Israël et la fin de l’empire américain

Par Nicolas Bonnal

Quand le Jerusalem Post exécute notre vieil empire américain

La presse israélienne est souvent surprenante et honnête. Voilà qu’elle nous apprend que l’empire américain se meurt, malgré nos médias ou des agents appointés pour célébrer sa survie. Il n’y a plus grand-chose à en dire sauf qu’il a été remplacé par une redoutable matrice informatique (la pieuvre hugolienne des Travailleurs de la mer) dont nous commençons à ressentir les affres. Cette pieuvre se tourne avec Big Pharma contre les peuples occidentaux qui se croyaient jusque-là maîtres du monde libre ; voir ce qui se passe en Israël, en France et en Amérique du Nord. Les sadiques n’ont plus qu’à torturer leurs populations avec leurs sponsors.

Dans un article, publié le 27 août par le Jerusalem Post, Amotz Asa-El, journaliste et écrivain israélien, conclue que l’ère de l’impérialisme américain est révolue : 

« L’Empire, l’ère la plus ambitieuse, la plus contradictoire et la plus coûteuse de l’histoire américaine, est sur le point de prendre fin. Ce qui a commencé avec les conquêtes d’Hawaï et des Philippines il y a plus de 120 ans, et a produit plus tard l’empire le plus puissant de l’histoire, est maintenant devenu absurde en termes de taille, exorbitant en termes de coûts et sans rapport avec ses objectifs », écrit Amos Asa-El au début de son article. 

Rappel de la stupidité dudit empire qui ne fut à 90% qu’une gabegie bureaucratique et militaire financée par un dollar imprimable à volonté :

« Compte tenu de l’histoire impériale, des circonstances internationales et du code génétique de la société américaine, le retrait mondial est en effet ce que l’Oncle Sam devrait faire maintenant. […] L’imperium américain a implanté 800 bases dans le monde, plus de 20 fois ce que les quatre autres superpuissances ont combiné. Le nombre de militaires américains stationnés à l’étranger, 200 000, est égal à la taille de l’ensemble de l’armée permanente de la France. Quelque 150 des 195 pays du monde accueillent des troupes américaines. Les dépenses militaires annuelles de l’Amérique s’élèvent à plus de 770 milliards de dollars. Eh bien, ils voulaient des choses différentes à des moments différents. À la fin de la prochaine guerre mondiale, la position impériale de l’Amérique a été transformée : ce n’était plus une jeune nation en quête de la puissance, mais désormais animée par le souci de la survie dans ce monde. »

Notre auteur se pose la bonne question :

« Pourquoi alors entourer le globe de troupes, de bases et de porte-avions ? Et pourquoi dépenser 770 milliards de dollars par an pour la défense, alors qu’il y a dans chaque métropole américaine des ghettos tentaculaires où des millions d’Américains sous-éduqués croupissent dans la pauvreté, l’indignité et le désespoir ? »

Et de conclure :

« L’imperium américain est devenu une absurdité qui néglige le bien-être des Américains et vide ses bourses afin de lutter pour une cause impossible contre des ennemis qui n’existent plus ».

Rappel : l’empire aujourd’hui liquide ses propres populations.

Sources

https://www.jpost.com/international/the-american-empire-is-ready-to-end-677831

2 pensées sur “Israël et la fin de l’empire américain

  • 25 décembre 2022 à 8 h 34 min
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    L’etat Hebreu est appellé a disparaitre d’apres leurs propres Rabins d’ici l’An 2025-2030 au max

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  • 3 septembre 2021 à 9 h 03 min
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    Israël et les USA sont des « paravents » des « nations de pailles ».
    La France, les USA et leurs alliés ne sont plus depuis le début du XXème siècle gouvernés par ce qu’on appelle un phénomène politique, qui représente l’intérêt commun, mais par un cartel d’entreprises dirigé par les principales banques globales d’investissement qui ont leur quartier général, depuis Oliver Cromwell, à la City de Londres.
    Depuis le XVIIIème siècle, les principaux banquiers sont étroitement interconnectés entre eux et ont des intérêts communs et liés. Les activités de ces banquiers sont structurellement internationales, leurs intérêts pouvant être qualifiés d’apatrides, ou plus exactement de supranationaux, en ce sens qu’ils n’ont aucun rapport avec un quelconque « intérêt national » au sens culturel et géographique du terme « national ».
    Comme prévenait déjà un certain AH : « Lorsque le sionisme cherche à faire croire au reste du monde que la conscience nationale des juifs trouverait satisfaction dans la création d’un État palestinien, les juifs dupent encore une fois les sots goïmes de la façon la plus patente. Ils n’ont pas du tout l’intention d’édifier en Palestine un État juif pour aller s’y fixer ; ils ont simplement en vue d’y établir l’organisation centrale de leur entreprise charlatanesque d’internationalisme universel ; elle serait ainsi douée du droit de souveraineté et soustraite à l’intervention des autres États ; elle serait un lieu d’asile pour tous les gredins démasqués et une école supérieure pour les futurs bateleurs. »
    Ce qui, pour l’esprit public, n’était pas si évident hier, l’est aujourd’hui, normalement, totalement.
    https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/delisraelismeaujudaisme.html

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