Ecologie, russophobie, extermination malthusienne : comment notre société mondialiste recycle Hitler – Nicolas Bonnal

Par Nicolas Bonnal

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J’ai écrit en 2017 un petit texte sur des commentaires de mon ami libertarien Shaffer Butler. Sur un test portant sur des hommes politiques anonymes, Shaffer s’était rendu compte que ses étudiants gauchistes écolos et humanitaires étaient plus proches d’Hitler que de Jefferson. Que dirait-il aujourd’hui alors que leur construction européenne veut accoucher d’une guerre d’extermination continentale ?
Je rajoute juste que nous adorons les ersatz, la culture contrôlée par l’Etat (et devenue nulle partout), le politiquement correct mué en simple dressage social et intellectuel, le bellicisme humanitaire (sauvons nos Allemands de Pologne, comme disait Goebbels), la vaccination tous azimuts, le dépeuplement contrôlé (tout le monde se fout des pertes du vaccin), le racisme sélectif (on n’est pas raciste pour tout, mais certains doivent crever – les victimes sans valeur, arabes, noires ou russes, dont j’ai déjà parlé suite à Chomski) ; Hitler en outre adorait se passer du pétrole (marrant tout de même cette marotte) et envahir la Russie du soir au matin (même dans son Testament – voyez mon texte sur son tiers-mondisme tardif – il dit qu’il lui sauterait encore à la gorge) ; sioniste en diable, le nazi aussi adore monter en épingle les élites britanniques et le Wasp américain, dont il applaudit la politique migratoire et l’eugénisme (c’est dans Mein Kampf). Il n’est pas jusqu’à l’occultisme nauséabond du nazisme qui ne soit recyclé par notre société mondialiste (suivez vigilantcitizen.com). Au niveau économique nous en sommes revenus au temps des Konzern : les monstres de la technologie – notamment en France – sont là pour aider l’Etat à tenir son troupeau hébété par la propagande à la Goebbels à s’acheter et s’attacher une laisse numérique. J’ajoute que plein de films de SF (Blade runner, Alien, Insurrection, Patterns of force de Star Trek, le maître du haut château) ont finalement présenté le nazisme et ses rêves surhumains (ou transhumains?) sous un jour favorable. Il n’est pas jusqu’au Zarathoustra de 2001 qui n’évoque un certain penchant de Hollywood pour le nazisme (voyez mes livres sur Kubrick ou Ridley Scott).
Mais je reprends mon vieux texte (mes textes ne vieillissent pas mais je me rends compte que même apocalyptique je reste trop optimiste – cf. Debord : « le destin du Spectacle n’est pas de finir en despotisme éclairé ») :
Notre formidable société néo-totalitaire a toujours tendance à accuser d’hitlérisme celui qui n’est pas d’accord. Cela ne signifie pas qu’elle haïsse Hitler, mais qu’elle s’en réclame, y compris dans sa construction d’une Europe privée de libertés, russophobe et bourreau-cratique. Et comme on va le voir, Hitler lui a tout inspiré, de l’écologie au végétarisme en passant par les contrôles de vitesse et les lois sur le harcèlement sexuel. Deux livres peuvent vous l’expliquer, la biographie médicale du très savant Bernard Plouvier (lisez aussi le rose et le brun de Simonnot) et les magiciens d’Ozymandia, non traduit, de mon ami le philosophe libertarien Shaffer Butler.
Dans son livre, il raconte ceci :
« Au cours des années précédentes, dès le premier jour de cours, j’ai donné à mes nouveaux étudiants un bulletin de vote, indiquant que «il est temps d’élire le leader d’une grande nation» et en leur offrant deux candidats, A et B.
Le candidat A est identifié comme «un critique bien connu du gouvernement ; cet homme a été impliqué dans des mouvements de protestation fiscale et a ouvertement préconisé la sécession, la rébellion armée contre le gouvernement national existant et même le renversement de ce gouvernement. Membre d’un groupe de miliciens qui a participé à une fusillade avec les autorités chargées de l’application de la loi, il s’oppose aux efforts de contrôle des armes à feu du gouvernement national actuel, ainsi qu’aux restrictions à l’immigration dans ce pays. Il est un homme d’affaires qui a gagné sa fortune dans des entreprises telles que l’alcool, le tabac, la vente au détail et la contrebande. »
Après cet horrible candidat semi-sauvage, le candidat socialiste :
« Le candidat B a soutenu des restrictions accrues à la fois sur l’utilisation et la publicité des produits du tabac… Cet homme est un champion des programmes environnementaux et conservateurs et croit en l’importance d’envoyer des troupes dans des pays étrangers afin de maintenir l’ordre à cet égard «cet homme est un champion des programmes environnementaux et conservateurs et croit en l’importance d’envoyer des troupes dans des pays étrangers afin de maintenir l’ordre à cet égard».
Après on donne les résultats et ils ne sont pas piqués des vers :
« Les étudiants sont invités à voter, anonymement, pour l’un de ces deux candidats. Je n’emploie cet exercice que tous les deux ans, tout au plus, de sorte que les étudiants n’auront pas été invités à s’y attendre. Au fil des ans, les résultats du vote ont donné au candidat B environ 75% des voix, tandis que le candidat A obtient les 25% restants. Après avoir terminé l’exercice et tabulé les résultats, j’informe les étudiants que le candidat A est un composite des «pères fondateurs» américains (p. Ex., Sam Adams, John Hancock, Thomas Jefferson, George Washington, etc.). Le candidat B, d’autre part, est Adolf Hitler. »
75% pour Hitler donc. CQFD.
Et Butler rappelle à ses étudiants ignares et PC :
« J’ai ensuite appris à ma classe comment Winston Churchill avait, en 1938, fait l’éloge d’Hitler, qui avait pour lui des personnalités telles que Gandhi, Gertrude Stein (qui l’a nommé pour le prix Nobel de la paix) et Henry Ford (qui a été ravi de travailler avec le leader allemand). Un de mes étudiants ne pouvait plus le supporter. « Comment pouvez-vous dire que tant de personnes pourraient soutenir un homme aussi méchant que Adolf Hitler? », a-t-elle plaidé. « Vous me le dites, » j’ai répondu, « il y a deux semaines, 78% d’entre vous dans cette classe ont voté pour lui! »  Une vingtaine de secondes de silence se sont installées dans la salle de classe avant de passer au prochain cas. »
Vingt secondes ce n’est pas assez pour une telle révélation. Mais à l’époque du zapping et de leur télé en bandeau… Un coup de nazisme, un coup de Lady Gaga.
Je me cite, à propos d’un texte récent :
« Nous sommes mués en troupeau d’agneaux saignés par le fisc et les flics de la pensée. Les origines ? Hayek évoquait Bismarck. Le philosophe Shaffer Butler, qui souligne au passage la désintégration morale de nos Etats-nations, rappelle que le nazisme contrôlait la santé, désirait les interventions humanitaires en Europe ; qu’il avait initié le recyclage des ordures, le contrôle de vitesse, l’interdiction de fumer ; et qu’il interdisait la détention des armes à feu tout en finançant culture et cinéma. Le docteur Plouvier note que les nazis inventèrent les premières lois sur le harcèlement sexuel. Sous Hitler, on était passé à 48% de part de prélèvement de l’Etat sur le PNB. Rappelons  enfin qu’Eisenhower s’inspira de l’Allemagne pour son réseau d’Interstates aux Etats-Unis, qui devait altérer (lisez les Américains de John Boorstyn) la psychologie du pays. »
Shaffer est plus optimiste à la fin :
« Une preuve supplémentaire d’un enthousiasme décroissant pour le Léviathan. Les voix lobotomisées qui insistent sur la soumission passive à l’autorité, peuvent se heurter à un public qui s’épuise rapidement.
Ayant eu un bref aperçu de la culture brune de l’administration actuelle, peut-être que les Américains redécouvrent l’importance de leur propre histoire. Il se peut que l’«esprit de 76», avec son amour de la liberté et de la méfiance envers les gouvernements, soit encore suffisamment ancré dans le tissu de notre société. »
On verra, mais moi je reste pessimiste. Entre la Macron-économie et la pseudo-chasse aux nazis (souvenez-vous que Donald était nazi il n’y a pas trois ans…).
D’ailleurs, à propos de nazi, comme on nous casse les pieds avec toute la journée, il y a cent-trente ans le célèbre et sulfureux Drumont rappelait sobrement :
« La vérité, encore une fois, c’est que les Rothschild sont profondément ladres. On ne peut dire d’eux ce qu’on a dit des Médicis : « Ils dépensent en rois ce qu’ils ont gagné en marchands. » Sans doute ils ont fondé des hôpitaux pour leurs coreligionnaires ; ils établissent tous ceux qui ont quelque chance de réussir ; ils aident ceux qui sont dans le besoin ; mais ceci rentre dans leurs fonctions de nazi, de princes des Juifs ; ils ont à leur disposition, en échange, la police la plus admirable qui soit dans l’univers ; ils remplissent les obligations d’une charge dont ils recueillent les bénéfices (tome II, p.74)
 Tome I, page 76, il écrivait même ceci le vieil affreux :
« Ils montraient avec orgueil, à Narbonne, la célèbre Cortada appartenant à la famille des Kalonymes dont le chef prenait héréditairement le titre de Nazi ou roi des Juifs. »
Il reste un dernier point commun entre les nazis et nos démocrates : le désir apocalyptique.
Sources :
Drumont – la France juive
Bernard Plouvier – Hitler (Dualpha) 
Nicolas Bonnal – Kubrick ; Ridley Scott (Dualpha-Amazon.fr)
Shaffer Butler –The wizards of Ozymandia

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