La farce de la Nasa et la vraie mission des cosmonautes – Nicolas Bonnal (2017)

Source: sputniknews.africa – 17 mars 2017 – Nicolas Bonnal

https://fr.sputniknews.africa/20170317/nasa-farce-vraie-mission-cosmonautes-1030500652.html

Illustration: Image du film Capricorn one 1977

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Beaucoup de gens doutent de l’alunissage de 1969, autre opération de l’Etat US.

Star Wars Episode IV (1977) - Sputnik Afrique

Star Wars Episode IV (1977)© Photo Capture d’écran: Youtube

En réalité il n’y a jamais eu de conquête spatiale, ni même de volonté de conquête spatiale. Et la soi-disant conquête spatiale n’avait que deux missions: contrôler l’espace proche de la terre transformée aujourd’hui en poubelle bourrée de satellites de surveillance et d’armes de destruction démocratique ; préparer notre vie à tous dans le monde simulateur du XXIème siècle. Mais si la conquête spatiale initiée par les nazis et poursuivie du fait de la guerre froide, cette guerre froide avec le monde qui n’en finit pas, et qui risque de nous coûter finalement cher, n’a pas servi à conquérir les galaxies et à exploiter les pétroles vénusiens en guerroyant avec les Aliens et les hommes verts, à quoi aura-t-elle donc servi ?

A nous conditionner et à nous préparer à des temps moins marrants, digne de la dystopie présente.

Oubliez les résultats inexistants de la pseudo-conquête et revoyez 2001 l’odyssée de l’espace, ou bien l’Étoffe des héros, ou bien même Solaris, et comparez votre vie urbaine et celle à venir de vos enfants avec celle d’un cosmonaute. Revoyez tous ces films de science-fiction et vous verrez que tout cela n’avait que ce seul but : nous préparer à vivre comme des cosmonautes, mais sans jamais aller dans l’espace. La simulation de vol spatial et de conquête des étoiles est allée de pair avec un contrôle mental et surtout, finalement, physique sans précédent dans l’histoire de notre occident vieillissant.

2001, l'Odyssée de l'espace - Sputnik Afrique

2001, l’Odyssée de l’espace © Photo Capture d’écran: Youtube

Car, et réfléchissez bien, en quoi consiste la vie d’un cosmonaute ? Revoyez 2001, pas la Guerre des étoiles, qui sert à vendre des jeux vidéo. J’ai évoqué ce thème dans mon long livre sur Kubrick.

Un cosmonaute passe sa vie devant des écrans, comme nos contemporains. Il a toujours un problème technique. Il est toujours dans un moyen de transport quelconque.

Un cosmonaute a peu d’espace pour vivre. Pensez au parisien ou au newyorkais pauvre.

Un cosmonaute se tient toujours dans la dépendance d’un moyen technologique. Il passe son temps à envoyer des messages codés et à se plaindre d’avoir un problème (Houston…). Il passe son temps à pousser des boutons et, s’il n’est pas très calé en réparations (et qui va réparer un gadget Apple ?), il se tient bien tranquille.

Il est gros consommateur d’énergie et il ne se sert plus de son corps. Il en grignote, des friandises, comme dans un conte de fées ! Combien vous dites, un milliard trois d’obèses dans le monde ? Wall-E représente d’ailleurs un vaisseau d’obèses en lévitation permanente. Seuls les pouces travaillent sur le smartphone.

Un cosmonaute est tenu de lire tout le temps des modes d’emploi et des règlements. Revoyez la pause-pipi, un des moments marrants de 2001 l’odyssée de l’espace. Et pensez au tableau de bord de votre BMW ou à votre vie quotidienne contrôlée par les ordinateurs et les clones d’Hal 9000.

Gravity (2013) - Sputnik Afrique

Gravity (2013) © Photo Capture d’écran: Youtube

Mais surtout, le cosmonaute annonce le troupeau mondialisé du citoyen anonyme et sans honneur.

Le cosmonaute est sans racines. Il n’y a pas plus de terre, il n’y a plus de nation dans l’espace. Il n’y a que des vaisseaux et que des bases US, des stations, stations qui n’ont rien de christique. Dans l’espace, personne ne vous entendra prier ! Et pensez au temps que nous devons passer dans des endroits aseptisés (aéroports, hubs, échangeurs, supermarchés, stations-services, centres commerciaux, etc.). Le film Gravity avec Bullock et Clooney le montre bien d’ailleurs.

Un cosmonaute plane, il est cool, il fait des voyages dans l’astral. Suspendu les quatre fers en l’air, il a perdu la notion du temps et de… l’espace. On avait comparé la vision ultime de 2001 à l’absorption de LSD. Le cosmonaute annonce l’individu blasé et déphasé, nourri aux benzodiazépines…

Solaris (2002) - Sputnik Afrique

Solaris (2002)© Photo Capture d’écran: Youtube

Il perd aussi la notion de nourriture, en suçant à petites gorgées tout un tas de cochonneries baptisées « Science Food » par la fondation Rockefeller. On voit les enfants du monde se précipiter dessus, sur ces poisons chimiques et ces venins en plastique. Pensez aussi à la corvée du repas dans 2001 et à la méditation de Bruce Dern dans le très beau Silent running (Nietzsche pronostiquait un retour à l’enfance, il a été servi).

• En parlant de ce film, je dois rajouter qu’il est écologiste et que l’écologie est apparue avec la conquête spatiale, comme forme silencieuse et sophistiquée de notre eschatologique dictature humanitaire. Il faut défendre la « planète bleue » en contrôlant les populations et leur consommation. Qui devra-t-on sacrifier ? Un ou deux membres de l’équipage ! Voyez l’album d’Hergé : lui avait résolu le problème !

Alien (1979) - Sputnik Afrique

Alien (1979)© Photo Capture d’écran: Youtube

Le cosmonaute est évidemment unisexe. Habillé en uniforme, éternel enfant en état d’apesanteur, il perdu toute virilité, toute féminité, ne rêvant comme dans Alien ou Species que de s’accoupler avec des incubes ou des succubes (les ET sont les simples démons de notre tradition chrétienne). Sa vie sexuelle est virtuelle et pornographique, ne dépendant que des fantasmes. Et cette révolution sexuelle est en cours : voyez les émissions du câble la nuit, vous comprendrez où l’avant-garde culturelle américaine veut nous mener. Les sorcières de Shakespeare et le bon Dracula n’ont qu’à bien se tenir.

• Condamné à une fausse vie, une existence minimale et formelle (le mètre carré est bien trop cher, comme à Paris, Séoul ou Manhattan), le cosmonaute compétent doit passer sa vie à se former, se recycler, et s’entraîner. Mais dans Wall-E, ce sont les robots qui ont ce beau rôle, comme dans Terminator et finalement dans 2001 ou I robot: à la fin de l’Histoire, l’ordinateur est le seul être libre.

I robot (2004) - Sputnik Afrique

I robot (2004) © Photo Capture d’écran: Youtube

Le cosmonaute est aussi condamné à s’ennuyer, faire des jeux vidéo, à contrôler son mental et son diabète sous le regard sévère du complexe militaro-médical et psychiatrique qui a pris le contrôle de nos identités bien menacées. Dans cette vie vidée d’essence, on le remplit de faux souvenirs comme dans une mauvaise nouvelle de Philip K. Dick (voyez Total recall, le meilleur Schwarzenegger). Vis-je, ou rêvé-je ma vie si vide ?

• La cybernétique a pris le contrôle de nos sociétés avec la guerre, la recherche nazie, soviétique, américaine. Lisez Chris Gray (le Cyborg Handbook) ou le chercheur soviétique, moins connu bien sûr, Slava Gerovitch (New soviet man) qui explique comment le programme d’entraînement des cosmonautes était sous le contrôle des centres de recherche cybernétique.


Pas très capable de nous envoyer dans l’espace, pas très capable de nous promettre la lune, la farce médiatique de la conquête spatiale et du cosmonaute US a permis la transformation des humains en transhumains. Presque tous les grands écrivains de SF américains, y compris le fondateur de la scientologie venaient de l’intelligence navale et militaire. Je vous laisserai vérifier.


Livres

Daniel Estulin — Tavistock Institute
Gérard Wishnevski — Moonlanding hoax
Nicolas Bonnal — les mystères de Stanley Kubrick ; Ridley Scott (Dualpha)

4 pensées sur “La farce de la Nasa et la vraie mission des cosmonautes – Nicolas Bonnal (2017)

  • 18 mars 2023 à 12 h 11 min
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    « La farce de la NASA … » – Ainsi donc, ce n’était qu’un coup pour rigoler un coup entre copains… sans plus, selon notre éclairé historien, auteur du présent article. N’a-t-il pas idée des effets qui ont suivi ce super-mensonge sur les plus de 50 ans qui ont suivi les ornières ouvertes sur le sol rendu mou par cet océan-mensonge ? Ne voit-il pas continuer, jusqu’à aujourd’hui, les arnaques en séries permises par cette fausseté disruptive imposée aux consciences ? N’a-t-il pas connaissance de l’état de profond délabrement dans lequel a été enfermée l’intelligence humaine commune ? Non, ce n’était pas une simple farce, mais une véritable guerre faite aux paradigmes réalistes, équilibrés et sereins portés par les peuples des cinq continents (ils n’étaient que cinq, il y a 50 ans) d’avant cette brèche ouverte dans la muraille du simple bon sens si indispensable à l’établissement d’un rapport sain avec le monde.

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  • 18 mars 2023 à 2 h 06 min
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    Ouch, c’est d’un mauvais.
    J’ai vécu cette période. Il n’y a pas de continuité entre les élites d’alors et les actuelles. Tous les liens que vous faites sont foireux. Les système libéraux de l’époque ce sont transformés en système pré-soviétique qui ont forcé les réseaux privés à s’allier avec eux à coup de menaces (lisez les articles de <2010, l'injonction était "devenez nos alliés ou on vous découpera en morceau à coup de lois").

    Pour rappel, même en URSS les puissances de l'argent "privé" étaient alliées avec les dirigeants communistes. Le "1% de riche 99% de serfs" n'a jamais décrit l'économie de marché libre, mais l'économie administrée type union soviétique.

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  • 17 mars 2023 à 13 h 19 min
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    Permmettez un petit complément au très interressant article de Mr BONNAL : Le « Soucoupisme » oligarchique ou Les « soucoupes-hameçons » servant à « pêcher » les âmes crédules.
    Commençons par rappeler que ce sont les banquiers (Jacob Schiff et Kuhn & Loeb de New York) qui subventionnèrent la révolution bolchévique en 1917, prélude à l’ultime et vaste entreprise consacrée à la destruction de la Foi, et cela au milieu de la première « grande » guerre d’enfer des temps modernes, prélude, à son tour, à la décadence de l’Europe et au recul planétaire de l’homme (blanc) au profit des gigantesques « blocs » capitaliste et communiste.
    Zbigniew Brzezinsky, dans son ouvrage « Between two ages », écrit : « le marxisme est une victoire de la Raison sur la Foi, une étape vitale et créatrice pour la maturation de la vision internationaliste de l’homme »
    Aussi, en parallèle de cette déchristianisation forcée issue de la révolution bolchévique, commença à se mettre en place un néo-spiritualisme des plus frelaté : « l’interplanétarisme », par l’entremise du phénomène OVNI/UFO (soucoupes volantes) et ses « Aliens » (ou « EBE » : Entité Biologique Extra-terrestre) si chers aux anglo-saxons ; un phénomène basé sur la « théorie des Anciens Astronautes », appelée « contact du paléolithique » en Russie. Cette nouvelle « religion » s’adressant également aux athées, suscitera, quelques années plus tard, l’enthousiasme quasi mystique autour du programme spatial soviétique.
    En Russie comme aux USA, les perspectives ouvertes par la seconde guerre mondiale favoriseront l’essor de la « théorie des Anciens Astronautes » :
    – En 1946, par exemple, avec l’auteur de science-fiction Russe, Alexander Kazantsev, et son hypothèse (appelée à avoir un grand avenir) relative à l’énorme explosion qui eut lieu en 1908 en Sibérie, près de la petite rivière de Toungouska ;
    – Aux USA, avec l’affaires du « crash de Roswell » en 1947 ou celle du « carrousel de Washington » en 1952.
    Ajoutons à ça une statistique établie par l’ONU (institution « globaliste » qui désunit les nations au lieu de les unir), qui laisse entendre que, sur la période de 1947 à 2007, 150 millions de témoignages d’observation existence d’OVNI ont été recensés.
    À propos de cette mythologie « soucoupiste » naissante, qui allait connaître un grand succès, René Guénon, dans « L’erreur Spirite » (en 1923), déjà, écrivait « combien il y a de naïveté dans les illusions que se font certains savants à l’égard des communications interplanétaires », et précisait que « ces illusions procèdent de l’erreur qui consiste à transporter partout des représentations purement terrestres… qu’il vaut mieux n’avoir aucune représentation que d’en avoir de fausses… que ce dont il s’agit n’est pas imaginable mais qu’il ne faut pas en conclure que cela n’est pas concevable, car cela l’est au contraire très facilement », et concluait que « une des grandes erreurs des philosophes modernes et qui est elle-même un trait général de la mentalité occidentale consiste à confondre le concevable et l’imaginable ».
    Rappelons qu’antérieurement au XXème siècle, l’histoire fait aussi état de quelques cas relatifs au phénomène des « soucoupes-hameçons » servant à « pêcher » les âmes crédules. Citons, entre autres, le cas des vaisseaux volants de l’an Mil et celui de la grande vague américaine de 1896-1897.
    Ajoutons, pour finir, que c’est la corruption de l’idée d’Ange, « planant dans les régions éthérées », qui a passé dans les esprits extra-terrestres ; croyance qui s’est perpétuée dans le spiritisme moderne et s’est développée jusqu’à aujourd’hui, notamment, avec le mouvement multiforme « New Age », cette religion du Nouvel Ordre Mondiale.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/introduction-livres-de-femmes.html

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  • 17 mars 2023 à 12 h 33 min
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    A relire aussi: « un bonheur insoutenable » d’Ira Levin. Une bonne anticipation des rêves des illuminés de Davos: une « élite » controle le monde à l’aide d’un ordinateur central qui controle un bonheur artificiel imposé à l’ensemble de l’humanité, groupe d’êtres plus ou moins asexués sous perfusion régulière de substances détruisant leur volonté, destinés à vivre le temps limité décidé par l’élite….Bref, un poulailler industriel géant…

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