Mon nom est Légion : l’occident et le démon des organisations.
Par Nicolas Bonnal
Né en 1961 à Tunis, Nicolas Bonnal étudie beaucoup, voyage plus encore et commence à publier en 1995 : Mitterrand le grand initié. Il publie ensuite aux belles lettres le Coq hérétique sur l’exception française, la première étude en français sur Tolkien et Internet novelle voie initiatique. Il publie aussi des romans (les territoires protocolaires) et un recueil de contes (les mirages de Huaraz) après une vacance de cinq ans en Amérique du sud. Il revient vivre en Andalousie, puis publie des livres sur le cinéma (le paganisme, Kubrick, Ridley Scott, sans oublier les westerns). Anarchiste réactionnaire, proche des libertariens américains et des traditionalistes européens, Nicolas Bonnal se réclame aussi du genre pamphlétaire (un livre sur Céline) et décidément antimoderne. Il a publié des textes sur une dizaine de sites dont France-courtoise.info, bvoltaire.fr, dedefensa.org, fr.sputniknews.com et pravdareport.com. Plusieurs de ses livres ont été traduits (russe, brésilien, ukrainien, espagnol). Son blog : nicolasbonnal.worpress.com
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J’ai nom Légion, car nous sommes plusieurs (Marc, 5, 9).
Depuis plus de cent ans l’occident est dirigé par des organisations mondiales et mondialistes qu’il impose au reste du monde. Ce processus (Sénèque en parle déjà dans Médée) a été enclenché aux temps modernes par le tout-puissant empire britannique qui flanqué de sa colonie française (depuis 1830 ou 70 ?), de ses dominions et de la vieille colonie américaine, a progressivement accaparé la planète. Guénon s’en rendait compte dans son excellent livre sur la société théosophique dont j’ai rendu compte ailleurs : le contrôle serait aussi culturel et occultiste. On peut dire que Disraeli couronnant Victoria impératrice des Indes en 1876 nous fait entrer dans le mondialisme dont les relents sataniques n’échappent alors ni à Dostoïevski, Joly, Gougenot ou Mgr Gaume (voyez mes textes). Les guerres mondiales et les progrès techniques accélèrent ce processus global de conditionnement qui devient fou et dangereux aujourd’hui.
L’ONU nous prépare en effet son pacte carbone, l’OMS le puçage médical et l’OTAN une guerre nucléaire d’extermination contre la Chine et la Russie. En ces temps d’apocalypse, voyons ce qui relie ces trois évènements grandioses : les « organisations ». On ajoutera l’union européenne, tant notre Satan aime être plusieurs (pensez aussi au G7 maçonnique). C’est dans l’Evangile selon Saint Marc, cet évangile qui dégoûte le pape et ses cathos vaccinés maintenant :
9 Et il lui demanda : Quel est ton nom ? Et il lui dit : J’ai nom Légion, car nous sommes plusieurs.
10 Et il le priait instamment pour qu’il ne les envoyât pas hors du pays.
Il faut être en nombre et il faut être organisé. C’est dans ce sens que l’on devient une élite hostile. Comme le disait le meilleur épisode du prisonnier – échec et mat on n’est pas méchant en fonction de sa couleur ou de sa religion (encore que les chrétiens blancs et occidentaux tout de même…) mais de son mouvement. Et Debord à la même époque parle de ces « ententes qui décident de tout ». Citons le dernier des maîtres :
« il arrive que l’on attribue à certaines personnes des qualités, ou des connaissances, ou quelquefois même des vices, parfaitement imaginaires, pour expliquer par de telles causes le développement satisfaisant de certaines entreprises ; et cela à seule fin de cacher, ou du moins de dissimuler autant que possible, la fonction de diverses ententes qui décident de tout. »
En ce moment elles décident en effet de tout et nous risquons d’y passer.
MARCO DELLA LUNA et PAOLO CIONI dans leur célèbre et touffu livre neuro-esclaves écrivent sur les élites qui nous dirigent :
« Ces messieurs, tous membres de loges maçonniques occultes et de groupes élitaires comme le club Bilderberg, la commission Trilatérale, le Council on Foreign Relations ou CFR (« Conseil des relations étrangères »), le Royal Institute of International Affairs ou R.I.I.A (« Institut royal pour les affaires internationales »), etc., à travers les organisations supranationales comme l’Organisation mondiale du commerce, l’Organisation mondiale de la santé, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, etc., sont en train de mettre en pratique les politiques mondialistes dont nous venons de parler, pour la domination de l’homme sur l’homme ou, plus exactement, de l’homme sur l’ADN. »
Les progrès dangereux de la technologie et de l’informatique les favorisent :
« Les techniques de manipulation, mises en œuvre sur la population par de puissantes organisations (souvent peu identifiables), sont indubitablement devenues plus agressives, plus pénétrantes et inquiétantes à la suite des récentes découvertes scientifiques et technologiques qui permettent de surveiller et par là même d’influencer directement le fonctionnement du psychisme ou du système nerveux central. »
Nos auteurs ne se font guère d’illusions sur les organisations qui mènent le monde, les religieuses y compris (et comme ils ont raison, voir le Vatican et le reste) :
« Pour les organisations économiques, mais aussi de nos jours pour les organisations politiques et en règle générale pour les organisations religieuses, le désir de dominer les autres, de conquérir, de commander, de s’emparer, de soumettre, de manipuler, d’exploiter, à l’échelle mondiale, nationale, de l’entreprise ou de la famille, est une tendance objectivement inévitable qui est depuis toujours le principal moteur de l’histoire collective, voire individuelle. »
Della Luna et Cioni ajoutent :
« Le schéma général est celui d’organisations élitaires transnationales ou mondiales qui gèrent institutions et populations à travers la maximisation de leur système de contrôle, de profit et, bien sûr, de stabilité de la position acquise. »
Ces organisations ont pu en empoisonnant les cultures, les nourritures, les médicaments, créer le troupeau qu’elles vont réduire démographiquement. Il n’y a aucune illusion à se faire de ce point de vue : les oppositions ne sont pas contrôlées, elles sont impossibles. Pour une seule raison : jadis on montait sur les barricades pour tuer et se faire tuer ; aujourd’hui après un siècle de confort et de vieillissement on ne le fait plus. On se contente de cliquer, de manifester, et cela ne suffira pas.
Nos auteurs ajoutent sur cette notion de troupeau qui nous renvoie à l’Evangile (il y a un bon et un mauvais troupeau, comme il y a, dirait Mgr Gaume, une bonne peur de Dieu et une mauvaise peur du « virus » ou autre) :
« Imaginez être les patrons d’énormes troupeaux d’animaux semi-intelligents ; de bêtes laitières, de somme, de boucherie ; d’animaux plus ou moins dociles, plus ou moins rentables, plus ou moins dangereux pour vous. Qui peuvent vous être dérobés par vos concurrents (avec lesquels vous pouvez toutefois dialoguer et vous associer). Qui peuvent travailler et consommer, économiser ou s’endetter. Qui peuvent développer, ou perdre, la connaissance qu’ils ont de la réalité et de leur position. »
Les auteurs italiens ajoutent :
« Vous avez à disposition divers moyens, même biologiques, de plus en plus puissants et pénétrants, pour les orienter, les influencer, pour standardiser leurs comportements, les rendre plus prévisibles et plus rationnels pour vous. »
Tocqueville avait tout dit, y compris au sujet de notre EXTERMINATION :
« Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sut leur sort. il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages, que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ? »
Le trouble de penser cela fait longtemps ; la peine de vivre cela arrive.
J’oubliais : pour Della Luna et Cioni le pays qui en 2011 pourrait résister s’appelle la France. ..
Sources :
MARCO DELLA LUNA et PAOLO CIONI – Neuro-esclaves
Nicolas Bonnal – La guerre du vaccin et le grand reset ; coronavirus et servitude volontaire.
Debord – Commentaires
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