Sandrine Rousseau veut vous marier à l’Etat français – Modeste Schwartz

Source : lecourrierdesstrateges.fr – 7 juin 2023 – Modeste Schwartz

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Modeste Schwartz est écrivain, journaliste et grand voyageur. Spécialisé dans la Roumanie, la Moldavie et le Sud-est de l’espace post-soviétique, il est un chroniqueur régulier du Visegrád Post. Il est l’auteur de Yin, au éditions Culture et Racines.

En tant que libertarien, je pense que c’est aux familles – qui incarnent la réalité pérenne de toute société – de reconnaître (ou pas) l’Etat – qui n’est que l’un de ces jeux de société éphémères auxquels les familles peuvent s’adonner. A en croire une proposition de loi récemment déposée, Sandrine Rousseau ne voit pas les choses du même œil.


La démagogue parasitaire politicienne de gauche Sandrine Rousseau, elle, croit (comme tout son parti, et d’ailleurs la quasi-intégralité de la classe politico-médiatique) en une société-ruche, constituée par addition mécanique d’une infinité de paumé.e.s, qui peuvent parfois s’engager entre eux dans de fragiles rapports contractuels (comme le mariage), mais n’ont finalement de rapport de loyauté stable que vis-à-vis de l’Etat – c’est-à-dire de la fiction totalitaire (bientôt totémisée sous forme d’IA) qui justifie la prospérité parasitaire de ladite classe politico-médiatique.

En reconnaissant le droit au divorce, l’Etat avait assigné à la famille une première limite : celle de ne pas pouvoir s’opposer au départ d’un individu qui – après s’y être pourtant agrégé de son plein gré – souhaite la quitter. En-deçà de cette limite, l’Etat républicain n’avait (Dieu merci) aucun droit de regard sur l’intimité familiale.

Jusqu’à ce que l’AVC climatique suivi d’humusation nous sépare

C’est cette limite que Sardine Ruisseau – en compagnie de quelques autres figurants NUPES – souhaite à présent faire sauter, en intégrant aux rappels juridiques obligatoires de la cérémonie du mariage civil une formule qui impliquera, de la part des conjoints, reconnaissance du droit de regard que l’Etat s’adjuge désormais en matière de consentement.

On aurait donc tort de prendre à la légère cet acte substitutif – apparemment dénué de conséquences pratiques immédiates – de politicards héritiers de partis qui prétendaient représenter la classe ouvrière (désormais confiée à McKinsey), et ne représentent plus que Davos.

Car ce qu’ils réalisent ainsi, c’est le vieux rêve communiste d’effacement de toute différence entre prostitution et union matrimoniale : chaque foyer devient un bordel, dont l’Etat – cet Etat oligarchique, menteur et empoisonneur de masse, auquel nous devons (d’après l’INSEE) une surmortalité de 53 800 décès pour 2022 – devient l’incontournable mère-maquerelle.

C’est cette maquerelle abstraite, représentée par des fonctionnaires (en bon français : de parfaits inconnus) qui prétend émanciper les femmes (et assimilé.e.s) de l’oppression patriarcale – comprendre : de l’autorité légitime et bienveillante de l’homme dont elles engendrent et élèvent (au moins potentiellement) la descendance. Souhaitons bonne chance aux femmes !

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