Surpopulation et dépopulation. Mythes et réalités.
Source : reseauinternational.net – 9 septembre 2024 – Pierre Chaillot et Pierre-Antoine Plaquevent
https://reseauinternational.net/la-surpopulation-une-arnaque-au-service-des-super-riches/
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L’analyste politique Pierre-Antoine Plaquevent et le statisticien Pierre Chaillot démontent la doxa du «Good Club».
Conférence des Rencontres de Cara
Les angoissés de la surpopulation avaient-ils tout faux ? Ces Huxley, Ehrlich et autres Malthus qui voyaient dans l’hyper-natalité l’ange fatal de l’apocalypse ? Pierre-Antoine Plaquevent en est convaincu : «la théorie de la surpopulation est une pure escroquerie, une arnaque au service des hyper-riches. Rien ne permet de faire croire à une explosion démographique». Accompagné du statisticien Pierre Chaillot, l’auteur de «Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels», cet analyste politique français, co-fondateur du think tank www.strategika.fr, était l’invité des Rencontres de Cara, le 21 juillet dernier à Genève.
L’occasion pour ces deux covido-sceptiques décriés par les grands prêtres de l’Inquisition politico-correcte de distinguer, chacun d’après sa spécialité, entre propagande, manipulations et faits, la crise Covid ayant démontré combien la réalité pouvait différer du narratif véhiculé par les médias et les agences nationales et internationales. L’occasion également de démonter une fois de plus la doxa assénée depuis des années par le «Good Club». Comptant en son sein William dit Bill Gates, Warren Buffet ou Ted Turner, cette coterie de milliardaires profite de la vague environnementale et de l’objectif 0 carbone, pour promouvoir la vaccination tous azimuts, qui n’est autre qu’un «programme de contrôle démographique camouflé : injectée, l’hormone rend stérile».
Ces hyper-riches estiment que l’on vivait mieux au Paléolithique. Voilà pourquoi le chiffre d’habitants idéal serait de 2 milliards sur Terre. L’objectif non avoué est donc d’éliminer 350 000 personnes par jour. Un projet globalitaire en gestation depuis les années 1920, une fédération mondiale gérée au nom de l’eugénisme, qu’il soit de tendance communiste ou national-socialiste. Deux confrontations qui se rejoignent dans la vision d’un gouvernement mondial écologiste et anti-nataliste.
source : Essentiel News
La « Chute », origine de la surpopulation et de l’idée de dépopulation.
Commençons par rappeler ce qu’est le mythe :
Le mythe est l’histoire des temps antérieurs à l’écriture, celle que la tradition orale a roulée à travers les âges.
Dans le mythe, nous trouvons l’histoire de la « Chute » de l’homme.
Aussi, qu’est-ce que la « Chute » ?
Quand la vie sexuelle commence à se manifester chez l’enfant, elle le fait entrer dans une phase nouvelle qui est l’adolescence.
Les conditions physiologiques des deux sexes vont se modifier ; chacun d’eux étant régi par une polarité inverse, ils vont commencer à suivre des voies divergentes, et leur donner des caractères psychiques qu’ils n’avaient pas eu jusque-là.
Si nous suivons l’évolution sexuelle de l’homme depuis l’enfance, nous voyons que c’est dans la période qui précède l’adolescence que l’esprit prend son plus grand développement ; la multitude d’idées que l’enfant acquiert, en quelques années, demande un travail cérébral qui dépasse de beaucoup l’effort que l’homme adulte pourrait faire.
Quel est celui qui ne se souvient d’avoir traversé, dans son enfance, cette période de grande lucidité, pendant laquelle il observait la Nature, il cherchait la cause des phénomènes qui se produisaient autour de lui et essayait de résoudre les grands problèmes de la philosophie naturelle ?
Quelle est la mère qui n’a constaté, chez son enfant, cette grande curiosité de la Nature qui se révèle par d’incessant pourquoi ?
Suivons-le et voyons-le arriver à l’âge ingrat de la première jeunesse. Ce n’est plus la Nature qui va le préoccuper, c’est la femme. Ses facultés intellectuelles sont amoindries, mais ses sens sont développés ; il a perdu le jugement droit de l’enfant, mais il va le remplacer par l’imagination ; en même temps il acquiert une audace qui lui tient lieu de logique.
Les suites fatales de la sexualité masculine font apparaître en lui les germes des 7 faiblesses humaines dont la Théogonie fit les 7 péchés capitaux : Orgueil, égoïsme, envie, colère, luxure, intempérance et paresse.
Ajoutons à cela l’invasion du doute, père du mensonge, du mensonge, père de l’hypocrisie génératrice de la ruse.
Son esprit a des éclipses, des moments de torpeur. Chacune de ses « œuvres basses » lui fait perdre une parcelle de l’étincelle de vie ; c’est une brèche par laquelle entre peu à peu la déraison, si vite envahissante.
C’est alors qu’il commence à renverser l’ordre des idées, que son jugement perd sa droiture, qu’il se fausse. Des intérêts personnels, des entraînements sexuels commencent à le guider. C’est l’âge de la perversion qui apparaît.
Puis sa force musculaire qui augmente lui donne de l’audace et sa sensibilité qui s’atténue le rend dur et méchant, il ne sent plus autant la souffrance des autres.
Une évolution contraire s’accomplit chez la femme. Elle a grandi dans l’amour qui lui a fait acquérir les 7 vertus que les Écritures sacrées, notamment l’Avesta, opposaient aux 7 péchés. Mais sa force musculaire qui diminue va la rendre impropre à l’action. Son esprit s’élargit et ouvre devant Elle un brillant horizon de pensées nouvelles ; la bonté, la douceur, la gaieté, la joie de vivre s’accentuent en Elle.
Pendant que l’homme, poussé à l’action par sa force qui grandit, veut des exercices musculaires, des luttes ou des travaux qui mettent en activité ses facultés motrices, chez Elle c’est l’Esprit qui travaille, c’est la pensée qui s’impose et la domine.
On sait que « Le Paradis Perdu », cette composition sublime de John Milton dont le pendant est la grande œuvre de Dante Alighieri, « La Divine Comédie », a pour sujet la chute de l’homme et pour théâtre l’Éden, le ciel et les enfers.
Le péché originel (le premier acte sexuel) a diminué la valeur morale de l’homme, il a donc été une cause de déchéance pour l’humanité tout entière.
C’est ainsi que les conséquences premières de la Chute, accumulées par la répétition de cette action dans chaque individu, à travers les générations, ont pris des proportions effroyables et mené les races à la dégénérescence finale.
À l’époque reculée où l’homme n’avait encore pour mœurs que ses instincts, on avait remarqué combien sa nature le portait à l’opposition, à la contradiction, à la domination.
C’est pour enrayer ses mauvais instincts que les Mères instituèrent une discipline élémentaire qui est toujours restée depuis dans la société, et qu’on désigne encore par les mots « éducation », « convenance », « savoir-vivre », « manières comme il faut ».
La discipline maternelle a formé les hommes, c’est par elle qu’ils se sont ÉLEVÉS au-dessus de leur nature masculine, et nous soulignons le mot élevé pour faire comprendre que s’ils avaient suivi les instincts de leur nature, sans ce correctif, ils n’auraient pas grandi dans la civilisation, ils seraient tombés tout de suite dans la vie grossière des dégénérés et dans la folie qui en est la conséquence.
C’est cette retenue des mauvais instincts qui fut d’abord la Religion. La connaissance que l’on avait des lois qui régissent la nature humaine avait fait comprendre que l’homme doit être discipliné, « apprivoisé », pourrait-on dire, afin de pouvoir vivre dans la société des femmes, des enfants et même des autres hommes.
On institua donc une règle de vie commune, dont l’homme comprenait la nécessité, car il s’y soumettait volontairement. C’est dans cette vie calme et bien organisée qu’on élevait son esprit vers la pensée abstraite et qu’on lui donnait les moyens de vaincre les sens dont on sut bientôt que l’usage abusif mène à la folie.
Souvenons-nous que, suivant l’ancienne Loi qui régnait aussi bien chez les Celtes que chez les Israélites, le mot « AGAPE » désignait les réunions données le 7ème jour. Ce 7ème jour était un temps de repos ; c’était un jour CONSACRÉ, c’est-à-dire donné aux unions.
Cette consécration du 7ème jour laissé aux divertissements, aux agapes et au sacrifice eucharistique, a joué un grand rôle dans le premier culte, puisqu’elle a été imitée et parodiée par toutes les religions.
A propos des festins du vendredi et des noces qui étaient les agapes des Mystères, dans son ouvrage, « La République des Champs Elysées », Charles Joseph de Grave montre comment cette fête religieuse entra dans les mœurs : « Après avoir consacré les six premiers jours à des travaux et des devoirs, les législateurs ont proclamé le septième jour « libre ». « Vrydag », nom du vendredi, signifie « libre jour » (en allemand « Freytag », en anglais « Friday »). Le 7e jour était destiné à la célébration des noces. Sous ce rapport, l’amour présidait aussi à ce jour. C’est de là que le mot Vry a donné naissance au verbe Vryen (en Néerlandais) qui, dans l’usage du peuple moderne, signifie « faire l’amour ». Et on donne aussi le nom de « frayer », Vryen, à « l’amour des poissons ».
Le vendredi s’exprime en latin par le mot « dies Veneris », « jour de Vénus », « jour de la Femme » car « Vénus » à la signification de Femme. Alors, sans doute, Femme Divine. Notons à propos de « dies Veneris », devenu « vendre-di », que « Port-Vendres », cette ville située au pied des Pyrénées orientales, s’appelait autrefois « Portus Veneris » : le port de Vénus.
On a jeté tant de défaveur sur le vendredi, qu’il en est résulté un préjugé singulier contre ce jour, préjugé qui se soutient encore par l’effet d’une tradition sourde, quoiqu’on en ait perdu la raison. Dans l’opinion vulgaire, le vendredi est devenu un jour funeste et de mauvais augure. Et le vendredi, « jour de Vénus », a été remplacé par le dimanche, « jour du Seigneur ». Toujours la substitution des sexes accompagnée du renversement des idées. L’ancienne Loi donnait un jour sur sept à l’union ; la loi masculine fera du dimanche un jour d’abstinence et donnera à la licence masculine six jours sur sept.
Les relations sexuelles n’ayant plus été réglementées par LA RELIGION, la licence masculine, dès lors, entraîna un accroissement anarchique de la population mondiale. Ainsi, en cette fin de Cycle, l’explosion démographique planétaire inédite du XXème siècle a vu la population mondiale multipliée par 2,4, et passée de 2.5 milliards d’habitants en 1950, à 6 milliards en 1999 ; elle est de plus de 8 milliards en 2023.
Robert McNamara, ancien secrétaire d’État à la Défense des États-Unis d’Amérique (celui qui ordonna le bombardement massif du Vietnam) et ancien président de la Banque Mondiale (qui imposa aux pays dits « en voie de développement » l’utilisation de moyens contraceptifs comme condition sine qua non pour obtenir des aides financières), membre également du « Council on Foreign Relations » (CFR), de la Commission « Trilatérale », du « groupe Bilderberg » et du « Lucis Trust », puissante association reconnue par l’ONU, et dont dépendent les mouvements pseudo spiritualistes du « New Age », déclarera : « On doit prendre des mesures draconiennes de réduction démographique contre la volonté des populations… Pour réduire la population terrestre il faut augmenter le nombre de décès et diminuer le nombre de naissances… Cela aura lieu, soit par le biais de mesures humaines soit par un coup d’arrêt malthusien ». Ainsi se développera, s’intensifiera et se banalisera l’usage des contraceptifs, des avortements, de la stérilisation et peut-être, bientôt, de l’euthanasie. Et pourquoi ne pas également, et dans le même temps, comme tous les grands « bouchers » de l’histoire, déclencher des guerres ici où là, des conflits mondiaux… nucléaires ; augmenter la souffrance des gens et les pousser au désespoir et au suicide ; provoquer des famines, des épidémies et même des pandémies fictives qui justifieraient un empoisonnement médical « scientifiquement correct » ; ou bien encore encourager la sodomie et finir par défendre la pédophilie ?
Aussi, pour ce genre d’individu, la société c’est le malheur, c’est la misère, le néant, la mort ; ils la veulent ainsi.
Nous, nous la voulons autrement. Nous voulons la vie et tout l’épanouissement de l’être.
On le voit, le mystère de la Chute a une importance capitale, c’est le nœud de notre condition qui prend ses replis et ses retours dans cet abîme.
L’homme est tombé dans la conception misérable du fini, alors qu’il était né pour l’infini.
C’est le problème fondamental, le problème humain et divin. C’est le dogme intérieur de l’humanité.
Une crise terrible fermente en ce moment, parce que le dogme de la Chute masque les plus grands problèmes philosophiques.
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