L’alliance du wokisme et du sécessionnisme mènent l’Espagne à l’implosion
Source : revue-elements.com – 27 juillet 2023 – Javier Portella
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Le Parti populaire espagnol, avec son allié Vox, était le grand favori des élections générales en Espagne. Il a certes progressé (pendant que Vox perdait des sièges), mais sans prétendre pouvoir former un gouvernement. L’heure est à l’incertitude. L’Espagne est travaillée par un ensemble de forces nihilistes et sécessionnistes. Elle est peut-être avec la France l’homme malade de l’Europe. Une tribune de Javier Portella.
Alors qu’une partie de l’Europe semble enfin prête à vraiment « s’éveiller » (voilà la Hongrie illibérale de Viktor Orbán ; voilà la Russie de Vladimir Poutine dans sa guerre contre le monde unipolaire ; voilà même l’Allemagne, qui, ô surprise, voit la force et l’attrait de l’AfD grandir jour après jour, y compris dans les régions de l’Ouest). Voilà donc qu’au moment où bien des régions d’Europe centrale et orientale se libèrent de l’emprise du politiquement correct, bien des régions de notre Europe latine s’y livrent pieds et poings liés.
En Italie, par exemple, les espoirs qu’avaient fait naître la victoire de Giorgia Meloni et de son parti Fratelli d’Italia semblent bien morts. Outre sa soumission aux diktats de l’OTAN dans sa guerre contre la Russie par Ukraine interposée, elle semble avoir bel et bien plié bagages sur la question du Grand Remplacement qu’elle considère désormais comme nécessaire et profitable à l’Italie et à l’Europe.
La France, quant à elle, ravagée, il y a quelques semaines à peine, par des émeutes soutenues par les tenants de l’islamo-gauchisme, ne semble pas disposer de l’élan nécessaire pour rassembler les forces populaires, seules capables d’y faire face.
Et maintenant l’Espagne
Vox, le seul parti patriotique digne de ce nom, et dans lequel deux grands courants – l’un libéral, l’autre identitaire – s’affrontent depuis toujours, a vu la tendance identitaire l’emporter (pas encore définitivement, certes) lorsque Santiago Abascal a écarté de la direction du parti des libéraux très en vue. Il en a évidemment découlé que les positions populistes et la défense des intérêts populaires sont désormais mis en avant.
L’impopularité croissante, au sein des classes populaires et moyennes, des « socialistes fuchsia », comme dirait Diego Fusaro ; l’impopularité, autrement dit, du Parti socialiste et de ses alliés de « Sumar », le courant ultra-wolkiste qui a fini par écarter Podemos, ouvrait de grands espoirs pour la victoire, lors des élections législatives de ce dimanche 23 juillet, du Partido Popular et de l’entrée de Vox, fût-elle minoritaire, au sein du gouvernement.
Or, il n’en a rien été. Même avec la trentaine des députés de Vox, le Partido Popular ne parvient pas à la majorité absolue. Face à lui, se dresse un ensemble disparate de députés appartenant aussi bien à l’anti-Espagne qu’à la galaxie « antifasciste » : gauchistes de tout poil assemblés aux différents courants sécessionnistes basques et catalans mus par une franche hostilité à l’Espagne.
Est-ce donc l’impasse ?
Autant dire que l’Espagne est dans une impasse, dont elle ne pourra sortir que par de nouvelles élections aux résultats absolument imprévisibles. Sauf – c’est la pire et la plus cocasse des hypothèses – si les sept députés de Carles Puigdemont, le chef putschiste de la Catalogne, en octobre 2017, condamné par les tribunaux, depuis lors réfugié à… Waterloo, décident d’appuyer finalement le socialiste Pedro Sánchez, qui devrait alors payer un tel soutien au prix le plus fort : la réalisation d’un référendum contraignant en vue du démembrement d’une nation qui, depuis sa naissance comme Hispania romana, est la plus ancienne d’Europe.
Sánchez se prêtera-t-il à un tel jeu ? Tout est possible chez cet individu doué d’une ruse effrontée et d’une envie effrénée de pouvoir personnel. Mais la réponse n’est actuellement pas écrite.
Quoi qu’il en soit, il est clair que les ressentiments que l’Espagne « démocratique » a libérés depuis presque le jour même de sa naissance, en1978, sont en train de produire leurs effets : l’implosion du pays.
Une implosion désirée aussi bien par la vindicte sécessionniste que par l’anéantissement wokiste. Une implosion par laquelle la démocratie et le gauchisme jettent en pâture la figure emblématique de l’ennemi à abattre : l’« homme fasciste ». Entendons : l’homme identitaire, l’homme doté d’une nature et d’un sexe, l’homme pourvu d’une patrie et d’une civilisation. Pour le remplacer par une pulsion de mort susceptible de tout emporter – tant l’Espagne que l’Europe de l’Ouest.
© Photo : Oscar Gonzalez Fuentes – Le leader du Parti Populaire Alberto Nunez Feijoo lors d’un rassemblement pré-électoral à Madrid, le 18 juin 2023, en Espagne. avant les élections législatives anticipées du 23 juillet.
L’implosion suppose une forme de vie. Or comme dit Michelet « on ne peut tuer ce qui est mort ».
C’est aussi l’alliance des zoophiles-pédophiles et des indépendantistes-sorosiens pour gouverner un vieux pays zombi ; la masse s’en tape, elle est à la plage. A la télé on parle des agressions sexuelles par les petits vieux dans les EHPAD. Faut ce qu’il faut.