La Coïncidose biologique : ESB, fièvre aphteuse, grippe aviaire, covid…

Source : jeune-nation.com – 4 avril 2024 – Claude Timmerman

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Une épizootie économico-sociétale dans les élevages?

La coïncidose semble frapper de façon quasiment systématique les élevages en période de crises économiques consécutives à l’incompétence et/ou au désarroi de décideurs politiques. C’est une affection de type pandémique susceptible d’atteindre tous les types d’élevages et qui, faute de traitement prophylactique adapté mis en place, conduit immanquablement, grâce à un formatage médiatique pernicieux de l’opinion qui ne s’en émeut plus, à l’abattage massif et systématique des cheptels visés, massacrés de la façon la plus arbitraire.

Alors qu’on la pensait disparue depuis près de vingt ans, après le coup de la fièvre aphteuse, on voit refleurir la coïncidose à la faveur de la supposée pandémie associée au coronavirus dit Covid 19. Un peu d’histoire.

En 2 000, de l’ESB à la fièvre aphteuse

L’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), dite « maladie de la vache folle », est une infection dégénérative du système nerveux central des bovins. C’est une maladie mortelle, analogue à la tremblante des ovins et des caprins, causée par un agent infectieux non microbien : une molécule protéique d’un type particulier, le prion.

Une épizootie d’ESB a touché le Royaume-Uni, et quelques autres pays d’Europe de l’ouest, entre 1986 et le début des années 2000, infectant plus de 190 000 animaux… qui furent évidemment abattus.

Cette « crise de la vache folle » était due à l’utilisation pour l’alimentation de farines animales, obtenues à partir de l’équarrissage des cadavres de bovins et d’autres animaux.

Cette alimentation « carnée », a été imaginée par la zootechnie, prodiguée comme complémentation protéique dans les élevages laitiers où la lactation de plus en plus intensive a conduit à une carence physiologique chronique en protéines qu’il fallait corriger.

L’observation a d’ailleurs montré que l’ESB a essentiellement atteint les troupeaux laitiers de Prime Holstein.

L’épidémie a pris une tournure particulièrement anxiogène quand les scientifiques se sont aperçus au début 1996 de la possibilité de transmission de la maladie à l’Homme par le biais de la consommation de produits carnés.

On déplorera des centaines de victimes humaines, touchées par des symptômes proches de ceux observés dans la maladie de Creutzfeldt-Jakob, maladie de même nature que l’ESB.

C’est à partir de là que la viande bovine a connu une crise de mévente sans précédent car au lieu de stigmatiser la question des vaches laitières dites « de réforme » (vaches plus assez productives, âgées, abattues et commercialisées en boucherie comme « bœuf » : le monde médiatique (et vétérinaire !) a laissé planer le doute sur les vecteurs de la maladie et ses hôtes, ce qui a conduit le public jamais convenablement averti à fuir la consommation de viande bovine.

En 2001, une épidémie supposée de fièvre aphteuse survint opportunément, « importée » d’Angleterre, transmise par des moutons provenant d’un centre d’allotement où en raison de la proximité avec la fête de l’Aid-El-Kebhir se trouvaient plusieurs milliers d’animaux destinés à être exportés dans toute l’Europe et dont la plupart, contaminés ou non le furent effectivement.

(Rappelons que la fièvre aphteuse est une maladie virale très contagieuse mais bégnine qui se guérit spontanément dans les six mois, mais se traduit surtout dans les élevages de ruminants par une perte de rendement notamment laitier, ce qui est suffisant aux yeux des exploiteurs agricoles pour les condamner à mort.)

Mais par suite des accords européens, « on » avait fait interdire la vaccination – pourtant très efficace même si les sérotypes sont nombreux – au prétexte d’une clause d’exportation notamment appliquée pour les USA spécifiant que les animaux doivent être « exempts de fièvre aphteuse » ce qui ne peut évidemment pas être certifié en cas de vaccination.

En France, la vaccination anti-aphteuse fut ainsi interdite chez toutes les espèces animales par l’arrêté interministériel du 29 mars 1991.

L’épidémie s’est évidemment répandue comme une traînée de poudre dans les années qui ont suivi et ne pouvait être jugulée que par l’élimination des animaux supposés atteints : avec la complicité honteuse de la DSV des dizaines de milliers d’animaux ont ainsi été abattus.

(Invendables depuis des mois, des troupeaux essentiellement de bêtes à viande – nullement concernés par l’ESB et/ou par la fièvre aphteuse, mais boudées par les consommateurs toujours inquiets et non avertis de la différence – ont été massacrés dans des conditions granguignolesques, mais payés en indemnisation aux éleveurs pour la plus grande satisfaction de la FNSEA qui poussait à la roue dans tous ses communiqués…)

Une épidémie tombée à pic : quelle coïncidence !

Quotidiennement, dans les médias on avait droit au relaté du bouclage de fermes (par les CRS) sur ordre des préfets où les troupeaux « suspectés de fièvre aphteuse » étaient abattus sans ménagement par les « techniciens » des DSV. On apprenait ensuite le lendemain que les prélèvements effectués montraient que l’élevage massacré ne présentait « aucune trace de contamination ».

Cela a duré alors des semaines, avec le soutien actif ou tacite des médias : le temps que les troupeaux considérés comme excédentaires et invendables soient éradiqués…et indemnisés !

La coïncidose avait fait son œuvre.

En 2004, principe de précaution et Charte de l’environnement

Même si l’immense majorité des « éleveurs » n’a pas alors caché sa satisfaction, il s’est trouvé – pour l’honneur du monde paysan – quelques récalcitrants : une poignée d’éleveurs du nord de la France ont osé traîner les préfets qui avaient fait massacrer à tort leurs troupeaux devant les tribunaux pour « abus de pouvoir » et ils ont tous sans exception gagné leurs procès !

Panique jacobine : voir des citoyens pouvoir s’opposer aux dictats des fonctionnaires et contester leur pouvoir était totalement intolérable pour leur république.

C’est dans l’unique souci de mettre à l’avenir les fonctionnaires à l’abri de la vindicte populaire qu’on avait alors inventé le « principe de précaution »… Nullement alors pas « souci écologique».

C’est Roselyne Bachelot, ministre de l’Ecologie du gouvernement Raffarin qui fit imposer ce « principe de précaution » dans la Charte de l’Environnement qu’elle fit intégrer à la constitution en 2004 à la demande du président Chirac.

Désormais, tous les acteurs de massacres ordonnés sous l’égide du gouvernement disposeront d’une immunité de fait, sans aucune restriction et sans possibilité d’appel !

La grippe aviaire

En 2004, une souche H5N1 du virus a été particulièrement surveillée, en raison de son danger et de sa transmissibilité à l’homme.

Cette affection est transmissible entre volailles et plus rarement à des mammifères (dont le porc qui est à la fois réceptif aux virus l’épizootie due au virus H5N1).

De 2004 à 2007, l’épidémie a durement frappé les oiseaux, surtout les élevages de volailles, et seulement quelques centaines d’humains qui avaient dans la plupart des cas été en contact étroit ou prolongé avec des volailles touchées l’épizootie. (Fin juillet 2006, 58 pays ou territoires ont notifié des infections d’oiseaux sauvages ou d’élevage par le virus H5N1 sur trois continents.)

Dès 2003, certains ont, bien entendu, incriminé les espèces sauvages, en l’occurrence celles à l’origine des migrations aviaires comme vecteur principal de diffusion de la maladie, mais ceci ne reste qu’une hypothèse peu probable.

En 2003, la FAO écrivait déjà :

« Aucune évidence jusqu’ici n’indique que les oiseaux sauvages sont la source des présentes éruptions épizootiques du virus hautement pathogène de la grippe aviaire H5N1. Les oiseaux sauvages ne doivent pas être éliminés »

(On a eu chaud !)

L’épizootie roumaine du début juin 2006 montra l’importance de l’élevage désigné comme facteur essentiel de risque quand les mesures de biosécurité ne sont pas respectées. La véritable question est donc au contraire, une fois de plus, celle de la contamination des animaux sauvages par les activités humaines d’élevage : c’est notamment le cas les oiseaux migrateurs les plus menacés. (Oies, canards, cygnes grues, etc.)

En 20 ans, au cours d’irruptions épidémiques, de l’Amérique à l’Asie du Sud Est en passant par le Moyen Orient, des dizaines de millions de volailles d’élevage ont été abattues poules, canards, oies).

2020, année de crise sanitaire et écologique grâce au Covid

L’année 2020 restera, dans les annales, comme celle des confinements

Le ralentissement de l’activité économique est patent et on évoque déjà une chute du PIB de 25%.
Dans ce climat morose le gouvernement martèle, avec le concours des médias plus que jamais aux ordres, l’intérêt du confinement et l’utilité « pour sauver des vies » de supprimer carrément les réunions familiales voire les réveillons de fin d’année.

Ce n’est pas sans stupeur que l’on a pu constater le panurgisme sidérant de la population, anesthésiée par la terreur répressive et la propagande alarmiste d’un corps médical aux ordres, largement répandue par les médias dans un climat de médicocratie anxiogène devenue stalinienne…

Ce climat délétère a donc eu des conséquences attendues sur les producteurs de volailles et de foie gras…

Un travail (notamment l’élevage des chapons) commencé par nature six mois plus tôt et dont les fêtes de fin d’année constituaient l’aboutissement et la rémunération. Une situation qui mit en péril toute la filière !

C’est là que l’on vit la coïncidose réapparaître : une (nouvelle) offensive de la grippe aviaire s’est profilée opportunément !

De quoi occasionner le massacre de tous les animaux de fête devenus invendables pour cause de confinement.

L’’indemnisation était donc bien le but…

L’hystérie animaliste est aussi à l’ordre du jour cette année-là.

D’abord l’interdiction des animaux dit « sauvages » dans les cirques, ce qui allait priver les circassiens de la grande majorité de leur public : Barnum a fermé à la suite de l’interdiction de présenter des éléphants au bout de 146 ans le 21 mai 2017…

Ensuite c’est le port de la fourrure qui est visé dans tout l’occident atlantiste.

C’est donc toute une filière qui va disparaitre : élevages, tannage, peausserie, fourreurs… (En Israël, mais aussi aux USA et au Canada, rassurez-vous, on a déjà prévu une dispense pour le façonnage et la vente du fameux chapeau ashkénaze, porté par les hommes dans le monde hassidique : le shtreimel). Le chapeau de fourrure (primitivement tatar ou mongol) à large bord fait de treize queues originellement de zibeline, aujourd’hui surtout de vison, parfois de martre, de fouine ou même de renard polaire. (Ces treize queues sont censées représenter les treize aspects de la miséricorde divine.) Le shtreimel est la pièce de l’habillement hassidique la plus chère, son prix allant de 1 500 € à 4 500 €.

En Europe l’élevage des animaux à fourrure, notamment des visons va donc disparaître.

C’est le Danemark qui est le premier pays d’élevage de visons et le premier exportateur mondial de peaux : environ 20 millions d’animaux vont donc leur rester sur les bras et il faudra les euthanasier car il n’est pas question de relâcher ces animaux (des visons américains : espèce invasive s’il en est !) dans la nature où certains de leurs congénères déjà relâchés ou simplement évadés entrent en concurrence avec le vison d’Europe qui lui a quasiment disparu. Il n’en reste en France que quelques centaines dans l’ouest).

On peut imaginer que les éleveurs danois vont pourtant chercher à sauver leurs élevages… et du même coup leur activité économique.

C’était compter sans la coïncidose !

C’est là, qu’opportunément, apparaîtrait une mutation du Covid chez le vison, sensée être particulièrement dangereuse et « mettant en péril l’efficacité de la recherche vaccinale ». (sic !) La navrante complicité de la médicocratie en est affligeante !

On va donc abattre les visons qui n’y sont évidemment pour rien « pour des raisons sanitaires afin d’éradiquer cette mutation » (on ne rit pas) … 

C’est toute la filière, ainsi grassement indemnisée, qui va être contente…

Mais voici que c’est le H1 N1 qui (re)ferait parler de lui aux USA !

Une information de France Info qui reprenait une annonce du 1er avril (!), mais un article paru le 3 qui a curieusement disparu de la page titre dans la journée…

Notons cependant que les Echos et l’Express avaient déjà évoqué ce contexte :

« Les experts s’inquiètent du nombre croissant de mammifères infectés par l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) et de son potentiel de propagation entre mammifères, même si les cas chez les humains sont très rares. Les autorités du Texas ont ajouté que l’infection des bovins ne présentait pas d’inquiétudes pour la commercialisation du lait, car les laiteries sont tenues de détruire le lait des vaches malades. La pasteurisation tue également les virus.
Elles ont également déclaré qu’elles s’efforçaient d’aider les laiteries touchées à limiter l’exposition de leurs employés et à surveiller et tester ceux travaillant avec du bétail infecté. »

Il est donc clair qu’après s’être ridiculisée avec la promotion d’épidémies bidon, (du virus du pangolin à la variole du singe) l’OMS, avec l’aide active des médias, nous prépare une nouvelle psychose sanitaire.

Si jusqu’ici la coïncidose médiatique intervenait APRES la supposée mise en évidence d’un syndrome pandémique, on voit aujourd’hui que le système s’inverse : on crée d’abord une psychose médiatique à partir d’un incident anodin pour justifier l’appel à l’OMS qui avec ses pratiques dictatoriales va  » justifier » les mesures de la médicocratie en marche.

La seule chose que l’on puise regretter c’est que la coïncidose dans sa version médiatique, ne frappe pas encore… dans le monde des médiateux…

Décidément rien n’est parfait !

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