Roberto Michels et les tendances oligarchiques de nos démocraties parlementaires – Nicolas Bonnal

« Bakounine était l’adversaire de toute participation de la classe ouvrière aux élections. II était en effet convaincu que dans une société où le peuple est dominé, sous le rapport économique, par une majorité possédante, le plus libre des systèmes électoraux ne peut être qu’une vaine illusion. “Qui dit pouvoir, dit domination, et toute domination présume l’existence d’une masse dominée”. »

Lire la suite

Nos oligarchies expliquées aux moins nuls – Nicolas Bonnal

Plus philosophique, ce point de vue qui montre que, comme Bruxelles ou le Deep State, toute bureaucratie échappe à son mandat et devient entropique et dangereuse : « Le parti, en tant que formation extérieure, mécanisme, machine, ne s’identifie pas nécessairement avec l’ensemble des membres inscrits, et encore moins avec la classe. Devenant une fin en soi, se donnant des buts et des intérêts propres, il se sépare peu à peu de la classe qu’il représente.»

Lire la suite

Frédéric Bernays et Louis-Ferdinand Céline face au conditionnement moderne – Nicolas Bonnal

Céline : « Pour s’imposer au goût, à l’admiration des foules les plus abruties, des spectateurs, des électeurs les plus mélasseux, des plus stupides avaleurs de sornettes, des plus cons jobardeurs frénétiques du Progrès, l’article à lancer doit être encore plus con, plus méprisable qu’eux tous à la fois. »

Lire la suite