Un lauréat du prix Nobel de médecine mettait déjà en garde en 2018 contre les graves effets secondaires des vaccins à ARNm

Source : apollo-news.net – 6 octobre 2023 – Larissa Fußer

https://apollo-news.net/medizin-nobelpreistraeger-warnte-bereits-2018-vor-schweren-nebenwirkungen-der-mrna-impfstoffe/

Traduction : Strategika

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Un des deux médecins, qui reçoivent cette année le prix Nobel pour leur contribution au développement des vaccins à ARNm, mettait en garde contre les énormes risques de la technologie ARNm dans un article spécialisé publié en 2018. Fait explosif : les effets secondaires des vaccins déjà mentionnés à l’époque sont également réapparus plus tard avec les vaccins Corona.

Depuis quelques jours, ils sont les stars de l’élite médicale mondiale : la biochimiste hongroise Katalin Karikó et l’immunologue américain Drew Weissman. Lundi, il a été annoncé que les deux scientifiques recevraient cette année le prix Nobel de médecine pour leur travail fondamental dans le développement des vaccins à ARNm. Depuis, on trouve dans les journaux de nombreux portraits émouvants de ces deux scientifiques, dont les recherches n’ont intéressé personne pendant longtemps, jusqu’à ce que la pandémie de Corona ne fasse une grande percée en 2020.

Karikó et Weissman s’étaient rencontrés en 1998 à l’université de Philadelphie et avaient uni leurs forces pour étudier la technologie ARNm. Ils étaient alors confrontés au problème causé par l’administration d’ARNm dans le corps qui provoquait de graves réactions inflammatoires. Les chercheurs auvaient finalement réussi à surmonter cet obstacle en modifiant les composants de l’ARNm de manière à ce que ceux-ci soient mieux tolérés.

Au fil des ans, Karikó et Weissman ont publié de nombreux articles et études scientifiques sur leurs découvertes en matière de technologie ARNm. En les étudiant aujourd’hui, on obtient un aperçu intéressant des obstacles auxquels les chercheurs ont dû faire face lors du développement de vaccins à ARNm. Un article publié en 2018 dans la revue scientifique Nature, dans lequel Weissman est mentionné en tant que co-auteur, contient notamment des informations explosives sur les problèmes de sécurité liés aux vaccins ARNm.

Inflammations et réactions auto-immunes

Sous le point « Considérations et défis thérapeutiques », Weissmann et ses collègues décrivent que les vaccins à ARNm avaient certes obtenus de bons résultats dans l’ensemble lors de différentes études sur l’homme, mais que l’on avait encore des doutes importants quant à leur sécurité. A l’époque, les vaccins ne visaient pas encore la défense contre les coronavirus, mais plutôt d’autres types de virus comme ceux de la grippe ou de la rage.

L’article dit textuellement (traduit de l’anglais) : « Les préoccupations potentielles en matière de sécurité […] comprennent l’inflammation locale et systémique, la biodistribution et la persistance de l’immunogène exprimé [et] la stimulation des anticorps auto-réactifs […] ». Les chercheurs s’inquiétaient donc du fait que l’ARNm pourrait provoquer des inflammations dans l’organisme, et qu’ils n’étaient pas certains de la manière dont la protéine produite par l’organisme (la protéine Spike dans le cas du vaccin Corona) – suite à la vaccination par ARNm – se répartirait dans l’organisme et combien de temps elle y resterait. Enfin, on s’est inquiété du déclenchement de réactions auto-immunes.

On sait que les vaccins à ARNm contre le Covid-19 peuvent provoquer des inflammations du muscle cardiaque et du péricarde, en particulier chez les jeunes hommes. Le mécanisme d’apparition d’une telle myocardite ou péricardite n’est pas encore connu. Toutefois, il est désormais scientifiquement admis qu’ils font partie des effets secondaires des vaccins Corona. C’est pourquoi ils figurent dans le dernier rapport de sécurité de l’Institut Paul-Ehrlich sur les vaccins Corona.

Plusieurs études sérieuses ont montré que les protéines spike restaient dans l’organisme des personnes vaccinées bien plus longtemps qu’on ne le pensait initialement. En outre, il existe un effet secondaire de la vaccination, le syndrome de Guillain-Barré (également mentionné dans le rapport de sécurité de l’Institut Paul Ehrlich), que les médecins attribuent à une réaction immunitaire pathologique excessive de l’organisme. De plus en plus d’études portent sur diverses autres maladies auto-immunes de la peau, qui ont été observées en plus grand nombre suite à la vaccination Corona.

Rétention d’eau et caillots sanguins

L’article de Weissman indique également que la « présence d’ARN extracellulaire » pourrait poser problème avec les vaccins. Selon les chercheurs, cet ARN pourrait provoquer une rétention d’eau dans les tissus ainsi qu’une coagulation sanguine accrue, qui pourrait également s’accompagner de la formation de caillots sanguins. Plusieurs scientifiques ont également mis en garde contre le fait que, lors du contrôle de sécurité des vaccins par les autorités d’autorisation, on ne vérifie pas si le vaccin contient de l’ARN libre (extracellulaire). Il manque ainsi des mécanismes de contrôle importants pour prévenir les effets secondaires potentiellement mortels mentionnés. Différentes études indiquent en outre un risque accru de thrombose chez les personnes vaccinées qui ont reçu le vaccin de Biontech ou de Moderna.

Les explications de Weissmann et de ses collègues sont explosives – elles montrent que de nombreux effets secondaires graves du vaccin Corona étaient déjà connus ou discutés dans les cercles scientifiques des années avant la pandémie Corona. On peut donc supposer que ces effets secondaires du vaccin n’ont pas surpris les fabricants des vaccins lorsqu’ils sont apparus au cours de la campagne de vaccination. Pourtant, au début de la campagne de vaccination, aucune information n’a été donnée sur le risque potentiel de myocardite, de maladies auto-immunes et autres. Cela peut aussi s’expliquer par le fait que ces effets secondaires n’étaient pas ou très peu apparus dans les études d’homologation des fabricants. Néanmoins, des articles comme celui de Weissman montrent que l’on n’était apparemment pas aussi ignorant que l’on prétendait l’être pendant la pandémie de Corona en ce qui concerne les effets secondaires potentiellement graves des vaccins.