Fonds souverain suisse : notre arme économique de dissuasion massive

Source : linkedin.com – 18 aout 2025 – Ludovic Malot

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Imaginez une Suisse qui ne se contente pas de réagir aux coups portés par Washington ou Bruxelles, mais qui anticipe, riposte et protège ses citoyens grâce à un trésor de guerre intouchable. Ce n’est pas une utopie : c’est ce que font déjà la Norvège, Singapour ou les Émirats arabes unis. Et c’est ce que la Suisse doit faire maintenant.

« La souveraineté ne se conserve pas, elle s’investit. » – Ferdinand Lips

1. Les chiffres qui font réfléchir

• Norvège : Fonds souverain de 1 600 milliards USD (près de 300 000 USD par habitant), investi dans plus de 70 pays, générant environ 80 milliards USD de revenus par an.

• Singapour : Deux fonds souverains (GIC et Temasek) gérant plus de 1 200 milliards USD cumulés, moteurs de la stabilité financière et du développement stratégique du pays.

• Émirats arabes unis : ADIA (Abu Dhabi Investment Authority) : 993 milliards USD, financé par les excédents pétroliers, devenu un acteur mondial incontournable.

Suisse : Réserves de change et actifs de la BNS dépassant 900 milliards CHF, mais largement placés dans des bons du Trésor US ou des actifs exposés aux pressions politiques étrangères.

2. Pourquoi c’est vital pour nous

• Se libérer des griffes américaines : aujourd’hui, une grande partie de nos avoirs est déposée dans un système financier que Washington contrôle… et peut geler du jour au lendemain.

• Échapper au marécage européen : spirale de dette (plus de 14 000 milliards EUR pour la zone euro), réglementation étouffante, instabilité politique — s’y arrimer, c’est couler avec le navire.

• Préparer les chocs à venir : inflation persistante, guerres commerciales, crises bancaires. Dans ce contexte, la neutralité militaire ne suffit plus, il faut une neutralité financière.

3. Où investir ?

Un fonds souverain suisse ne doit pas être un « super-compte épargne » mais un levier stratégique :

• Actifs tangibles : or, métaux critiques, terres agricoles, infrastructures logistiques.

• Technologies de souveraineté : cybersécurité, IA, biotech, énergie décarbonée.

• Diversification géopolitique : Asie-Pacifique, Amérique latine, Afrique — hors dépendance US-UE.

• Projets nationaux : infrastructures ferroviaires, énergies renouvelables, sécurité alimentaire, recherche médicale.

4. Comment le gérer ?

• Création d’une Autorité suisse d’investissement stratégique : indépendante, composée de gestionnaires de haut niveau, sans mandat politique court-termiste.

• Gouvernance transparente : publication annuelle des performances, objectifs à long terme, interdiction des investissements contraires aux intérêts nationaux.

• Approche à la norvégienne : investir les revenus, préserver le capital.

5. Les avantages directs

• Bouclier contre les sanctions : un capital investi hors du contrôle de nos « partenaires » économiques agressifs.

• Rendements pérennes pour financer retraites, transition énergétique, innovation.

• Renforcement de la place financière : attirer les investisseurs grâce à une image de stabilité et de vision à long terme.

• Indépendance stratégique : ne plus dépendre des humeurs politiques de Washington ou de Bruxelles.

6. Pourquoi attendre, c’est perdre

Chaque année de retard, ce sont des milliards de revenus potentiels perdus et une vulnérabilité accrue face aux manœuvres économiques extérieures. La Norvège a commencé en 1990 avec ses excédents pétroliers : aujourd’hui, elle peut financer trois années entières de budget national… sans lever un impôt supplémentaire.

La Suisse a les moyens de faire mieux : excédents commerciaux massifs, réserve d’or, excédent fiscal structurel, crédibilité financière inégalée. Ce qui nous manque ? La volonté politique.

Conclusion

La création d’un fonds souverain n’est pas une option : c’est une nécessité stratégique. C’est le seul outil capable de garantir notre indépendance financière, de protéger nos retraites, de sécuriser nos avoirs contre les prédations étrangères et de transformer nos excédents en puissance économique durable.

Ne rien faire, c’est continuer à financer la dette américaine, à subir les diktats réglementaires européens et à croire naïvement que la neutralité « historique » nous protégera toujours.

Un fonds souverain suisse, c’est notre assurance-vie nationale. Et comme toute assurance, sa valeur se mesure avant la catastrophe, pas après.

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