Andrew Kolvet, ami et producteur de Charlie Kirk, révèle les raisons de son brusque revirement sur Israël
Source : lemediaen442.fr – 25 septembre 2025
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Jusqu’alors, Charlie Kirk incarnait le zèle sioniste. En juin 2025, il n’hésitait pas à associer une candidate musulmane new-yorkaise aux attentats du 11-Septembre, défendant sans nuance la ligne israélienne. TPUSA servait alors de caisse de résonance à l’alliance inconditionnelle avec Tel-Aviv. Mais l’édifice a commencé à se fissurer. Sous l’influence de Tucker Carlson et de Candace Owens – laquelle a quitté TPUSA en mars 2025 en dénonçant sa partialité –, Kirk s’est mis à questionner l’emprise israélienne sur le débat américain. Inviter Carlson, pourfendeur d’Israël, a déclenché un tollé et fait fuir les donateurs.
La vidéo:
Andrew Kolvet, producteur et meilleur ami de Charlie Kirk, confirme que Turning Point USA son association a subi d'importantes pertes financières après que Charlie a invité Tucker Carlson à s'exprimer.
— Black Bond PTV (@BlackBondPtv) September 23, 2025
Charlie était frustré par la censure de la liberté d'expression concernant… pic.twitter.com/HqaNTyhRUg
Andrew Kolvet, producteur exécutif de « The Charlie Kirk Show », en a livré le récit cru. Dans le podcast d’Alex Clark, il a décrit l’exaspération de Kirk face à l’étouffement de toute critique à l’égard d’Israël. « Il déplorait qu’on ne puisse s’en prendre au gouvernement israélien sans être aussitôt traité d’antisémite, alors qu’on peut vilipender l’administration américaine sans passer pour un traître », a rapporté Kolvet. Une hypocrisie qui minait les principes mêmes du conservatisme. Kirk, épuisé d’être stigmatisé pour des écarts de langage, en était venu à reconsidérer ses alliances.
Ce réalignement n’était pas qu’intellectuel : il était financièrement subversif. Selon Candace Owens, Charlie Kirk aurait refusé une offre de Netanyahou : 150 millions de dollars en échange d’une allégeance totale. Préférant les fonds strictement américains, il s’est aliéné les réseaux sionistes. Quelques semaines avant sa mort, il redoutait pour sa sécurité s’il « dépassait les bornes ». Il mettait en garde Trump contre un conflit avec l’Iran, s’interrogeait sur le rôle de Netanyahou lors des événements du 7 octobre, et envisageait même un débat sur l’AIPAC avec Marjorie Taylor Greene. Autant de provocations aux yeux de Tel-Aviv.
Netanyahou a bien sûr démenti toute implication, balayant ces « théories du complot ». Pourtant, Kirk devenait gênant : il privait Israël de relais, rejetait son argent, brisait l’omerta. Rumeurs et précédents évoquent des méthodes expéditives dont le Mossad a le secret. Andrew Kolvet révèle que Kirk était « terrifié » par ces pressions.