A chaque crise, l’argent public est massivement transféré au secteur privé

Pour sauver nos démocraties, la démarche essentielle reste celle de faire ce pas de côté, même en pleine crise, et de réfléchir à ce qui se déroule sous nos yeux: un transfert inouï de richesses prélevées sur les populations pour «régler la note» de situations, que le contribuable n’a jamais lui-même provoquées, mais dont il est le bailleur forcé. Où s’arrêtera ce processus de prédation qui affaiblit les démocraties? Quelle sera la prochaine crise obligeant les contribuables à donner ce qu’ils ont et ce qu’ils n’ont pas? Combien va-t-on prélever la prochaine fois? Dans les poches de quel secteur ces «milliards sans retour» finiront-ils cette fois?

L’Occident décline face au reste du monde. Sa chute se produit au gré de ces crises et de ces ponctions systématiques, qui exacerbent toujours plus les tensions sociales et la perte de confiance dans les institutions.

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