Satan est le domaine réservé de la gauche bobo
Source : nice-provence.info – 20 juin 2024
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Quelques lecteurs avertis ont relevé que le tableau du bureau du président du Rassemblement National (derrière lui, contre la vitre) était le même que celui qu’Emmanuel Macron affiche dans son bureau :
Les réseaux sociaux s’emparent de cette affaire et d’innombrables internautes y voient la preuve que Macron et Bardella sont de connivence.
Or ce tableau n’est pas anodin, et s’il se retrouve dans le bureau de notre très progressiste Président, ce n’est pas un hasard. Alors pourquoi se retrouve-t-il aussi dans le bureau de Jordan Bardella ?
Son créateur, Shepard Fairey, a bien compris comment fonctionne l’art dans le monde d’aujourd’hui et où se trouve l’argent(1). Il se glisse dans le Politiquement Correct, qu’il décline à l’envi et ça marche.
La mairie de Paris fait appel à Shepard Fairey, qui propose de manière très peu originale une fresque stylée Art nouveau, en référence à la décoration des premières stations du métropolitain parisien. L’artiste reprend les volutes Art nouveau dans la colonne de gauche qu’il ose enrichir du logo « Peace & Love ». Quelle audace !
À travers son œuvre, l’artiste Bien Pensant dit « vouloir rendre rend hommage aux victimes du 13 novembre ». Comprenne qui pourra. D’autant qu’il intitule son œuvre de manière originale « Liberté Égalité Fraternité ». Puis sa fresque s’appellera Marianne.
La mairie de Paris a bien choisi, puisque, dit-elle, « Shepard Fairey est particulièrement actif sur les questions écologiques et de justice sociale » (sic !).
L’œuvre de Shepard Fairey ne présente aucune créativité artistique
Elle s’inscrit parfaitement dans l’iconographie des régimes totalitaires.
Shepard Fairey, alias Obey | ||
Époque stalinienne | Époque maoiste | Époque moderne |
Dans son tableau ci-dessus à droite, Shepard Fairey, qui se fait dorénavant appeler Obey, écrit : « Obéis. Ne crois jamais ce que tu vois, crois ce qu’on te dit ». Son tableau est directement inspiré de la couverture de l’édition originale de George Orwell : 1984 (ci-contre).
Il est difficile de discerner si l’artiste nous invite à obéir, et donc à croire ce que l’on nous dit, ou bien s’il condamne cette situation oppressante. Mais alors pourquoi fait-il partie des artistes du Système ? qui ont réussi et qui gagnent beaucoup d’argent avec des budgets publics.
Shepard Fairey est dans le Système et il donne des gages d’allégeance. Voilà pourquoi il insère dans ses tableaux des signes d’appartenance. Il place au centre de l’œil inquisiteur de Big Brother un pentagramme rouge et noir d’inspiration sataniste (voir ci-contre).
On retrouve ce même signe d’appartenance sataniste dans la plupart des créations d’Obey, et bien entendu sur la fresque parisienne !
Le Diable se cache dans les détails.
« Make art, not war ». Ça, c’est du nouveau ! Shepard Fairey, alias Obey, en bon écolo qu’il est, recycle dans sa fresque parisienne ce dessin de femme qui devient « Marianne ». Il y remplace « Make art, not war » par « Liberté Égalité Fraternité »(2), et le tour est joué. La bonne affaire !
Le « street artist » en vogue recycle également le pinceau que le parti communiste nord-coréen place entre la faucille et le marteau.
Il recycle également bien entendu le macaron d’inspiration sataniste. L’artiste inscrit explicitement dans ses œuvres un pentagramme au cœur d’un hexagramme étoilé.
Quelques mots d’explication :
L’hexagramme est un polygone de 6 côtés, que l’on peut imaginer issu de deux triangles équilatéraux juxtaposés. On le nomme l’Étoile de David ou le Sceau de Salomon. L’État d’Israël en a fait son emblème. Pour autant l’hexagramme est présent dans toutes les cultures, dans l’hindouisme et la chrétienté, comme sur le billet de un dollar américain.
La France, communément appelée l’hexagone, s’inscrit parfaitement dans un hexagramme.
Le chakra anahata, au centre de couleur verte, représente un double hexagramme avec un pentagramme. Il symbolise la force du cœur.
Le pentagramme (5 côtés) avec une pointe en haut symbolise l’harmonie et l’équilibre du corps humain. On doit ce symbole (gravure tirée d’un traité, La Magie Naturelle, au célèbre ésotériste allemand Cornelius Agrippa (1486−1535), auteur de travaux sur une possible théosophie chrétienne. Mais bizarrement l’artiste a remplacé cette silhouette harmonieuse par un visage démoniaque. Ici le démon investit l’Homme.
C’est la raison pour laquelle Macron pavane radieusement sous ce tableau
Pourquoi, diable, Bardella s’affiche-t-il avec le même tableau sataniste que Macron ?
Les commentaires dénoncent la complicité masquée entre les deux hommes. Beaucoup y voient la preuve d’un plan concocté dans quelques loges satanistes qui hissent le jeune président du Rassemblement National au poste de Premier ministre.
Oui, mais…
Bardella n’affiche pas le même tableau !
À y regarder de plus près, le tableau n’affiche pas le pentagramme de Satan, mais une croix chrétienne. Ce qui ne manque pas d’interpeller, à partir du moment où on l’a remarqué.
Ici pas de Satan ! Mais au contraire une croix blanche au cœur de l’hexagramme étoilé. Peut-on imaginer que cette croix blanche au niveau du cœur représente le Sacré Cœur qui surplombe Paris ? Comme pour faire écho à la façade de l’immeuble du 13e arrondissement en contre-bas.
C’est clair, c’est un message. Jordan Bardella se moque de la Bien Pensance en signifiant qu’il a compris ses codes et les transcende.
Jordan Bardella savait qu’il allait provoquer l’artiste qui est tombé dans le panneau, en reprenant le même vocabulaire que la Police de la Pensée, à laquelle Obey obéit s’il veut garder ses marchés. Le vecteur de celle-ci le cite : « L’extrême droite détourne de son sens une image qui symbolise la fraternité et le vivre-ensemble, pour lui faire dire tout autre chose, le repli nationaliste. »
• L’artiste américain n’hésite pas à reprendre l’expression surannée « extrême droite ».
• Il revendique « une image qui symbolise la fraternité et le vivre-ensemble » : Ah bon ? Avec un clin d’œil appuyé au diable !
• Pour lui, bien entendu, la croix chrétienne symbolise « le repli nationaliste ».
« Pas touche à mon Diable ! Obéis ! »
Ces arguments sont révélateurs d’une gauche bobo en déperdition.
C’est le pentagramme inversé (la pointe en bas) comme allégorie d’un monde humain ou/et terrestre « mis à l’envers » qui est l’expression des influences infra-humaines et donc « sataniques ».