administration avait approuvé des « changements significatifs » dans son modèle de fonctionnement. Cela inclut « une réduction substantielle des effectifs d’au moins 40 % au niveau mondial », selon un porte-parole.
Soros a fait don de plus de 32 milliards de dollars à l’organisation, qui comptait plus de 500 employés à la fin de l’année 2021 et qui finance des causes humanitaires et démocratiques allant de la réforme de la justice pénale aux initiatives de lutte contre le changement climatique. Elle contrôle actuellement la majorité des actifs gérés par son family office de 25 milliards de dollars.
« Le conseil d’administration a pour objectif de transformer les opérations à travers le réseau mondial, dans le but de créer une organisation plus souple », indique une déclaration signée par Alexandre Soros et le président de l’organisation à but non lucratif, Mark Malloch-Brown. « Alors qu’Open Society travaille sur ces changements internes, le conseil d’administration reste fermement engagé dans les priorités fondamentales des fondations : la démocratie, les droits de l’homme, la justice climatique et la lutte contre les inégalités.
En 2021, la plus grosse dépense de l’association a été la rémunération des employés. Elle a dépensé près de 72 millions de dollars pour les salaires et 40 millions de dollars pour les avantages sociaux et les régimes de retraite.
Alex Soros, 37 ans, a déclaré qu’il était « plus politique » que son père dans une récente interview accordée au Wall Street Journal. Il a ajouté qu’il était préoccupé par l’éventuelle candidature de Donald Trump à la Maison Blanche. « Même si j’aimerais que l’argent se retire de la politique, tant que l’autre camp le fera, nous devrons le faire aussi », avait-il déclaré au journal.
Alex Soros a récemment rencontré des représentants de l’administration Biden, le leader de la majorité au Sénat, Chuck Schumer, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva et le premier ministre canadien Justin Trudeau pour faire pression sur les questions liées à la fondation familiale, a rapporté le Journal.
Un courriel interne adressé vendredi aux cadres leur a communiqué des ressources et des conseils pour communiquer avec leurs équipes et les soutenir pendant les changements, selon une copie consultée par Bloomberg. Il s’agit notamment de la mise en place d’un « partenaire consultatif sur les personnes et la culture », d’ateliers sur le bien-être en « période d’incertitude » et d’un « espace de solidarité à venir ».
Originaire de Hongrie, George Soros est connu pour son soutien important aux causes libérales et aux politiciens démocrates. Il a longtemps été la cible de la droite. Il a fondé Soros Fund Management et a gagné une fortune en faisant des paris boursiers risqués, notamment un pari tristement célèbre contre la livre sterling. En 2011, il a transformé le fonds en un family office. Sa fondation a dépensé 19,1 milliards de dollars à ce jour.
Charge salariale de 72 millions de dollars pour un peu plus de 500 employés ?! Qu’ont-ils de si extraordinaires, ces employés, pour les payer autant ?
Pincez-moi, je rêve…
Le vieil homme va bientôt se retrouver devant son Juge. Mais son fils a l’air encore pire. Ca promet.
Enfin, à Dieu tout est possible.
La galaxie Soros est peut-être simplement en train de migrer vers d’autres structures moins identifiables… Je ne réjouirai qu’à la mort définitive de ce type, de ses sbires et des métastases qui ont gangrénées la société par le truchement d’entités associatives, étatiques et politiques…