« La souffrance des tradis provoquée par François sera un sujet pour le prochain pape »

Source : la-croix.com- 28 avril 2025 – Christophe Dickès

https://www.la-croix.com/a-vif/la-souffrance-des-tradis-provoquee-par-francois-sera-un-sujet-pour-le-prochain-pape-20250428

Abonnez-vous au canal Telegram Strategika pour ne rien rater de notre actualité

Pour nous soutenir commandez les livres Strategika : “Globalisme et dépopulation” , « La guerre des USA contre l’Europe » et « Société ouverte contre Eurasie »

Illustration : Illustration : messe tridentine en la basilique Saint-Louis-Marie-Grignion-de-Monfort lors du pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté, le 25 mai 2021 FREDERIC PETRY / Hans Lucas/AFP

Alors que les obsèques du pape François ont eu lieu samedi 26 avril à Rome, Christophe Dickès revient sur le motu proprio Traditionis custodes, que le pape avait rendu en 2021. Encadrant la célébration de la messe tridentine, ce tour de vis a entraîné selon lui une souffrance dont le prochain pape devra s’occuper.

Dans sa deuxième et dernière autobiographie intitulée Espérer, la sentence du pape François a été sans appel : « Il est établi aujourd’hui que la célébration de la messe selon le missel préconciliaire, en latin, doit être expressément autorisée par le Dicastère pour le culte, qui ne l’accordera que dans des cas particuliers. Parce qu’il n’est pas bon que la liturgie devienne idéologie. »

De tous les actes du pontificat François, celui de la restriction drastique de la messe dite de saint Pie V constitue une des ruptures les plus importantes avec son prédécesseur. En effet, ce dernier avait libéralisé l’usage de l’ancien missel par le fameux motu proprio Summorum pontificum (7 juillet 2007) en créant, à côté du rite ordinaire de la messe dite de Paul VI, un rite extraordinaire correspondant au missel de 1962 du pape Jean XXIII. Pour justifier son acte, le pape allemand avait écrit dans une lettre adressée aux évêques : « Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l’improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste. »

François, lui, vit la chose tout autrement. À cet égard, il a souvent été dit, au fil des différents textes (1) restreignant la pratique de l’ancien rite, que la lutte contre le traditionalisme avait été menée par l’entourage progressiste du pape François, et notamment par Mgr Arthur Roche qui devait pourtant toute sa carrière romaine à Benoît XVI. Le dernier livre de François semble nous dire le contraire.

Une réalité ecclésiale

En effet, le pape ne mâche absolument pas ses mots à l’égard de cette minorité de l’Église. Il qualifie cette dernière de « phénomène sociologiquement curieux » et considère ses pratiques comme une « ostentation de cléricalisme » ou de « mondanité sectaire », « un spiritualisme abstrait, enveloppé dans un sens fumeux du mystère ». Il va même bien plus loin en s’attaquant à la psychologie de ceux qui assistent au rite en latin : « Parfois, ces déguisements dissimulent des déséquilibres, des déviations affectives, des problèmes comportementaux, un malaise personnel qui peut être instrumentalisé ».

2 pensées sur “« La souffrance des tradis provoquée par François sera un sujet pour le prochain pape »

  • 6 mai 2025 à 9 h 12 min
    Permalink

    « La souffrance des tradis provoquée par François sera un sujet pour le prochain pape »
    L’espoir fait vivre, dit-on !
    Cependant, rappelons ceci :
    Dans la soirée du 28 septembre 1978 ou tôt le matin du 29 septembre, trente-trois jours après son élection, le pape Jean-Paul Ier mourut.
    Heure du décès : inconnue. Cause du décès : inconnue.
    One month before (d’après « Les Dossiers Noirs du Vatican » de P. Williams) : Avant de mourir, Paul VI décide de mettre le Collège des cardinaux à l’épreuve. Il s’arrange pour que le processus d’élection de son successeur soit des plus pénibles. Conscient du fait que les conclaves antérieurs ont été mis sur écoute, il laisse des instructions pour que tous les cardinaux fassent le serment solennel, sous peine d’excommunication, de ne divulguer les résultats du scrutin à personne en dehors du conclave et de ne pas en discuter avec d’autres princes de l’Église. On poste des gardes suisses devant chaque entrée et sous chaque fenêtre, au cas sans doute où l’un des cardinaux octogénaires essaierait de s’échapper par là.
    Le conclave se réunit à la chapelle Sixtine. Les cardinaux, habitués au luxe de leurs appartements, sont affectés à de petites chambres tout à fait inconfortables. Avant d’y entrer, les cardinaux passent à la fouille. Les gardes suisses chargés de cette tâche sont à l’affût de tout dispositif d’écoute ou de tout autre moyen de communication, calepins et crayons compris.
    À l’ouverture du conclave, le 25 août 1978, les 11 cardinaux se rendent en silence à la chapelle. Celui qui préside l’assemblée, le camerlingue, fait l’appel et ordonne aux prélats portant la pourpre de s’agenouiller en se frappant la poitrine et en chantant le « Veni Creator Spiritus ». Dans la chapelle Sixtine, où toutes les portes sont fermées et barricadées, et où toutes les fenêtres sont scellées et placardées, on doit étouffer. Rien d’étonnant dans ces conditions à ce que les traditionalistes et les progressistes en arrivent très vite à un compromis et choisissent le doux Albino Luciani comme nouveau pape. Il s’agit du conclave le plus court de l’histoire : il dure une seule journée. À la grande satisfaction de toute l’assemblée, Luciani choisit le nom de Jean-Paul Ier (« Jean » pour Jean XXIII et « Paul » pour Paul VI). Les cardinaux semblent rassurés, le nouveau Pape s’inscrira dans la continuité, sans perturber le fonctionnement de « Vatican Inc. ».
    Ils vont être amèrement déçus.
    Dès que la fumée blanche s’échappe de la cheminée de la chapelle Sixtine, la presse italienne réclame au nouveau Pape de rétablir « l’ordre et la moralité » au Saint-Siège.
    « Il Mondo », le journal économique le plus important en Italie, publie une lettre ouverte et pose à Jean-Paul Ier une série de questions précises. « Est-il normal que le Vatican agisse en spéculateur sur les marchés ? », demande le journal. « Est-il normal que le Vatican possède une banque dont les opérations favorisent le transfert de capitaux hors du pays ? Est-il normal que cette banque aide des citoyens italiens à échapper au fisc ?
    « Il Mondo » poursuit et s’interroge sur les liens unissant le Vatican « aux financiers les plus cyniques », comme Michele Sindona. D’autres questions encore : « Pourquoi l’Église tolère-t-elle des placements dans des sociétés, nationales et internationales, dont le seul but est le profit, des sociétés qui, quand elles l’estiment nécessaire, n’hésitent pas à piétiner les droits les plus élémentaires de millions de pauvres, en particulier dans ce tiers-monde qui vous tient tant à cœur ? »
    La lettre, que signe le chroniqueur financier du journal, contient aussi un certain nombre de remarques sur l’évêque Marcinkus, président de la Banque du Vatican : « Il est, quoi qu’il en soit, le seul évêque membre du conseil d’administration d’une banque laïque, qui se trouve, par hasard, avoir une filiale dans l’un des plus grands paradis fiscaux du monde capitaliste. Nous voulons parler de la « Cisalpine Overseas Bank », à Nassau, aux Bahamas (qui deviendra « Banco Ambrosiano Overseas »). L’utilisation des paradis fiscaux est permise par la loi humaine et on ne saurait tramer devant un tribunal un banquier laïque, quel qu’il soit, pour avoir tiré parti de cette situation (ils le font tous) ; mais cela n’est peut-être pas licite au regard de la Loi divine qui devrait marquer de son empreinte tous les actes de l’Église. L’Église prêche l’égalité mais il ne nous semble pas que la meilleure manière d’assurer cette égalité soit l’évasion fiscale, les impôts étant le moyen par lequel l’État laïque essaie de promouvoir cette même égalité. »
    Le Pape prend à cœur ces commentaires et ces critiques. Il décide de corriger la situation et de ramener « Vatican Inc. » à ce qu’était l’Église apostolique des saints apôtres.
    Le 27 août, le deuxième jour de son règne, Jean-Paul Ier fait part au cardinal Villot, le secrétaire d’État du Vatican, de son intention d’ouvrir une enquête sur tous les aspects des finances du Saint-Siège. « Il ne faudra exclure aucun service, aucune congrégation, aucune section », recommande le Saint-Père à Villot.
    En moins d’une semaine, Jean-Paul Ier reçoit un rapport préliminaire sur le fonctionnement de la Banque du Vatican. La Banque, créée au départ pour promouvoir des « activités religieuses », sert désormais, de toute évidence, des objectifs séculiers. Parmi les 11 000 comptes qui figurent sur ses registres, moins de 1 650 ont un rapport avec la mission de l’Église. Les 9 360 autres servent de « caisses noires » à des amis très spéciaux du Vatican, les Sindona, Calvi, Gelli et Marcinkus.
    Le 7 septembre, le cardinal Benelli apporte au Saint-Père des nouvelles plus mauvaises encore. La Banque d’Italie enquête sur les liens entre la Banque du Vatican et Roberto Calvi de la Banco Ambrosiano et, entre autres, sur l’achat de la Banca Cattolica del Veneto par celui-ci, ainsi que sur les manœuvres boursières de la Banco Mercantile de Florence. Les enquêteurs ont déjà envoyé un rapport préliminaire sur des irrégularités au juge Emilio Alessandrini.
    Le Pape est au bord de la syncope. Le rapport, il en est persuadé, entraînera des accusations pour activités criminelles non seulement contre Calvi mais aussi contre des représentants officiels du Vatican, comme l’évêque Marcinkus et ses deux proches collaborateurs, Luigi Mennini et Pellegrino de Strobel. Il sait qu’il doit agir sur-le-champ.
    Le Pape, sans l’ombre d’un doute, ignore que tout est déjà rentré dans l’ordre. Licio Gelli et Roberto Calvi sont au courant de l’enquête et de l’existence du rapport. Ils règlent ce problème épineux en ayant recours à ce que Sindona appelle « la solution italienne ». Cinq hommes armés assassinent le juge Alessandrini alors qu’il est arrêté à un feu, au volant de sa Renault 5 orange, Via Muratori à Rome. Mission accomplie : l’enquête sur Calvi et la Banque du Vatican va s’arrêter net.
    Mais la nouvelle la plus troublante arrive le mardi 12 septembre, quand Jean-Paul Ier s’assoit à son bureau et y trouve un exemplaire de ‘‘L’Osservatore Politico”. Ce bulletin, publié par Mino Pecorelli, contient une liste de 121 responsables ecclésiastiques et laïcs, tous membres de diverses loges maçonniques accusées d’entretenir des liens avec Licio Gelli et P2. Si ces faits se révèlent exacts, le Pape devra prendre des mesures draconiennes. Des cardinaux, des archevêques et des évêques importants perdront leurs titres et leurs responsabilités, et il faudra les excommunier. L’affaire finira par un véritable pogrom des papabili, ceux qui sont susceptibles de devenir papes un jour, et qui sont donc les plus proches du Saint-Office.
    Jean-Paul Ier lit le bulletin en détail et il en tremble. Le nom de son secrétaire d’État, le cardinal Jean Villot, vient en tête de liste (nom maçonnique « Jeanni », loge # 041 /3, inscrit dans une loge de Zurich le 6 août 1966).
    La liste contient également le nom de l’assistant de Villot, le cardinal Sebastiano Baggio (nom maçonnique « Seba », loge # 85-1640, initié le 14 août 1967). Encore une fois, le Pape se met en rapport avec les autorités qui lui confirment que Baggio, comme Villot, est aussi membre de la société secrète.
    À la fin de cette journée, Jean-Paul Ier est de toute évidence ébranlé. On lui a confirmé que d’autres personnages importants du Vatican sont francs-maçons, et entre autres : monsignore Agostino Casaroli, son ministre des Affaires étrangères ; le cardinal Ugo Poletti, vicaire de Rome ; monsignore Pasquale Macchi, secrétaire respecté du pape Paul VI ; monsignore Donato de Bonis, de la Banque du Vatican et, le dernier mais non le moindre, l’évêque Paul Marcinkus, qui contrôle la vaste fortune de l’Église.
    Licio Gelli apprend que le Pape a lu le bulletin et, peu de temps après, Mino Pecorelli, l’éditeur de ‘‘L’Osservatore Politico”, est assassiné devant son bureau de la Via Orazio.
    Pendant toute la semaine, le Pape reçoit d’autres résultats de l’enquête sur la Banque du Vatican. Bientôt, il est au courant de tout : des fraudes d’import-export imaginées par Sindona, des sociétés fictives de Calvi, des contrefaçons, du blanchiment pour la mafia des milliards de dollars provenant du trafic de stupéfiants.
    Le samedi 23 septembre, Jean-Paul Ier est intronisé évêque de Rome. Pendant son homélie, le Pape se tourne vers Marcinkus et les responsables de la Banque du Vatican et déclare : « Bien que j’aie été pendant vingt ans évêque à Vittorio Veneto et à Venise, j’admets ne pas avoir encore appris le métier comme il faut. À Rome, je vais me mettre à l’école de saint Grégoire le Grand qui écrivit : “Le pasteur devrait, avec compassion, rester proche de chacun de ses sujets : oubliant son rang il devrait se considérer au même niveau que les bons sujets, mais il ne devrait pas craindre d’exercer les droits que lui confère son autorité contre les méchants”. » Sous le regard du Pape, Marcinkus et ses complices semblent mal à leur aise.
    Les rumeurs d’une purge imminente au Vatican se répandent comme une traînée de poudre. Newsweek annonce que Jean-Paul Ier a exigé du cardinal Villot un rapport complet sur les finances de l’Église et qu’un mouvement s’organise pour évincer l’évêque Marcinkus de la Banque du Vatican.
    Le 28 septembre, le Pape est prêt à agir. Dans la matinée, il convoque le cardinal Baggio à ses appartements. Il lui annonce qu’il est au courant de son appartenance à une loge maçonnique et lui indique qu’il a l’intention de l’exiler à Venise. Baggio tremble manifestement de rage et se met en colère. Le Pape, rapportera-t-on, reste calme.
    Dans l’après-midi, Jean-Paul Ier et le cardinal Villot s’assoient pour boire une camomille. Le Pape aborde sur-le-champ le sujet de la Banque du Vatican. Les mains de Villot se mettent à trembler et sa tasse avec elles. Dans les vingt-quatre heures, annonce le Pape, Marcinkus doit être démis de ses fonctions de président de la Banque. Il retournera à Chicago où on lui trouvera une charge d’évêque auxiliaire. Tous les représentants de la Banque qui ont des liens avec Marcinkus, Sindona et Calvi sont également révoqués et nommés à des postes subalternes loin du Vatican.
    Jean-Paul Ier regarde ensuite dans les yeux l’homme qui tremble devant lui. Le cardinal Villot, dit-il, doit démissionner dès le lendemain de son poste de secrétaire d’État du Vatican et se retirer dans sa France natale. Villot est âgé de 72 ans, après tout, et sa santé est fragile. Il connaîtra une grande paix dans la vie contemplative d’un monastère et aura ainsi l’occasion de prier pour pouvoir mourir heureux. Quand Villot s’insurge contre ces « mesures draconiennes », le Saint-Père lui rappelle que le pape Pie X a révoqué le cardinal Rampolla, secrétaire d’État sous Léon XIII, après avoir découvert qu’il était franc-maçon. Il suit simplement l’exemple de son très saint et très estimé prédécesseur.
    Avant de donner congé à Villot, le Pape assure le secrétaire d’État que les autres membres de la « loge maçonnique du Vatican » seront renvoyés du Saint-Siège et nommés dans des paroisses où des évêques et des prélats « véritablement catholiques » pourront surveiller leurs faits et gestes.
    La rencontre se termine à 19 h 30. Le Saint-Père récite la dernière partie de son bréviaire et retrouve ses deux assistants (le père John Magee et le père Diego Lorenzi) pour la soirée. Sœur Vincenza, sa fidèle cuisinière et intendante, leur sert un bouillon, du veau, des haricots frais et une salade.
    Après le dîner, le Pape regarde le bulletin de nouvelles de la soirée, se retire dans son bureau pour revoir ses notes et, à 21 h 30, prend congé de ses deux jeunes assistants et de sa vieille gouvernante. Il semble de très bonne humeur.
    Le lendemain matin, à 4 h 30, sœur Vincenza frappe à la porte des appartements du Pape, comme elle le fait tous les matins, et elle dépose une cafetière sur une table dans le couloir. Quand elle revient une demi-heure plus tard, elle constate que le plateau est intact.
    Le docteur Buzzonetti arrive à 5 h 45, examine le corps et annonce à Villot et à Magee que le Pape a été victime d’un « infarctus », qu’il est mort « entre 10 h 30 et 11 heures la veille au soir » et qu’il « n’a aucunement souffert ».
    Mais les yeux gonflés du Pape et son horrible grimace indiquent tout autre chose.
    Sitôt le médecin parti, deux embaumeurs, Ernesto et Arnaldo Signoracci, se présentent, sortis de nulle part. II est 6 heures.
    Selon la tradition, on n’embaume pas les papes. Pourtant, sous les ordres de Villot, les deux embaumeurs commencent immédiatement à injecter un fluide dans le corps de Jean-Paul Ier. Cette méthode fort peu orthodoxe d’embaumer le corps sans le vider d’abord de son sang empêchera d’autopsier et de déterminer des causes exactes de la mort. Les embaumeurs redressent la mâchoire du Pape, corrigent son horrible grimace et lui ferment les yeux.
    Le Vatican convoque le conclave dans un délai très court, le 14 octobre, et émet un communiqué de presse pour faire taire la critique et couper court à toute spéculation.
    C’est ainsi que se termine l’histoire du meurtre de Jean-Paul Ier. On ne pratiquera jamais d’autopsie et aucun certificat de décès ne sera jamais rendu public.
    Dans les dix-neuf pièces des appartements pontificaux, on retire tout ce qui pourrait rappeler que Jean-Paul Ier a vécu et qu’il a été le Souverain pontife de Sa Sainte Mère l’Église.
    Le Collège des cardinaux a fait une erreur en l’élisant, une erreur qui ne se répétera pas. Au cours du conclave qui va suivre, on fera tout pour élire un pape qui permettra au Vatican de vaquer tranquillement à ses affaires…
    En 1977, avant sa mort, le pape Paul VI déclarait : « La fumée de Satan a pénétré dans l’Église, elle se trouve autour de l’autel. ».
    Quand exactement Satan est-il entré dans le sanctuaire sacré de l’Église catholique romaine ? Quand les portes du Paradis ont-elles cédé devant lui ? Certains prétendent que cela s’est produit au moment de la signature des Accords du Latran, le 22 février 1929. D’autres évoquent une date bien antérieure, un matin ensoleillé d’octobre 312, le jour où Miltiade, archevêque de Rome, vieux et faible, s’agenouille devant l’empereur Constantin et reçoit le titre de Pontifex maximus, assorti de la promesse de richesses infinies.
    C’est l’an 325, lors du Concile de Nicée, que la secte catholique, qui avait complètement dénaturé le Christianisme depuis Paul, s’installa en maîtresse à Rome…

    Répondre
  • 2 mai 2025 à 18 h 39 min
    Permalink

    Le Patriarcat romain est le plus décadent de Tous. Soit il se redresse avec un prochain Pape qui veut et sait rétablir l’essentiel cad à une voie d’accomplissement Spirituel, soit il entre dans une phase agonique plus ou moins longue, dans une déchéance spirituelle qui le coupera définitivement de son origine et de son sens christique.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *