Stanley Kubrick est-il mort assassiné ?
Source : reseauinternational.net 23 mars 2024 – Alekseï Pouchkov; proposé et traduit par Bertrand Hédouin
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Ci-après, vous trouverez la traduction d’une séquence de 10 minutes de l’émission «PostSkriptum» parue samedi dernier, le 16 mars, présentée tous les samedis sur la chaîne russe TV Centre par Alekseï Pouchkov.
Nous revenons à la mort du très fameux réalisateur Stanley Kubrick (qui s’est notamment fait connaître avec son très célèbre «Orange mécanique» sorti en 1971) et au «mystère» qui l’entoure. C’est incroyable comme en ce début du XXIe siècle, les «mystères» s’éclipsent au profit de la réalité.
À côté de cela, l’émission présente également d’autres «mystères» qu’il n’est pas très intéressant de traduire, comme l’interrogation sur le véritable sexe originel du mari de Macron, sur l’affaire du suicide de John Barnett, ancien chef ingénieur chez Boeing qui commençait à révéler les manques de la société aux principes de sécurité des matériels.
Enfin, l’émission montre de nouveau Vladimir Poutine lorsqu’il indique que le «bal des vampires»1, qu’on le veuille ou non, est aujourd’hui, devant nous, en train de se terminer.
En même temps que la fin du bal, nous vivons la fin des faux «mystères», la fin d’une fable civilisationnelle, la fin d’une histoire (et non pas de l’histoire comme l’avait rêvée le saugrenu Francis Fukuyama avec sa «Fin de l’Histoire et le Dernier Homme» publié en 1992).
Alekseï Pouchkov présentant «Postskriptum» (©forum.rusbeseda.org)
En remarque, alors que l’Occident a atteint le sommet de la désinformation, de l’information bullshit2, woke, insultante pour chacun d’entre nous si l’on se donne un peu la peine de penser3, la Russie continue à sa manière de mener la guerre de l’information au sommet en dévoilant au public des événements et des faits de l’histoire concrets et réels montrant la «fable» et le caractère purement mythologique, voire schizophrénique, des peuples élus et du monde unipolaire.
Il semble que dorénavant, les analyses historiques et de l’actualité concernant notre «civilisation» vont commencer à fuser, notamment en provenance de certaines sources très crédibles russes. Cela doit nous aider à nous comprendre, à nous connaître, peut-être même à changer certains pans de notre mentalité en mal d’apprendre.
Ce retour sur le fameux réalisateur et photographe Stanley Kubrick nous confirme le paysage et enterre encore un peu plus le mensonge et l’insulte faits à l’humanité, prodigués par le «rêve américain», l’avant-scène d’un Occident néo-antique omnipotent, divin, universel.
Alexeï Pouchkov est né en 1954. Il est sénateur de la Fédération de Russie, président de la Commission du Conseil de la Fédération sur la politique médiatique et la coopération avec les «médias de grands chemins» (depuis 2016).
De 2012 à 2016, il est à la tête de la délégation russe à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.
Il est notamment docteur en histoire, politologue et professeur à l’institut MGIMO (équivalent de Sciences Po pendant les années fastes de l’école – jusqu’au début des années 1990 avant qu’elle ne sombre dans la vanité insufflée par des mammifères bipèdes tels que Nicolas Tenzer qui se dit toujours philosophe politique, essayiste, enseignant universitaire et haut fonctionnaire français alors qu’il n’est, de toute évidence, qu’un agent des mondialistes américains).
Le passage de la vidéo originale en russe concerne : [46:53 – 56:00]. Bertrand Hédouin
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par Alekseï Pouchkov
Il y a 25 ans, le 7 mars 1999 exactement, disparaissait subitement le fameux réalisateur américain Stanley Kubrick. Il avait alors 70 ans et n’avait pas de problèmes de santé particuliers. La raison officielle de sa mort a été une crise cardiaque survenue pendant son sommeil.
À ce moment, le réalisateur venait tout juste de terminer le montage de sa célèbre pellicule «Eyes Wide Shut»4 («Les yeux grand fermés» sorti en 1999 – NdT).
Séquence de «Les yeux grand fermés» de Stanley Kubrick (©dzen.ru)
La mort subite de Kubrick a donné lieu à différentes interprétations, des plus romancées aux plus officielles. Au fil du temps, des témoignages apparaissent qui remettent en cause le caractère naturel de la mort du réalisateur.
Mais en quoi donc Kubrick pouvait gêner les puissants de notre monde ?
Alexandre Markov a enquêté sur la mort étonnante du réalisateur américain.
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Stanley Kubrick est mort le 7 mars 1999 dans son manoir de Childwidebury au nord de Londres. Pour beaucoup, sa mort a été un choc. La version officielle indiquait qu’elle était survenue à la suite d’une crise cardiaque.
Cette explication était loin de satisfaire tout le monde. En effet, Kubrick est mort seulement quelques jours après avoir montré son nouveau film, «Les yeux grand fermés», à un comité restreint.
Les rôles principaux étaient joués par Tom Cruise et Nicole Kidman.
Le film a été tourné dans la plus grande discrétion de telle sorte que la presse ne pouvait savoir de quoi le film parlait.
En fait, Kubrick montrait la dépravation de la haute société américaine. Dans le film, les orgies maçonniques occupent la place centrale.
(Alekseï Komogortsev, écrivain russe, expert du think tank «le Club d’Izborsk»)
«Il est remarquable que les scènes les plus intrigantes de la mystérieuse orgie ont été filmées à la campagne dans la vieille propriété des Rothschild sur les lieux des Mentmore Towers5 dans le Buckinghamshire en Angleterre.
Nous savons qu’après le visionnage du film, les représentants de la société de distribution cinématographique Warner Bros. ont exigé de Kubrick qu’il procède à certaines coupes du film. Il lui fallait couper 24 minutes».
Dans son film, Kubrick dévoilait ce qui ne pouvait l’être au public. Aux dires du réalisateur, faire disparaître le film pour qu’il ne soit pas regardé ou bien détruire les bandes était une affaire compliquée.
Il a certainement été plus simple de supprimer Kubrick lui-même en invoquant une mort naturelle et de ne faire sortir le film que dans sa version «allégée».
Nous savons très bien que les services spéciaux utilisent à leur convenance des produits qui imitent la mort par crise cardiaque et qui ne laissent aucune trace derrière eux.
Une fois le réalisateur disparu, la sortie de «Les yeux grand fermés» fut encore repoussée de quatre mois. On invoquait le fait qu’il y avait trop de scènes érotiques. Mais les raisons étaient vraisemblablement tout autres.
Alekseï Komogortsev :
«Ce qu’il y avait sur ces cadres, nous ne pouvons encore réellement le savoir aujourd’hui. Selon certains témoignages, nous pouvons supposer qu’il s’agissait de certains rituels, de certaines activités que mènent aujourd’hui des sociétés secrètes en Occident.
Dans son film, il pouvait y avoir certaines indications concernant des personnes tout à fait concrètes, des organisations précises.
En tous les cas, le film a créé le scandale. Mais que savons-nous au juste des noms apparaissant sur l’écran dans la version originale du film ?»
Si l’on se réfère à la récente révélation des agissements de Jeffrey Epstein qui fournissait aux puissants de notre monde des jeunes filles et des jeunes garçons pour commettre des actes sexuels pour ensuite les faire chanter, on peut effectivement penser que Kubrick pouvait faire allusion à des personnalités connues.
Epstein était a priori préférable en pancarte plutôt que réel (©bangkokbook.ru)
En juillet 2002, Nicole Kidman a donné une interview à un hebdomadaire américain dans laquelle elle indiquait que Stanley Kubrick n’avait pas rejoint le monde de l’au-delà de sa propre initiative.
Encore deux heures avant de mourir (au regard des expertises médicales officielles), il l’avait appelée. Il était alors très agité, avait demandé de ne pas venir chez lui et avait lancé la phrase suivante : «On va tous être empoisonnés, et si rapidement que l’on n’aura même pas le temps de souffler».
Mais il existe encore une autre version expliquant en quoi Kubrick pouvait indisposer les puissants de notre monde.
En 1971, il a quitté les États-Unis pour se rendre en Angleterre. Quelques années auparavant, il avait tourné le film «2001, l’Odyssée de l’espace» qui est encore aujourd’hui considéré dans le monde comme le meilleur film fantastique de tous les temps.6
Cadre du tournage du film «2001, l’Odyssée dans l’espace» de Stanley Kubrick
Les épisodes les plus fameux montrent des astronautes américains sur la Lune. Le film est sorti en 1968. Un an plus tard, il y a eu la mission Apollo 11.7
«Les partisans de la «théorie du complot lunaire» considèrent indissociables deux événements : le vol et l’alunissage d’un vaisseau Apollon et le tournage du film «2001, l’Odyssée de l’espace».
Il semblerait que Stanley Kubrick ait eu carte blanche pour réaliser son film.
«Dépense autant que tu voudras. Le plus important, fais en sorte que le tournage imaginé sur la Lune soit le plus réaliste possible. Et finis-le relativement rapidement car ce n’est qu’un début, un entraînement.
Ta mission consiste à ce que la nation n’ait pas honte après l’affront que nous a fait la Russie».8
Youri Gagarine (©tr.pinterest.ru)
C’est précisément pour cela que Stanley Kubrick a travaillé quatre ans sur «2001, l’Odyssée de l’espace», et n’a pas tout fait à la va-vite à la manière hollywoodienne.
Mais que s’est-il donc réellement passé ?
Kubrick dirigeait certainement le studio d’enregistrement en suivant notamment Neil Armstrong quand il sortait de la capsule et descendait le petit escalier menant à la surface grise de la soi-disant Lune. Il exigeait toutes les fois de rejouer la scène en double afin que ce soit joué le plus naturellement possible.
(Leonid Konovalov, auteur du livre «Quand les États-Unis reconnaîtront-ils ne jamais avoir été sur la Lune ?»)
«Je pense que plus personne ne doute du fait que l’atterrissage sur la Lune était issu du tournage du film de Kubrick en studio. Mais ici, il convient d’être plus précis. Il ne pouvait filmer idéalement le panorama en son entier. C’est pourquoi il a mis au point une technique qui créait l’illusion d’absence de pesanteur, qui créait l’impression de montagnes dans le fond. Il a mis au point la technique de la projection du fond, pour que sur un écran de 30 mètres, une diapositive montre des montagnes en fond avec le pavillon et l’astronaute en premier plan, c’est-à-dire un mannequin qui pourra rester longtemps debout immobile, afin que le spectateur ressente un espace unique, pour éviter qu’il ne différencie l’arrière-plan de l’avant-plan où se trouvait le pavillon».
Si tout s’est réellement passé ainsi, pourquoi s’est-il engagé dans une telle aventure ? Par sentiment patriotique ou bien parce qu’il pensait qu’après la réussite d’une telle mission, on lui permettrait tout ? Il pourrait dorénavant filmer ce qu’il souhaitait sans plus se soucier des questions financières ?
En acceptant de participer au projet, Kubrick devait savoir qu’il détiendrait un secret d’une importance politique capitale. Il devait savoir que les services spéciaux feraient attention à ce qu’il ne le révèle à quiconque, volontairement ou non, et qu’ils essayeraient de le faire taire.
Quoi qu’il en soit, les «partisans de la théorie du complot lunaire» affirment que Kubrick avait décidé de révéler ce secret.
Il est probable qu’il ait eu besoin de se repentir, qu’il ne pouvait le garder pour lui. Il avait décidé de s’en repentir en se confessant ouvertement dans un film.
Il a quitté les États-Unis pour retourner en Angleterre où il entreprit finalement de tourner le film «Shining : l’enfant lumière» en 1980 d’après le roman de Stephen King écrit en 1977.
Il s’agit d’un film d’horreur mais, à y regarder de plus près, on peut voir que «Shining» («L’éclat» ou «Le rayonnement» en français) renvoie à plusieurs reprises à la mission Apollo 11.
Leonid Konovalov:
«Un petit garçon joue sur un tapis qui représente des motifs hexagonaux rappelant la surface des terrains de lancements de fusées du Cap Canaveral en Floride. Puis il rassemble des jouets, se lève et l’on peut voir alors une fusée représentée sur son pull avec l’inscription Apollo 11.
Passage dans «Shining» (©flytothesky.ru)
Ensuite, il parcourt le couloir sur son petit tracteur et s’arrête au niveau de la chambre numéro 327. C’est la référence à la distance de 327 miles séparant la Terre de la Lune. Quand bien même Stephen King parlait dans son livre de la pièce 317.
Kubrick avait ainsi modifié certains symboles du roman afin que le spectateur comprenne que le film portait absolument sur autre chose».
Dans un des épisodes du film, on peut voir le livre sur lequel travaillait le héros principal du film joué par Jack Nicholson. Sur la pile de feuilles, une même phrase est inscrite à de nombreuses reprises. Elle commence en anglais par les mots : «All work» («Tout le travail»). En anglais, l’écriture de All, un «A» majuscule et deux «l» minuscules côte-à-côte, «All» renvoie à Apollon 11.
Que voulait donc montrer Kubrick par ces allusions ?
Certains spécialistes de la question affirment que, avec ces allusions, Stanley Kubrick voulait montrer qu’il savait réellement ce qu’il en était de la mission des États-Unis sur la Lune.
Il n’est pas très étonnant que la mise à l’écran de son livre n’ait pas plu à Steven Spielberg. Certainement du fait que Kubrick utilisait le contenu original de son livre pour montrer à ceux qui le souhaitaient et qui pouvaient le comprendre que le sujet était tout à fait autre que celui d’un film d’horreur.
Selon le journal The Sun, après avoir su ce que Kubrick filmait réellement, des collaborateurs de l’Agence de la Sécurité nationale (NSA)9 des États-Unis ont tenté alors une première fois de le supprimer.
En 1979, un agent aurait offert un cadeau à Nicholson, une bouteille de whiskey, afin qu’il la remette à Kubrick. Évidemment, il ne lui a pas dit qu’un produit poussant au suicide avait été mélangé à l’alcool.
«Heu… hups… à la dé… mo… hups… cratie… hups !» (©elika.spb.ru)
Si cela est vrai, alors cette tentative aura échoué, sachant que le sac contenant la bouteille s’est finalement fait voler à l’aéroport de Heathrow à Londres.
Que s’est-il donc passé alors vingt après ?
Une nouvelle tentative de le supprimer aura été heureuse ou bien est-ce que Stanley Kubrick, comme les conclusions officielles l’affirment, est réellement mort d’un arrêt cardiaque ? Mais alors, quels sont les secrets qu’il aura emportés avec lui sans avoir eu le temps de les dévoiler ?
De toute évidence, personne ne le saura jamais ?
Notes:
1 «Le bal des vampires» : film de Roman Polanski de 1966 («The Fairless Vampire Killers, or Pardon Me, But Your Teeth Are in My Neck»).
2 Harry Frankfurt, «De l’art de dire des conneries», 2006.
3 En 2024, il est très probable d’avoir à lier la pensée à des coups de marteau ou autres ustensiles.
4 D’après «la nouvelle rêvée» d’Arthur Schnitzler.
5 Résidence secondaire du banquier Mayer Amschel de Rothschild construite au XIXe s.
6 La profondeur des films de Stanley Kubrick peut être dépassée par le génie de Andreï Tarkovski (1932-1986), réalisateur, scénariste et écrivain russe soviétique, notamment avec son film «Stalker» sorti en 1979.
7 Apollo 11 est une mission du programme spatial américain Apollo au cours de laquelle, pour la première fois, des hommes (Armstrong, Collins, Aldrin) se seraient posés et auraient marché sur la Lune, le lundi 21 juillet 1969.
8 Pour rappel, le premier être humain à avoir effectivement effectué un vol dans l’espace est le soviétique russe Youri Gagarine au cours de la mission Vostok 1 le 14 avril 1961 dans le cadre du programme spatial soviétique.