Langue française piégeuse, précise, diplomatique & exigeante
Source : integralisme-organique.com – Mars 2025
https://integralisme-organique.com/2025/03/langue-francaise-piegeuse-precise-diplomatique-exigeante/
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- France, la nation classique par excellence
- La nation France a codifié les usages universels intemporels L’ignorance de la langue est le premier pas vers la dégénérescence Le français, par son orthographe complexe et son absence de correspondance systématique entre l’écrit et l’oral, se distingue des langues phonétiques telles que l’italien ou l’espagnol, où toutes les lettres se prononcent. Cette singularité en fait une langue d’exception, raffinée, aristocratique et exigeante, difficile à la maîtrise, où la rigueur intellectuelle et grammaticale est de mise, pour qui veut en maîtriser tous les codes et les subtilités propres.
Sommaire. Une orthographe capricieuse, reflet d’une langue de prestige
- Multiplicité des orthographes pour un même sonHéritage historique et complexité linguistique
- Exigence intellectuelle et distinction socialeImportance de la rigueur orthographique
- Codification des usages sous Louis XIVInfluence sur les bonnes manières et la diplomatie
- Une langue qui s’éloigne du latinL’apport germanique & franciqueL’enrichissement des dialectes régionaux
- eau (beau),au (chaud),ot (pot),odo
Charles Quint cité entre autres in. Eugène de Mirecourt, Les Contemporains (récits du XIXᵉ siècle)Le Projet Voltaire propose des rappels utiles pour éviter certaines erreurs courantes :- Tout ou tous ? Règle et explicationDavantage ou d’avantage ? À ne pas confondreLes fautes de français les plus courantes à l’oral : Découvrez les erreurs fréquentes comme “aller sur” au lieu de “aller à”, ou “malgré que” au lieu de “bien que”. projet-voltaire.frFautes d’orthographe et erreurs grammaticales courantes en français : Apprenez à distinguer les homophones, à maîtriser les accords du participe passé et à éviter les confusions grammaticales. projet-voltaire.frSavez-vous nommer les fautes ? : Barbarismes, solécismes, lapsus… Familiarisez-vous avec la typologie des fautes les plus courantes. projet-voltaire.frFautes d’orthographe : comment ne plus en faire ? : Des conseils pour éviter les erreurs liées aux homophones lexicaux, aux accords d’adjectifs et aux participes passés. projet-voltaire.frEmployeurs, voici les fautes que vous laissez (probablement) passer : Une liste des erreurs fréquentes dans la communication professionnelle, comme “ci-joint” en début de phrase ou l’utilisation incorrecte de “s’avérer”. projet-voltaire.fr« Ceci dit », « je m’en rappelle », « assis-toi »… 5 erreurs de français que l’on commet à son insu ! : Identifiez ces subtilités linguistiques souvent négligées. projet-voltaire.frPetite liste des différentes fautes d’orthographe que l’on risque de commettre : Un aperçu des erreurs courantes, de la faute de frappe aux erreurs sémantiques. projet-voltaire.frLaissons ces 10 fautes en 2020 ! : Une infographie présentant les erreurs les plus recherchées par les Français, accompagnées de leur règle pour ne plus les commettre. projet-voltaire.fr« Participer à », l’oubli de l’accord au féminin… 5 erreurs courantes dans les médias : Analyse des erreurs fréquemment entendues dans les médias, comme l’utilisation incorrecte de “participer de” au lieu de “participer à”. projet-voltaire.fr10 barbarismes à éradiquer d’urgence (suite) : Liste de mots souvent mal employés, tels que “aéropage” au lieu d’”aréopage” ou “disgression” au lieu de “digression”. projet-voltaire.fr+2projet-voltaire.fr+2
Rabelais lui-même puisait abondamment dans les dialectes, introduisant des néologismes et jeux de mots, devenant traditionnels ensuite, qui allaient influencer durablement le français littéraire et plus encore.☧Conclusion : Une langue à défendre Alors que la paresse et la médiocrité gagnent du terrain, il appartient aux esprits patriotiques de défendre ce trésor, de cultiver son exigence et d’en transmettre la maîtrise à ceux qui en sont dignes :En effet, le français, par son caractère non phonétique, sa richesse lexicale et son exigence orthographique, est bien plus qu’une simple langue : il est un héritage à préserver, un défi à relever et un marqueur de distinction intellectuelle. Contrairement aux langues plus immédiatement accessibles, il exige de ses locuteurs une discipline qui élève ceux qui l’embrassent pleinement.Langue des cours royales et de la diplomatie, il a façonné les usages et influencé les bonnes manières, forgeant une culture où le respect du verbe/logos est synonyme de respect de soi et des autres.
Son éloignement progressif du latin, nourri d’apports germaniques et régionaux, témoigne de sa capacité d’assimilation sans jamais renier son essence aristocratique et savante.Dans une époque où l’on tend à niveler par le bas, à simplifier l’expression et à abolir les subtilités, la défense du français ne relève pas d’un combat d’arrière-garde, loin s’en faut !
L’étymologie a une très grande importance dans la compréhension du monde, ses origines, son histoire, et l’évolution des mœurs.
Prenons un exemple : la Rose.
La langue gauloise s’est surpassée dans la création de la Rose, la Reine des Fleurs.
La désinence « os », du gaulois, donne au nom le sens de la « plus tendre affection ».
De « plant », enfant, le gaulois fait « plant-os », « enfantelets », « chers petits enfants ».
De là le latin « planta » et tous les mots de cette famille dans toutes les langues.
Et de « ro », don, présent, cadeau, la désinence « os » fait « ro-os », « ros », le « présent aimé », « le don d’amour », le don de la rose.
Le hollandais reproduit les racines gauloises telles quelles : « Roos ».
Le danois, l’allemand, l’anglais font « Rose ».
Le vieil allemand, « Rosa ».
L’islandais, le suédois, « Rôs ».
Le breton, « Roz », « Rose » ; « Roz-èn », « Rose-une », une Rose, « ène Rose ».
Passons à cette déclinaison de « Rosa » en latin :
Que signifie le « rosa » latin si l’on prend le radical gaulois « Ros », de « Ro-os » ?
– La Rose ?
– Non ! « Rosa » signifie « Rose-la », et aussi « Rose-une », « une Rose », premier signe de l’imprécision du latin.
« A » est l’article gaulois, dont les bretons ont fait « an », « ar », « al », par euphonie, selon le mot qui suit l’article.
Cet article défini est resté, en anglais, l’article indéfini, invariable, « a man », « a woman », « a girl », « a boy », sans lequel il serait impossible de prononcer une phrase d’anglais.
(Oscar Vignon, fondateur de la ligue panceltique et rénovateur de l’académie celtique)
Plutôt se fier à Owen Pughe et à Oscar Vignon qu’à Littré en ce qui concerne l’étymologie.
La langue gauloise est la véritable source des langues de l’Europe et de l’Inde.
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/celtesetlatins.html