La guerre en Ukraine : les véritables raisons du conflit – Oleg Nesterenko

L’objectif final visé est bien plus pragmatique : la survie des Etats-Unis d’Amérique.
Non pas la survie toute courte, en tant qu’une entité étatique, mais la survie des constructions permettant de réaliser des superprofits à des élites, d’une part, et, d’autre part, la survie de la mode et du niveau de vie acquis par le pays depuis la fin de la Grande dépression qui est arrivée à terme avec le déclenchement de la seconde guerre mondiale et la relance de l’économie américaine par l’industrie de guerre.
Cette survie n’est, tout simplement, pas envisageable sans la domination militaro-économique, ou, pour être plus précis, militaro-monétaire du monde.

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La Hongrie accuse l’Europe d’avoir appauvri les Européens

Un autre vent de révolte souffle en Europe et plus précisément en Hongrie où le gouvernement dirigé par Viktor Orban déclare la guerre à l’Union européenne en l’accusant d’avoir rendu les Européens plus pauvres par ses sanctions infligées à la Russie.

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Opinion : pourquoi notre société n’est pas capitaliste, mais entrepreneuriale

nous vivons une évolution duale : d’une part, l’entrepreneuriat n’a jamais été aussi dynamique en France, et séduit une part croissance de la population ; d’autre part, l’hostilité à cette culture entrepreneuriale et au progrès est en pleine ascension. C’est le résultat de cette opposition, en fonction de celui de ces deux courants qui prendra l’ascendant sur l’autre, qui définira la nature de notre société pour longtemps.

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La dette, arme de destruction massive des économies occidentales

Selon de nombreux stratèges et experts en économie et industrie militaire, pour la bonne santé du monde il faut une guerre tout les 30-50 ans : c’est ce qu’on nomme pudiquement la « destruction créatrice ». C’est d’ailleurs, une interprétation déviante de la théorie de l’économiste Schumpeter à propos des révolutions industrielles occidentales, créatrice d’emplois, de richesses et en « même temps » destructrice d’activités devenues obsolètes ainsi que des emplois inadaptés.

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Avec la fin du dollar les États-Unis n’auront plus rien à perdre, avertit une experte

Dans cette nouvelle édition de L’Afrique en marche, l’économiste française Hélène Clément analyse la dynamique de la dédollarisation de l’économie mondiale dans le contexte de la crise bancaire actuelle. Elle estime qu’elle doit se faire en douceur pour éviter que la guerre monétaire mondiale ne se transforme en guerre militaire.

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Une immense crise financière menace – par Jacques Attali

Une immense crise financière menace. A moins d’agir vite, elle frappera, probablement au cours de l’été 2023. Et si, par procrastination générale, elle est reportée, elle n’en sera, plus tard, que plus sévère. Nous avons encore tout pour la dominer vraiment, à condition de comprendre que c’est tout notre modèle de développement qui est en cause.

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Économie mondiale: bras de fer BRICS-OTAN en données chiffrées

En l’an 2000 le PIB des 5 pays qui allaient créer les BRICS comptaient pour 18,1% du PIB mondial en parité de pouvoir d’achat (PPA). Aujourd’hui, la part de ces 5 pays est montée à 32,1% du PIB mondial et le FMI prévoit que cette part va continuer d’augmenter, parce que la croissance des BRICS tirée par la Chine et l’Inde est beaucoup plus forte que celle des pays occidentaux.

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Les ingrédients qui ont activé la chute de l’empire Ottoman. Dettes et garanties publiques au menu

Au XIXe siècle, alors même qu’était réaffirmé le principe de souveraineté des États hérité de la paix de Westphalie, se déployaient de puissants dispositifs de dépendance liés à la dette. Comme d’autres États et Empires de la « semi-périphérie » (Empire russe, Égypte, Chine), l’Empire ottoman se trouva progressivement engagé dans une intense relation de subordination envers les « grandes puissances » de l’époque, France, Angleterre, (Allemagne, de manière secondaire). C’est l’usage de l’endettement public externe qui lia l’Empire au « centre » ; d’abord financière, la subordination fut rapidement étendue aux champs administratif et diplomatique.

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Le poids des BRICS+ au sein de la nouvelle reconfiguration géostratégique mondiale

Le groupe compte s’élargir avec les nouvelles candidatures 2023 selon la formule proposée par la Chine, le BRICS+. Il est prévu de nouvelles adhésions lors de la prochaine réunion des BRICS en Afrique du Sud, cette dernière assumant la présidence depuis le 1er janvier 2023, succédant à la Chine.

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