Autoroutes françaises : le rapport secret qui confirme leur surrentabilité 

Révélé fin janvier par la presse, le rapport étouffé de 2021 sur le modèle économique des sociétés concessionnaires d’autoroutes (SCA), qui confirme la surrentabilité de ces dernières, reste maintenu dans la confidentialité par le gouvernement. Le voici.

Lire la suite

Roberto Michels et les tendances oligarchiques de nos démocraties parlementaires – Nicolas Bonnal

« Bakounine était l’adversaire de toute participation de la classe ouvrière aux élections. II était en effet convaincu que dans une société où le peuple est dominé, sous le rapport économique, par une majorité possédante, le plus libre des systèmes électoraux ne peut être qu’une vaine illusion. “Qui dit pouvoir, dit domination, et toute domination présume l’existence d’une masse dominée”. »

Lire la suite

A chaque crise, l’argent public est massivement transféré au secteur privé

Pour sauver nos démocraties, la démarche essentielle reste celle de faire ce pas de côté, même en pleine crise, et de réfléchir à ce qui se déroule sous nos yeux: un transfert inouï de richesses prélevées sur les populations pour «régler la note» de situations, que le contribuable n’a jamais lui-même provoquées, mais dont il est le bailleur forcé. Où s’arrêtera ce processus de prédation qui affaiblit les démocraties? Quelle sera la prochaine crise obligeant les contribuables à donner ce qu’ils ont et ce qu’ils n’ont pas? Combien va-t-on prélever la prochaine fois? Dans les poches de quel secteur ces «milliards sans retour» finiront-ils cette fois?

L’Occident décline face au reste du monde. Sa chute se produit au gré de ces crises et de ces ponctions systématiques, qui exacerbent toujours plus les tensions sociales et la perte de confiance dans les institutions.

Lire la suite

Grégor Puppinck : “Sortir du piège idéologique du ‘Droit à l’IVG’”

Certes, l’homme est libre, mais il est d’abord vivant. La vie est un préalable à la liberté. Plutôt que de promouvoir l’avortement tel un droit abstrait, ce qui ne ferait qu’empirer le problème, il serait plus sage et bénéfique pour chacun, et pour la société dans son ensemble, de considérer l’avortement pour ce qu’il est : un problème social grave, qu’il est possible de prévenir. Il suffit de le vouloir.

Lire la suite

Pour le président de la Douma, l’Ukraine n’est plus un Etat

Le discours politique intérieur russe concernant l’Ukraine évolue au fur et à mesure de l’implication croissante des pays de l’OTAN dans ce conflit. La mise au service institutionnelle, économique et humaine de l’Ukraine conduit Volodine, le président de la Douma à déclarer la perte de l’étaticité par l’Ukraine. L’Ukraine est occupée par l’OTAN. Le pays est devenu une colonie américaine. Les ordres pour Kiev sont donnés depuis Washington. Les forces armées sont contrôlées par le Pentagone. Le régime de Kiev ne peut pas remplir de manière indépendante ses obligations sociales envers ses citoyens, payer les salaires et les pensions. Le système financier du pays est détruit.

Lire la suite

La faute aux gouvernements / Ne rien faire, c’est être complice – Claude Janvier

Excédé par le comportement laxiste d’une trop grande majorité de la population, catastrophé par le niveau du QI moyen, lassé d’entendre une multitude râler uniquement en privé – il ne faut surtout pas prendre de risques -, et fatigué de l’indifférence du plus grand nombre face à une oppression omniprésente visant à détruire l’humanité, voici quelques réflexions.

Lire la suite

Syndrome du Titanic : Ernst Junger et la culture de la panique – Nicolas Bonnal

Il est de fait que les progrès de l’automatisme et ceux de la peur sont très étroitement liés, en ce que l’homme, pour prix d’allègements techniques, limite sa capacité de décision. Il y gagne toutes sortes de commodités. Mais, en contrepartie, la perte de sa liberté ne peut que s’aggraver. La personne n’est plus dans la société comme un arbre dans la forêt ; elle ressemble au passager d’un navire rapide, qui porte le nom de Titanic, ou encore de Léviathan. Tant que le ciel demeure serein et la vue agréable, il ne remarque guère l’état de moindre liberté dans lequel il est tombé. Au contraire : l’optimisme éclate, la conscience d’une toute-puissance que procure la vitesse. Tout change lorsqu’on signale des îles qui crachent des flammes, ou des icebergs. Alors, ce n’est pas seulement la technique qui passe du confort à d’autres domaines : le manque de liberté se fait sentir, soit que triomphent les pouvoirs élémentaires, soit que des solitaires, ayant gardé leur force, exercent une autorité absolue. 

Lire la suite

Existe-t-il une philosophie politique dans la tradition néo-platonicienne? – Daria Dugina

L’objectif de chaque personne, dirigeant et subordonné, est de construire un état juste et cohérent avec la hiérarchie ontologique du monde. C’est ce concept d’interprétation de la politique et de l’âme en tant que manifestation de l’axe ontologique que Proclus Diadochos développe dans son commentaire des dialogues de Platon.

Lire la suite

Finalement, les lois mondialisées de Macron passeront cet été – Eric Verhaeghe

Ce silence de la classe politique sur les vrais sujets du moment s’explique en partie par la nullité même des élus : qui a compris que l’écran de fumée qui se dresse est uniquement l’exécution d’une politique aveuglément pro-américain écrite ailleurs ? qui a compris que les votes qui se succèdent, article après article, à l’Assemblée Nationale, ne sont que des coups de pioche donnés dans la terre pour creuser notre tombe ?

Lire la suite

Le dernier homme et la critique nietzschéenne de l’Etat moderne – Nicolas Bonnal

Nietzsche prévoit non pas le grand remplacement mais le grand rétrécissement mental, spirituel et cérébral : « La terre sera alors devenue plus petite, et sur elle sautillera le dernier homme, qui rapetisse tout. Sa race est indestructible comme celle du puceron ; le dernier homme vit le plus longtemps. « Nous avons inventé le bonheur, » – disent les derniers hommes, et ils clignent de l’œil. Ils ont abandonné les contrées où il était dur de vivre : car on a besoin de chaleur. On aime encore son voisin et l’on se frotte à lui : car on a besoin de chaleur. »

Lire la suite