Révélations sur les dessous de la puissance du groupe Bouygues. Zones grises entre économie légale et influence abusive.

Par Jean-Maxime CORNEILLE

Juriste, lobbyiste et analyste français, politique et enjeux stratégiques. Juriste de formation (Droit public économique et Droit européen – thésard en Droit international), ancien élève de l’Ecole Européenne d’Intelligence Economique (EEIE, Versailles). Consultant et analyste en influence (lobbying) et Intelligence Economique, chroniqueur médiatique. Traducteur officiel et autorisé de William Engdahl et Steve Pieczenik. Auteur et Editeur.

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  • « Culpabilisation rétroactives » : le groupes Bouygues inquiété pour ses
    anciennes affaires en Russie
  • Trafic sur l’immigration, détournement de l’Etat par une logique internationaliste.
  • Influence historiquement subversive du groupe Bouygues en France
  • Révélations édifiantes derrière les divisions des familles de milliardaires
    internationalistes.
    Nous avons mis en évidence dans un autre article, avec le cas Éric Denécé, le rôle
    particulièrement hypocrite et belliciste des Médias PC en France dans l’entretien de
    l’actuelle guerre d’Ukraine 1 .
    Par leur mépris de toute espèce de principe du contradictoire, pourtant nécessaire en
    matière de justice comme en matière de diplomatie, ciblant ou contestant la légitimité de
    toute vision alternative de la réalité, ces Médias PC ont un effet débilitant sur l’esprit
    public en France : à coups de visions binaires, d’inversions accusatoires et d’asymétries
    évidentes dans le traitement des sujets, le résultat est d’insuffler au peuple français l’idée
    d’une guerre sans fin qui serait nécessaire, alors qu’elle était en tout point évitable.
    Une telle vision des choses conduit à cibler tous les acteurs, même les plus
    puissants, selon une logique qui serait illégale en Droit, mais qui n’est pas sans intérêt en
    Diplomatie.
    C’est un point qui a été trop peu remarqué : les relations et notamment les
    relations d’affaires qui étaient autorisées hier, sont devenues « interdites ». Non
    seulement pour le présent, mais aussi dans le passé : elles sont devenues
    « rétroactivement interdites » aujourd’hui. Donc : quiconque a fait des affaires avec la
    Russie hier, qui était alors dans la légalité, est finalement considéré du point de vue
    d’aujourd’hui comme étant dans l’illégalité hier. Le passé légal est dorénavant illégal, non
    pas dans le futur mais aussi dans le passé : ce qui était légal hier, est devenu illégal dans
    le passé, rétroactivement. C’est un raisonnement qui est juridiquement intenable.
    Ce n’est que sous l’effet d’une puissante propagande belliciste orwellienne imposée
    aux pays d’Europe de l’Ouest que cette interdiction rétroactive n’est pas questionnée,
    alors qu’elle est intenable en Droit privé comme en Droit international. C’est encore pire que
    dans 1984 : l’ennemi ne change pas en plein milieu d’un discours, mais le partenaire d’hier
    était déjà l’ennemi d’aujourd’hui. En conséquence, vous devez donc accepter aujourd’hui
    cette « faute rétroactive » pour des agissements qui étaient pourtant licites hier…
    Un exemple vient d’être mis en évidence d’une façon éclatante, avec le cas du
    groupe Bouygues, grand acteur international du BTP (bâtiment et travaux publics), sous
    deux angles.
    Premièrement, les liens « antérieurement légaux » entre le groupe Bouygues et
    la Russie, jusqu’à l’intervention russe en Ukraine.
    Deuxièmement, le rôle des chaînes d’« information » du même groupe Bouygues
    dans le traitement de l’information sur cette guerre d’Ukraine. Spécialement LCI : « La
    Chaîne Info », dont le parti pris en faveur de l’Ukraine est devenu évident. Cette chaîne
    développe une « vision » jusqu’au-boutiste de cette guerre « jusqu’au bout du sang des
    Ukrainiens », diabolisant autant que possible la Russie. Une caricature de la docilité des
    Médias PC en faveur de l’Agenda de l’OTAN dans cette guerre inique.
    Mais au-delà de cette seule docilité en faveur de l’OTAN, peut-on y voir une volonté
    spécifique du groupe Bouygues de faire oublier ses anciennes affaires contractées

avec la Russie ? Ou bien aussi, l’espoir pour le groupe Bouygues de bénéficier des guerres
illégales de l’OTAN 2 ? L’analyste indépendant Idriss Aberkane a évoqué en tout cas
récemment une affaire bien fâcheuse pour le groupe Bouygues, avec plusieurs niveaux de
compréhension possibles. Fustigeant à bon droit les bêtises grossières « débitées à la
pelle » chez LCI sur le conflit ukrainien, il poursuit :

« Donc voilà et donc LCI d’ailleurs, j’aurais bien aimé qu’ils rendent l’argent
qu’ils ont pris à la Russie avec Bouyguesstroï qui fait du business en Russie.
Ah, ils ne disent pas ça. [Pourtant] LCI appartient au groupe Bouygues et le groupe
Bouygues, via sa filiale Bouyguesstroï en Russie, a palpé [touché] plus de 200
millions d’euros. Bon et bien rendez l’argent alors, si vous êtes là en mode « intégrité
et cetera » [vertuisme]. Parce que les gens que vous accusez d’être
« prorusses », ils n’ont pas touché un centime de la Russie même de façon
purement « corporate et légale ». Je veux dire : pas des bakchiches, et cetera.
Bien, Clémence Houdiakova [Tocsin Média] qui a subi le terrorisme intellectuel de
Martin Weil 3 , elle n’a pas touché un centime de la Russie. C’est un fait. On peut
tourner ça dans tous les sens qu’on veut. Elle a touché zéro [aucune somme
d’argent], elle. Par contre, Bouygues, donc LCI. Ah bah, eux ils ont la maison-mère
de LCI (l’argent n’est pas allé à LCI direct[ement], encore que je n’en sais rien). Mais
la maison-mère de LCI a touché plus de 200 millions d’euros de Poutine qui était
déjà au pouvoir à l’époque. […] Accessoirement la maison-mère aussi de TMC, […]
donc de Martin Weil » 4 .
https://www.youtube.com/shorts/v35KY3_iST4
C’est en effet une affaire embarrassante pour le groupe Bouygues dont les médias
alimentent clairement ce conflit, spécialement LCI et TMC 5 …
Le groupe Bouygues Construction, à travers sa filiale Bouyguesstroï (créée en
1989), a réalisé de fructueuses affaires en Russie : spécialement depuis les années
2000, donc depuis la présidence de Vladimir Poutine dont il a beaucoup bénéficié.
En temps normal, sans l’hystérie médiatique ambiante contre la Russie qui est
progressivement devenue la nouvelle norme, ceci n’aurait relevé que de la marche normale
des affaires : il était tout à fait normal et logique en effet, de faire des affaires en
Russie à cette époque.
Pourtant, dès les années 1990 (1993 avec George Soros 6 , 1997 avec Zbignew
Brzezinski 7 ), l’intention claire de l’OTAN et des réseaux subversifs internationalistes
était de séparer l’Europe de la Russie, pour la maintenir dans le giron américain, quitte
à déclencher délibérément une guerre en Ukraine. Pour y parvenir, il a fallu mettre sous
pression croissante l’Europe de l’Ouest (spécialement la France et l’Allemagne), puis
toute l’Europe. Ceci servant au passage un objectif de guerre économique, évident sous le
premier mandat du Président Trump (2016-2018 8 ) : couper l’Europe des matières premières
russes à bon marché, pour affaiblir son économie, maintenir ainsi sa vassalisation, et
détruire spécifiquement l’Allemagne en tant que rival de l’économie américaine. Un pur
impérialisme qui a été confirmé et assumé par le politologue George Friedman (de l’agence
de renseignement « Stratfor Global intelligence ») avec un cynisme consommé 9 .
Dès lors, toute cette propagande médiatique voulue par l’OTAN et les États-Unis, a
eu pour but d’alimenter toujours plus le point de tension stratégique qu’est devenue
l’Ukraine, afin de diaboliser la Russie, pour pouvoir culpabiliser quiconque oserait
encore faire des affaires avec la Russie. Ce fut notamment le but de l’affaire Navalny
(2019), qui ciblait le gazoduc Northstream, dernière étape avant l’intervention russe en
Ukraine (et la destruction dudit gazoduc par ceux qui y avaient un intérêt évident 10 ). Cette
intervention russe qui fut suscitée avant tout par les provocations incessantes et la mauvaise
foi caractérisée de l’OTAN, encourageant l’Ukraine à frapper sans fin des populations civiles,
au mépris des règles les plus élémentaires du Droit International 11 .
Il y a une grande hypocrisie derrière toute cette histoire. Car depuis la Révolution
bolchevique qu’ils auraient pu étouffer dans l’œuf, ce sont les milieux d’affaires de Wall
Street qui ont au contraire sécurisé et consolidé l’URSS. D’ailleurs, au mépris de l’intérêt
national des États-Unis sur le plus long-terme. De juteuses affaires ont été réalisées jusqu’à
la fin de la Guerre froide par de nombreuses firmes multinationales, spécialement
américaines 12 …
Mais rien de tout cela n’est rappelé par nos Médias PC occidentaux aujourd’hui,
lesquels ne font que suivre les vents dominants qui les financent… Comme bien
souvent, ce sont donc les États les plus faibles qui subissent les conséquences
collatérales des guerres d’influences entre les plus forts (nommément, la Chine et les
États-Unis). Et les intérêts économiques sont les victimes collatérales de cette faiblesse
géopolitique et diplomatique de leurs États, piégés et vassalisés dans un système d’alliance
conçu pour les brider.
Le vent a donc tourné, et le groupe Bouygues n’a plus le droit de faire les
affaires qu’il avait faites dans le passé avec la Russie. Il doit même se considérer
aujourd’hui comme « fautif d’avoir fait ce qui était légal hier ». L’ironie est que le groupe
Bouygues est, d’un côté, l’une des « victimes » de cette guerre économique inavouée ;
mais que de l’autre, il a rejoint l’hystérie antirusse générale avec LCI et TMC, sans
doute avec le zèle des frais convertis qui pourraient se voir reprocher leurs anciennes
affaires. Un procédé de camouflage somme toute classique, les nécessités d’aujourd’hui

n’étant plus les affaires d’hier. Bouygues se retrouve donc à fustiger aujourd’hui ce qu’il
a commis hier, alors que c’était parfaitement légal à cette époque désormais révolue.
Cette absurdité est bien peu questionnée…
Des liens passés, « rétroactivement interdits » entre Bouygues et la Russie
Le groupe Bouygues, via sa branche construction (Bouygues Construction) et sa
filiale russe Bouyguesstroï (créée en 1989), a développé une présence significative en
Russie depuis les années 2000, particulièrement sous l’ère du Président Vladimir
Poutine (depuis 2000). Ces activités incluaient des projets immobiliers, résidentiels et
commerciaux majeurs, souvent en partenariat avec des entités liées au pouvoir russe ou
à des oligarques proches du Kremlin.
Idriss Aberkane évoquait la somme de 200 M€, mais ce chiffre est sous-évalué : 90
M€ de prises de commandes en 2006 seulement, avec une croissance continue jusqu’en
2022 illustrant une évidente stratégie d’expansion en Russie sous l’ère Poutine, axée sur
l’immobilier urbain et les infrastructures. Une implication dans des centres d’affaires et autres
gratte-ciels emblématiques, de multiples projets importants voulus spécifiquement par le
pouvoir russe pour moderniser l’économie (Skolkovo, le projet de « Silicon Valley russe »
près de Moscou), divers projets miniers/industriels, d’autres coopérations et projets dans les
infrastructures, notamment ferroviaires, et même certains investissements symboliques
comme la nouvelle cathédrale orthodoxe russe à Paris (2011). Cependant, ces chiffres
restent dérisoires par rapport au chiffre d’affaires global de Bouygues avant 2022 : le rapport
annuel de 2021 évoquait environ 0,5 % du chiffre d’affaires global réalisé en Russie avant
2022, avec des contrats cumulés estimés à plusieurs centaines de millions d’euros 13 .
Mais tout de même, ces liens d’affaires ont été facilités par des sommets
bilatéraux franco-russes, avec des initiatives soutenues par le Kremlin et des réseaux
d’affaires proches du pouvoir, en lien avec des oligarques choisis par le Kremlin :
Viktor Vekselberg, Iskander Makhmudov réputé « proche de Poutine, lié à la mafia russe » 14 .
Martin Bouygues a ainsi été impliqué dans des partenariats aujourd’hui critiqués, avec
certains oligarques sanctionnés (Makhmudov, Deripaska), et/ou accusés de proximité
mafieuse ou politique.
Iskander Makhmudov notamment, a été cité dans plusieurs enquêtes
internationales pour liens présumés avec la mafia russe (notamment avec le groupe
Izmailovo) : blanchiment d’argent, des systèmes de contrats opaques en raison de la
complexité des structures offshore (Chypre, Panama), certains visant à acquérir des usines
européennes. Ses partenariats avec Bouygues remontent aux années 2000, facilités par des
intermédiaires français (comme Jean-Pierre Haguenauer, proche de Martin Bouygues),
portant principalement sur des projets immobiliers et hôteliers dans des régions russes
minières contrôlées par UGMK 15 . C’est d’ailleurs un goût commun pour la chasse dans leurs
propriétés françaises respectives qui les a rapprochées, typique de certains réseaux de
pouvoir français.
Certes, ces investissements sont réputés avoir été « gelés » après l’invasion de
l’Ukraine en 2022, mais c’est seulement en raison des sanctions internationales. Des
coûts indirects persistent en outre (notamment dans l’acier via le groupe russe Severstal).
Auparavant, le groupe ne se privait pas de vanter sa « position de leader » sur les
gratte-ciels en Russie, ce genre de vantardise dont certaines ont subitement disparu de
ses anciennes archives en ligne après février 2022, mais pas toutes 16 … Certaines
réorganisations semblent aussi avoir eu lieu côté russe depuis 2022, possiblement pour
contourner les sanctions et masquer les connexions personnelles désormais « sous
sanctions ».
Bouygues et l’« Occident » dévoyé, complices de l’« économie trafiquante »
contre la Russie
Dans le nouveau contexte antirusse post-2022, ces liens passés de Bouygues
avec la Russie, qui ont été facilités par des connexions au plus haut degré font désordre.
Ils sont désormais « rétroactivement interdits ». Bouygues a donc été mis sous
pression par l’Agenda de l’OTAN, ses affaires en Russie démolies, et les médias insistent
sur les terribles « zones grises » des affaires avec des oligarques (non sans raison, soyons
honnêtes)…
Mais ne serait-il pas finalement logique de relier le zèle de cette ligne éditoriale
soudainement devenue antirusse chez LCI (possédée par Bouygues), avec les juteux
contrats que pourrait engranger Bouygues dans le « marché » de la reconstruction de
l’Ukraine en cas de défaite Russe ? Il serait assez rationnel, économiquement, de vouloir
ainsi s’assurer les bons offices otaniens : les besoins d’investissement sont estimés à plus
de 500 milliards d’euros 17 , ce choix est simplement pragmatique…
Nous ne faisons là que redécouvrir cette logique cyclique perpétuelle de guerre et
de reconstruction par des groupes étrangers, permettant un endettement sans fin de
pays entiers devenant ainsi captifs. L’impérialisme britannique puis anglo-américain
fonctionne selon ce modèle depuis trois siècles 18 . La nouveauté, c’est la contamination de la
France qui participe désormais à ce genre de logique prédatrice et belliciste sans fin. C’est
tout le Système (politique) occidental actuel qu’il convient d’interroger : basé sur ce
cycle de guerres illégitimes et de contrats de reconstruction juteux, au mépris du Droit
international, de l’intérêt général et de toute espèce d’humanisme…
Ce qui est intéressant, c’est de voir comment un groupe français, à la fois
économique et médiatique, peut s’impliquer dans cette économie trafiquante, avec
l’exemple d’Oleg Deripaska.
Il est en effet ironique de voir aujourd’hui LCI prendre parti pour l’oligarque Oleg
Deripaska, lequel avait été publiquement humilié dans une scène mémorable il y a quelques
années par Vladimir Poutine, défendant des ouvriers qui avaient été traités de façon
cavalière par ledit oligarque 19 .
Mais dans le traitement de l’information par LCI, cet oligarque milliardaire,
volontiers rapace contre ses ouvriers, est devenu soudainement un « héros du monde

libre » depuis 2022, depuis qu’il appelle à « mettre fin au capitalisme d’État » dirigé par l’État
russe 20 .
Pour qui sait lire entre les lignes, tout ceci n’est simplement que de l’économie
trafiquante fonctionnant en vase clos. Elle est encensée et jamais vraiment critiquée en
Occident, en ce qu’elle est le paradigme inavoué de la mondialisation 21 , alors qu’elle
prospère en grande partie sur l’illégalité. Son principe ? La création d’« États
défaillants » 22 (par la dette, les crises et les guerres) par des cartels d’opérateurs
privés basés en Occident, multipliant tous les artifices pour ne rien devoir aux États et
les ronger sans cesse toujours plus jusqu’à les remplacer. Pourtant, ce sont les États
qui s’endettent au bénéfice de ces groupements d’intérêt privé. Résultat ? Le remplacement
concret des États par les cartels bancaires de la City et de Wall Street, pilotant à terme
toutes les principales firmes multinationales affidées dans une symbiose
capitalistique intégrée. Ce que Peter Dale Scott appelle l’État profond 23 .
C’est exactement ce qu’il s’est passé contre la Russie durant les années 1990,
logique qui a été interrompue par Evguéni Primakov puis Vladimir Poutine 24 . Mais cette
même logique prédatrice de subversion financière internationaliste est pourtant
encensée par les médias PC occidentaux, complices de cette dynamique de destruction /
détournement / remplacement des États par les firmes multinationales privées selon la
logique de Davos.
LCI est donc dans le rôle concret des médias privés, œuvrant pour le bénéfice de sa
maison-mère… La conséquence concrète, c’est ce zèle belliciste des médias PC français
contrôlés par des groupes privés comme Bouygues, au sujet de l’Ukraine. C’est de
l’ingénierie démocratique par médias interposés, qui modifie l’esprit public français…
Or cette modification de l’esprit public par un groupe privé comme Bouygues, peut
être rapprochée d’un historique d’une certaine influence anormale du groupe Bouygues
en France, qui a eu d’énormes conséquences sur la composition de la population
française.

« Trafic sur l’immigration » : Comment le groupe Bouygues est-il devenu si
puissant ?
Le groupe Bouygues, à travers Francis Bouygues, son PDG historique, a eu un
rôle historique crucial dans l’importation d’une immigration de travail ayant posé de
grands problèmes à la France et aux Français.
Derrière cette influence, une logique de négriers éludée par une véritable stratégie
d’influence (« Affaires publiques »), évidente dans les déclarations de Francis Bouygues dès

  1. Deux déclarations distinctes, vantant la docile main-d’œuvre immigrée et appelant
    à toujours plus d’importation de cette main-d’œuvre dure à l’ouvrage, œuvrant très
    clairement pour le regroupement familial dans ses déclarations de l’époque. Un
    regroupement familial qui fut obtenu sur la base de chiffres statistiques sous-évalués, donc
    frauduleux 25 . Analysant la situation de la majorité des 80% de ses salariés, feignant un humanisme social de circonstance, Francis Bouygues déclarait :

« [Les immigrés] sont des déracinés, ils nous apportent leurs bras mais pas
leur cœur, ils ont leur patrie, leur femme, leurs enfants, qui sont à 2.000 km. Et ces
gens-là cherchent à vivre en marge de la société, amassant un pécule, [afin de]
rentrer dans leur pays. Et nous assistons sur les chantiers à des collectes d’argent
par des banques spécialisées […] qui viennent ramasser l’argent des travailleurs pour
l’envoyer à l’étranger. Or c’est cette main-d’œuvre-là qui pose véritablement des
problèmes, parce que cette main-d’œuvre n’est pas vraiment intégrée. Nous
avons beaucoup de difficultés. Alors c’est une excellente main-d’œuvre parce
qu’elle est jeune, elle est très solide physiquement, elle est extrêmement courageuse,
mais elle ne parle pas le français dans sa grande majorité, elle n’est pas
suffisamment qualifiée.
Donc si nous voulons avoir une action de qualification auprès de ces gens-là,
il faut qu’on puisse les intégrer socialement. Alors si on veut pouvoir les intégrer
socialement, ce n’est pas tellement le logement […] qui nous intéresse, c’est que
pour intégrer ces hommes à la vie économique et sociale, c’est qu’ils puissent fonder
une famille, qu’ils aient la possibilité de se marier et d’avoir des enfants. Donc là
où le problème est difficile pour les travailleurs étrangers, c’est de pouvoir
s’implanter en France et d’y fonder une famille. À partir du moment où le
travailleur étranger s’implante en France et fonde une famille, le problème est
pratiquement résolu, il est tout à fait différent » 26 .
Propos subtilement manipulatoire, pure rhétorique de diversion ou déflexion, faisant fi
des conséquences tant que tout cela servait ses profits abusifs. Francis Bouygues
demandait donc ici à l’État d’entériner sa stratégie de dumping salarial, bénéficiant de
l’importation d’immigrés travailleurs sous-payés pour maintenir une pression à la baisse sur
les salaires français, tout en maximisant les profits de son groupe, lui permettant de
remporter des marchés publics en baissant les coûts.
Durant les décennies qui ont suivi, la rhétorique des médias (de moins en moins
critiques avec les années), présentait invariablement l’État comme étant soi-disant
« impuissant à maîtriser les flux migratoires » : parce qu’ils obéissaient à la soi-disant
« loi du marché », et [que] la demande [de travailleurs manipulables] rest[ait] forte : les
patrons sont satisfaits de leurs services ». C’était donc avant tout parce que le haut-
patronat en redemandait toujours plus, de cette main d’œuvre docile à pas cher, et que son
influence sur l’État était supérieure à l’intérêt du peuple et des travailleurs français, qu’il
voyait ses desideratas exaucés par un pouvoir docile et/ou complice.
Citant pour exemple les propos de Francis Bouygues, « entrepreneur parisien, qui
employait à l’époque 80 % d’immigrés » :

« Les étrangers sont des gens qui ont beaucoup de qualités, et ils ont une
qualité fondamentale, pour moi employeur, qui a toute ma sympathie : c’est que s’ils
viennent chez nous, c’est pour travailler. Et à la base, ce sont des gens très
courageux. Par contre, ils ne parlent pas notre langue, ils ne sont pas tellement
qualifiés, et puis ils viennent avec une idée en tête : c’est d’amasser un pécule et de
nous quitter quand ils auront un pécule suffisant. Donc ce n’est pas une main-
d’œuvre stable, et c’est une main-d’œuvre que nous ne pouvons pas former, et nous
n’avons pas l’espoir que si nous la formons, nous pourrons la conserver » 27 .
C’est un pur propos de négrier ici, de trafiquant d’esclaves sous-payés mettant
sous pression l’État : la mise sous tension des capacités de logement de l’État par des

employeurs privés. Or l’État est (théoriquement) la structure de protection du peuple. Le
peuple était donc mis en danger par les agissements de ces employeurs privés qui
œuvraient dans une logique internationaliste, contre les États et le peuple, en poursuivant
leurs seuls intérêts évidents : avoir toujours plus de cette main-d’œuvre si docile à leur
disposition. Et du reste, qui donc allait se positionner pour remporter ces marchés publics
consistant à créer des logements pour ces travailleurs importés ? Cette influence politique
manifeste de Bouygues aboutissait à ce que le groupe gagne doublement plus !
Les reportages d’époque évoquent le contexte des années 1960 : les recrutements
au Portugal, en Espagne, en Turquie et surtout en Afrique du Nord. Sous Valéry Giscard
d’Estaing, André Postel-Vinay, Secrétaire d’État aux immigrés, fait voter par l’Assemblée
Nationale la fermeture des frontières, mais démissionne très vite, devant l’absence (ou les
coûts pour l’État?) d’une réelle politique sociale d’accueil décente en faveur des
immigrés. C’était même bien pire à en croire ses mots : « Lorsqu’une entreprise estimait par exemple avoir besoin de 1.000
Turcs, elle demandait l’introduction en France de 1.000 Turcs, et elle obtenait
généralement satisfaction. Les 1.000 Turcs lui étaient “livrés“ à l’entrée de l’usine,
moyennant une redevance à payer à l’Office de l’immigration, redevance qui s’élevait
à 250 Fr. par Turc » 28
Là encore, une pure logique de négrier imposée à l’État « impuissant »,
correspondant exactement à la volonté de Francis Bouygues, dès la fin de l’ère « de
Gaulle », d’avoir sa main-d’œuvre taillable et corvéable à merci, fidélisée et à sa disposition.
Par un jeu d’influence évident, avec toutes les complicités politiques possibles, l’État
était clairement du côté de cette influence, qui s’est opérée au détriment du peuple
français.
Aussi au détriment des pays d’origine de tous ces travailleurs importés, ce qui
est rarement souligné par les promoteurs de cette immigration débridée voulue par un
certain patronat internationaliste. C’est ce que souligna ironiquement le Roi du Maroc
Hassan II en 1989 29  : évoquant finement un impératif de dignité humaine, consistant à
stabiliser les populations dans leurs pays d’origines, plutôt que d’importer des travailleurs et
les renvoyer au pays éreintés, usés, comme des « citrons pressés ». Au lieu de cela, dans
une vision de bon sens, il considérait que des travailleurs immigrés formés, devaient être
capables de revenir dans leurs pays d’origines pour y devenir à leur tour des formateurs :
« le bon travailleur immigré, c’est celui qui s’en va acquérir une formation professionnelle et
qui revient ». Ce sont deux logiques qui se sont affrontées : d’une part, la logique
prédatrice du grand capital internationaliste, volontiers « négrier » ; d’autre part, une
logique de codéveloppement et de coopération entre les États et les peuples, fondée
sur une exigence de dignité humaine « revalorisée »…
En mars 1977, Lionel Stoleru arrive au gouvernement (secrétaire d’État à la condition
des travailleurs manuels) avec une solution : « l’aide au retour ». Il évoquait « une politique
pour accompagner la diminution de la main-d’œuvre étrangère en France, parce que
tout nous montre autour de nous, le bon sens dans la vie quotidienne, que par rapport aux
15 années de croissance rapide du passé, nous changeons d’époque et il y aura
probablement dans les 15 années qui viennent, une diminution régulière de la main-
d’œuvre étrangère en France ». On propose alors aux travailleurs immigrés 10.000 Fr.
pour repartir, on interdit aux femmes et aux enfants immigrés de travailler. En 1980, la loi
Bonnet permet en outre de les expulser s’ils troublent l’ordre public ou s’ils sont en situation
irrégulière, simple bon sens juridique mais « interdit » aujourd’hui.
Remarquons que l’Allemagne, à la même époque, envisageait également de
renvoyer ses « travailleurs invités » turcs, mais que ce sont les Britanniques et l’OTAN qui

l’en empêchèrent, trahissant une stratégie de démolition de l’Allemagne qui est devenue
évidente depuis la « crise des migrants » de 2014 30 .
Mais en 1981, changement de cap en France : 130.000 travailleurs clandestins
voient leur situation régularisée, l’aide au retour est supprimée et le regroupement
familial à nouveau favorisé. Fin 1983, à l’heure où les « jeunes beurs » manifestent
« contre le racisme » (autre dynamique d’influence subversive évidente contre la France…),
le Front National commence à marquer des points. La gauche favorise « l’intégration des
immigrés » de longue date, encourageant sans le dire un afflux d’immigré pour des
raisons de clientélisme électoral, créant la carte de résident de 10 ans, mais combat
« officiellement » l’immigration clandestine.
L’alternance politique et les affaires des années 1980 créent des divisions. En 1986,
les Lois Pasqua imposent des conditions draconiennes au séjour des immigrés, qui sont
renvoyés par vols charters dans leurs pays d’origine : « une forte population immigrée, en
période de crise économique, est porteuse d’un risque grave qu’il ne faut pas se
dissimuler » (Charles Pasqua, Ministre de l’Intérieur). Mais en 1989, la loi Joxe (nouveau
Ministre de l’Intérieur) inverse encore la tendance.
Au tournant des années 1990, avec les affaires dites « du foulard [islamique] », les
tensions dans les communautés immigrées à Dreux, on évoque toujours « l’urgence d’une
véritable politique » dans un pays qui compte alors plus de 4 millions de travailleurs
immigrés 31 . On évoque la désunion de la droite et (déjà !) le débat sur l’« identité nationale »,
mais tant la gauche que la droite sont divisées sur cette question.
C’est avant tout le patronat privé qui mène la danse : important son « armée de
réserves du capitalisme » (selon Marx) qui permet de maintenir une pression sur les salaires
à la baisse. C’est ainsi que le groupe Bouygues a gagné sa puissance, et même s’il
n’est pas le seul, il fut un moteur de cette division de la population française dont
nous payons aujourd’hui les conséquences…

Domination / détournement de l’Etat par une logique internationaliste et des
trahisons politiciennes.
Cette instrumentalisation particulièrement « volontariste » de toujours plus de
travailleurs immigrés, durant des décennies, c’est ce qui a permis au groupe Bouygues
de devenir un empire anormalement puissant et influent : en concentrant une masse
critique de richesses accumulée, grâce au fait de sous-payer des travailleurs
immigrés, littéralement « importés » dans ce but.
Cette instrumentalisation des immigrés, c’est avant tout une logique de « négrier ».
Ou plus pudiquement : du dumping social / salarial par l’immigration. Il s’agit simplement
d’abaisser les coûts de production en abaissant le coût de la main-d’œuvre, quitte à
importer « sur commande » une main d’œuvre étrangère à la fois docile et peu chère,
quoique peu formée. Le terme « importé » sera d’ailleurs littéralement utilisé plus tard par le
Roi du Maroc Hassan II, pour décrire cette situation des Nord-africains : en effet
« importés », comme s’ils avaient été du bétail humain, avec toutes les conséquences
problématiques engendrées par ce processus 32 . Des conséquences négligées par des
firmes multinationales (FMN) privées, par définition peu soucieuses de l’intérêt général.
L’État français a donc été « coiffé » et même « préempté », subjugué par ces
influences internationalistes méconnaissant la notion de Bien commun. Et pourtant,
c’est aujourd’hui « la France » qui passe pour « responsable » des conséquences
délétères de cette domination de l’État par cet internationalisme prédateur privé.

C’est une logique vieille comme Germinal, l’œuvre de Zola (1885) qui racontait
justement comment l’importation de main-d’œuvre étrangère (belge en l’occurrence)
permettait de diviser des travailleurs (français) unis dans une lutte sociale, et de briser
ainsi une lutte sociale légitime pour de meilleures conditions de travail. Cette même
logique a été réactualisée par un certain patronat internationaliste, dont Francis Bouygues fut
un représentant éminent : en utilisant une main-d’œuvre importée d’Afrique du Nord qui
était bien moins rompue aux luttes sociales que ne l’était la main-d’œuvre française,
donc bien moins capable de s’opposer à certains abus patronaux bien réels. Des abus
aussi bien plus dangereux, à terme, pour la cohésion de la Nation française…
Voilà donc comment l’immigration extra-européenne a été délibérément utilisée
pour briser la véritable Question sociale, ainsi qu’on l’appelait au XIXe siècle. Ce que Karl
Marx avait nommé l’« armée de réserve du capitalisme » s’avère d’une efficacité
diabolique et sans limite, puisqu’il est toujours possible de trouver dans le monde des
« viviers » de travailleurs pauvres et de les importer.
Mais le véritable problème est ailleurs : un État décent ne devrait pas tolérer
cela. En admettant le postulat que l’Etat soit, en temps normal, la structure de protection du
peuple, mais même les sites institutionnels français sont gênés par cette question de savoir
« à quoi sert l’État » 33 . Or là encore, c’était déjà l’enjeu de Germinal : le détournement de
l’État contre le peuple, avec la complicité de politiciens plus ou moins corrompus.
Le rôle de la corruption politique est en effet crucial, qu’elle soit directe ou
indirecte, par toutes les voies possibles et souvent subtiles. La corruption n’est pas que
financière, elle peut être aussi idéologique. Par exemple : le fait d’endosser des grandes
théories pseudo-économiques légitimant le viol économique du peuple… Les politiciens
peuvent ainsi être formés, voire « dressés » à devenir les otages « captifs » ou les obligés
des FMN, quand ils ne sont pas directement leurs créatures : en ayant complètement
endossé leur vision des choses dont ils deviennent ensuite des militants, au besoin contre le
peuple.
Ainsi de François Hollande, qui déclamait en 2008 alors qu’il était premier secrétaire
du Parti socialiste (donc un parti politique théoriquement « populaire »…), avec une certaine
nervosité dans le ton, comme s’il était « en service commandé » pour déballer certains
éléments de langages : « on a [comprendre : les politiciens] aussi une mission
internationaliste, on n’est pas là, simplement, pour être des protecteurs de nos
propres [citoyens] » 34 . Un aveu déjà très grave pour qui veut bien le comprendre…
Plus récemment, Eric Coquerel, député influent de l’extrême-gauche au point qu’il
peut en être considéré comme l’un des idéologues principaux (n°2 du parti « LFI – La
France Insoumise »), vantant des patrons soi-disant « éclairés », favorables à
l’immigration. Selon Coquerel, « sur l’avis de patrons éclairés », il n’y aurait « pas assez
d’immigrés ». La position de LFI est que « les non régularisés qui travaillent sont exploités,
donc il faut les régulariser pour qu’ils soient moins exploités ». « C’est ce que demandent
certains secteurs économiques » 35 . Une rhétorique de pure subversion / trahison ici,
remettant au goût du jour l’expression « social-traître » 36  : un politicien trahissant les
intérêts des travailleurs qu’il est censé représenter.
L’extrême-gauche, dans toute sa splendeur schizophrénique, trahissait là ses
inspirations mondialistes historiques. Elle fut en effet historiquement propulsée et
rémunérée depuis cinq siècles par un certain capitalisme internationaliste prédateur, qui
voulait à la fois diviser les peuples et soulever les travailleurs contre des élites en place,
que l’on pourrait considérer comme représentants d’un capitalisme « localiste » (par
opposition à « internationaliste »), basé sur une éthique chrétienne de cohésion
sociale 37 . C’est cette promotion en sous-main de l’extrême-gauche par des réseaux
financiers internationalistes (phénomène identifiable dès la Renaissance) qui a constitué
une gigantesque diversion : pour faire oublier cette logique prédatrice
internationaliste, impitoyable et anti-spirituelle, divisant le peuple jusqu’à le rendre
acteur des pires errances historiques.
Alors que par ailleurs, ces arguments d’extrême-gauche n’ont que peu de logique
et se contredisent d’eux-mêmes. En l’espèce, Eric Coquerel semble incapable de
conceptualiser que les immigrés servent avant tout à maintenir des salaires d’esclaves.
Il suffit de remarquer les attroupements de « livreurs Uber », partout dans les villes
françaises aujourd’hui : toujours des immigrés de fraîche date, parlant à peine le français. La
même chose peut être dite des grands noms étrangers du fast food (Mc Donalds, Burger
Kings, KFC) : ces employeurs abusent d’une main-d’œuvre importée, payée le moins
possible (dans certaines zones de la région parisienne, c’est un contrat normal pour 9
alternants mineurs payés une moitié de salaire !) et pratiquent allègrement l’évasion fiscale
avec la complicité du Droit de l’Union Européenne. Et si ces travailleurs immigrés sont
régularisés, « on » en importera toujours d’autres pour recréer sans cesse le même
schéma sous-payant des immigrés docile, mettant l’État et le peuple indigène sous
pression d’autant.
Dernièrement (novembre 2025), c’est toujours la même marotte qui est déployée,
sans surprise, sous le même type de camouflage. Najat Vallaud-Belkacem, créature
politique que l’on qualifiera pudiquement de « non neutre », héritière de l’ère « François
Hollande » (cité précédemment), plaidant pour sa chapelle internationaliste autant que son
origine marocaine, propulsée à la tête de l’association militante (pour ne pas dire subversive)
« France terre d’asile », a déployé un nouveau plan de communication repris par les
médias. Un plan visant à rendre la politique migratoire soi-disant « plus humaine et
efficace », qui rapporterait 3,3 milliards d’euros par an, selon elle. Ceci pour faire « passer la
pilule » d’une discrète régularisation de 250.000 travailleurs clandestins. Comparons la façon
dont les médias traitent cette même information, selon leur lucidité ou leur orientation
partisane : France Info, factuel mais omet l’information essentielle 38  ; Libération, L’Humanité
et d’autres médias prétendument « sociaux » / « de gauche » vantent une « politique
d’accueil plus humaine » ou une « politique migratoire plus accueillante » 39  ; La Croix insiste
sur les « économies » réalisées « sur l’immigration » 40 . Tandis que les médias de droite
(Figaro, Frontières) remarquent l’entourloupe (« régulariser 250.000 clandestins ») enrobée
dans des éléments de langages séduisants, rappelant que Najat Vallaud-Belkacem prétend
ce qu’elle veut dans une optique avant tout militante 41 . Le JDD met les pieds dans le plat,
résumant la situation comme la volonté de la « gauche caviar », désireuse de
« régulariser 250 000 clandestins au nom de l’efficacité économique ». Ce qui est
ironique venant de la soi-disant « gauche », dissimulant surtout une volonté de clientélisme
électoral et corporatiste, polluant l’appareil d’État par son militantisme : « Une vision
emblématique du socialisme d’État : celui d’une gauche défaite dans les urnes, mais toujours
triomphante dans les administrations » 42 .
Au-delà de ce clivage gauche/droite qui est une idéologie en soi, divisant le
peuple entre deux visions partisanes (les médias de droite comme le Figaro aujourd’hui
ont beau jeu de critiquer ce qu’une certaine droite du grand capital internationaliste a voulu
depuis des décennies, voire des siècles), certaines problématiques doivent être mieux
pensées, et urgemment.
Une véritable solution sociale ne serait-elle pas plutôt de stopper l’immigration
pour rehausser les salaires dans les emplois difficiles ou ingrats, et/ou de créer des
facilités fiscales en ce sens ? De recréer aussi des logiques de coopérations
internationales, pour que le développement ne soit pas à aller chercher uniquement en
France ?
Pourquoi donc le coût du travail est-il si cher en France ? Notamment parce que
le coût social de l’immigration n’est pas assumé par les patrons internationalistes.
C’était déjà la problématique des grandes déclarations de Francis Bouygues, dès
1969-70 : appelant à des décisions politiques avantageuses pour son groupe privé, mais
politiquement désavantageuse pour l’intérêt général et le corps social. Depuis,
pourtant, cette influence délétère, subversive et internationaliste, n’a fait que croître.
C’est un système qui se mord la queue au détriment de l’État, donc du peuple : toutes les
prestations sociales et autres facilités abusivement octroyées à n’importe quels immigrés
fraîchement arrivés (il faut couter les travailleurs sociaux lucides pour s’en rendre compte,
depuis des décennies), les logements sociaux conçus prioritairement disponibles pour les
immigrés, créant un effet d’éviction contre les travailleurs français (et y causant des dégâts
anormaux par manque de sens de l’État)… Ces logiques internationalistes privés ne
recherchant que le profit privé, hyperconcentré, conduisent à une spirale sans fin vers
la tiers-mondisation de la France et la destruction de l’État (en tant que structure de
protection du peuple). Avec en conséquence finale : la destruction du peuple tout court.
Rien n’est dit non plus de la distorsion de concurrence et l’effet d’éviction induit
pour les travailleurs français de souche, ou pour les patrons français enracinés,
« localistes », n’employant que des Français (ce qui devrait être imposé par l’État).
Certes, les migrations de main-d’œuvre ont toujours existé jusqu’à un certain
point. Mais là, c’est à un degré d’intention macrosociale planifiée tout à fait anormal, ne
servant que la logique du capitalisme internationaliste : l’hyperconcentration du capital
et de la valeur ajoutée entre des mains patronales, et la destruction des salaires et du niveau
de vie des travailleurs, dans le mépris du rôle de l’État régulateur au passage.
De fait, cette situation, c’est celle d’un État défaillant : c’est quand l’État ne fait pas
son travail, ne remplit plus son rôle en tant que structure de protection du peuple.
Structure d’organisation du peuple, également : il aurait été aussi possible pour l’État de
mieux planifier, d’organiser la formation des travailleurs français pour mettre la Nation
entière en ordre de bataille et réussir les paris des grands travaux d’infrastructure, depuis les
années 1960. Sauf que parallèlement, l’« Education nationale » fut de plus en plus la
proie d’idéologues toujours plus éloignées de ces considérations concrètes, surtout
après « Mai 1968 ». Ce sont ceux-là mêmes qui sont devenus immigrationnistes, sous
prétexte que soi-disant, « les Français ne voulaient plus faire certains métiers ».
Mensonges bien souvent intéressés ou stipendiés : les Français ne voulaient simplement
pas faire certains métiers à des conditions à ce point léonines et déséquilibrées, que tenter
de leur imposer des patrons indélicats comme Francis Bouygues.
Or, c’est cette puissance de premier ordre obtenu par une influence politique
anormale et de multiples complicités (idéologiques et internationalistes) qui a permis le
développement de la présence et l’influence du groupe Bouygues Construction dans les plus

gros marchés publics en France. Bouygues et consorts, mais le groupe Bouygues fut un
élément moteur de premier ordre dans cette logique internationaliste.
C’est sans doute l’un des gros scandales inavoués derrière la mise en place des
grandes infrastructures, dès l’époque de la présidence de Charles de Gaulle, par des
contrats ayant fait le bonheur d’un certain haut patronat internationaliste volontiers négrier :
en absorbant le surcroît de chômeurs nord-africains engendrés par les choix des astres qui
furent faits en Afrique du Nord, démolissant soudainement l’économie algérienne et sinistre
l’économie française avec bien des conséquences sous-évaluées aujourd’hui 43 . Nord-
africains ou Turcs, également.
Un exemple entre mille ? Lors de la construction de la centrale nucléaire de
Paluel 44 , en Normandie (1977-1986), des travailleurs turcs avaient été importés
spécialement pour la construire, posant des problèmes de logement et surtout : de grandes
réticences de la population locale, craignant qu’ensuite ces travailleurs ne s’établissent sur
place. Les autorités avaient sorti le chéquier, comme souvent autour de centrales nucléaires,
pour faire passer la pilule en offrant gracieusement certains travaux que les petits villages
locaux n’avaient pas les moyens de réaliser. Surtout, ils promirent que ces travailleurs
repartiraient une fois les travaux terminés, ce qui fut en effet le cas. Mais c’était avant que
ne se déploie vraiment l’influence et la rhétorique d’un patron internationaliste comme
Francis Bouygues : désireux de voir ces travailleurs dociles s’installer sur place. Il est
évident que depuis lors, les travailleurs immigrés ont largement fait souche en France…
Avec une conséquence collatérale, cependant : une dangereuse division de la
population française et un risque de troubles graves en France, déjà avéré. N’aurait-il
pas été plus judicieux d’organiser des bataillons de travailleurs français plutôt que d’importer
ainsi des bataillons d’immigrés ? C’est un autre choix politique qui a manifestement été
fait, et pas dans l’intérêt du peuple français. Les conséquences, nous les voyons très
concrètement aujourd’hui, notamment en région parisienne, quand une grande proportion
des travailleurs du BTP sont manifestement des immigrés, souvent de fraîche date. Même
les immigrés les plus intégrés sont eux aussi victimes de cette pression sur les
salaires à la baisse.
Les bénéfices pour le groupe Bouygues ont été évidents en ce sens, et cette
richesse abusivement concentrée a permis une influence politique du groupe Bouygues,
mais aussi une situation de tension que nous connaissons actuellement. Du reste, les
pratiques des grands groupes du BTP aboutissent à un endettement des collectivités
publiques sur fond de divers soupçons de corruption ou abus connexes. Quiconque a
pratiqué la démocratie locale sait combien les contrats de BTP public sont environnés de ces
nombreux scandales dont le groupe Bouygues est justement coutumier. Et non des
moindres.

Révélations des fraudes fiscales dans des guerres d’héritages : le Karma des
familles de milliardaires internationalistes ?
Au nombre des scandales plus ou moins importants impliquant le groupe Bouygues
ces dernières années, citons au moins, dernièrement, l’énorme affaire du « Pentagone
français » et du bras de fer qui l’a opposé à l’hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné,
coupable d’avoir révélé certaines pratiques douteuses autour de ce marché public 45 . Des pratiques de lobbying et de chantage « légal » pesantes 46 , certainement bien plus répandues
qu’on ne le croit dans les marchés publics auprès des pouvoirs locaux 47 . C’est l’évolution
naturelle de l’influence politique de Bouygues, constatée dès 1969, mais pesant
d’autant plus durement sur des pouvoirs locaux que l’État lui-même n’y a pas résisté.
D’autres affaires secondaires sont régulièrement révélées, avec par exemple une récente
affaire d’enfouissement d’amiante à Chartres 48 .
Autre scandale mineur l’été dernier, ce fut une drôle d’affaire de « braconnage »
ayant impliqué Olivier Bouygues, frère de Martin Bouygues et coactionnaire du groupe,
ayant conduit les gendarmes à débarquer dans son immense domaine en Sologne à la
recherche d’un « charnier » d’oiseaux protégés. « Soupçonné d’avoir organisé la destruction
d’espèces rares depuis des années, le milliardaire sera jugé en mars 2026 » 49 . Le film « La
mort d’un pourri » (1977) évoque ces parties de chasse entre gens influents, et nous
avons d’ailleurs évoqué le rapprochement entre Martin Bouygues et Iskander
Makhmudov autour de leur goût commun pour la chasse…
Mais le dernier scandale impliquant le groupe Bouygues pourrait être d’une toute
autre nature, avec la révélation des dessous d’une bataille judiciaire en cours qui a
récemment été évoquée par la Lettre A. Une affaire d’héritage qui pourrait révéler au
grand public la façon dont le groupe Bouygues a obtenu son surcroît de puissance de
frappe financière, et dévoiler un certain nombre de leçons sur les dessous de la
puissance politique, voire géopolitique, des grandes firmes multinationales.
Corinne Bouygues, l’unique et discrète fille de Francis Bouygues, vient de voir son
patrimoine dévoilé au grand public dans le cadre d’une bataille d’héritage porté devant les
tribunaux 50 . Un premier site Internet anonyme a été créé cet été (« corinnebouygues.com »),
manifestement dans ce but : détailler (donc : rendre public) l’imposant patrimoine supposé
de cette héritière du groupe Bouygues. La Lettre A remarquait que cette divulgation est
intervenue alors que Nicolas Bouygues conteste, devant la cour d’appel de Paris, le
partage successoral, tel qu’il aurait été décidé au sein de la famille. Une rétrospective
s’impose pour comprendre l’affaire.
Le « patriarche » du groupe Bouygues, Francis Bouygues, est décédé en 1993,
mais l’héritage de son empire Bouygues semble susciter encore aujourd’hui de vives
tensions entre ses quatre enfants (Martin, Olivier, Corinne et Nicolas). La Lettre A évoque la
« succession la plus secrète et la plus disputée des empires familiaux français », entre
« deux clans » qui ont initialisé l’affaire. D’un côté : Martin et Olivier, les deux plus jeunes
de la fratrie, qui sont aujourd’hui milliardaires. De l’autre : Nicolas Bouygues, fils aîné et « ex-
dauphin putatif à la succession de son père », qui mène « à son corps défendant une vie
d’entrepreneur en dehors du groupe », d’une façon qui semble d’ailleurs plus honorable que
ses frères, il convient de le remarquer 51 . Dans cette affaire d’héritage, Nicolas Bouygues
semble se considérer comme lésé, ayant été « injustement évincé au profit de son frère
Martin », lors du partage survenu après la mort du « patriarche » Francis Bouygues.
Mais jusqu’à présent, Corinne Bouygues semblait à l’écart de ce contentieux,
réputée avoir quitté le groupe « pour convenance personnelle ». Or, c’est elle que ce site

Internet anonyme lancé l’été dernier ciblait soudainement dès son lancement : lui imputant
un énorme patrimoine (160 millions d’€ de biens immobiliers et de yachts, établis pour la
plupart à l’étranger) et semblant sous-entendre son origine vraisemblablement non
déclarée en tant que succession (« des dons manuels – donc non déclarés – ayant
échappé au partage successoral »).
La Lettre A annonce prudemment l’absence de preuves (alors que des documents
juridiques sont justement mis en ligne par ce site anonyme), mais fait le lien avec une
récente défaite judiciaire de Nicolas Bouygues, qui s’estime spolié dans cette affaire
de succession.
Hormis la Lettre A, l’information semble n’avoir été évoquée que dans L’Informé, Le
Figaro ainsi qu’une brève dans Sud-Ouest 52  : Nicolas, le fils aîné du fondateur du groupe qui
s’estime lésé et attaque en justice ses frères Martin et Olivier, pour l’instant sans succès.
Son assignation contre ses frères remonte à 2020, demandant une révision des
dispositions testamentaires et 300 millions d’euros de Martin et Olivier Bouygues,
arguant, entre autres, que des dons manuels auraient été effectués au profit de ses
deux frères en 1979 et 1982, et que ces derniers avaient anticipé un potentiel
contentieux successoral, connaissant la fragilité juridique de leur position.
Cependant, la première instance lui a donné tort et il a fait appel de cette
première décision. La bataille judiciaire va donc se poursuivre.
Mais ce qui est nouveau et intéressant, c’est que le site internet anonyme met
soudainement en lumière Corinne Bouygues, jusqu’à présent silencieuse : un silence qui
« résonnerait comme un aveu de satisfaction » quant à sa part successorale inavouée. On
la considérait jusqu’à présent comme n’ayant « pas connu l’ascension du groupe
Bouygues », ce qui semble en contradiction avec « l’ampleur de son patrimoine ». Cette
divulgation soudaine de son patrimoine sur la place publique aurait donc pour effet de
l’« amener à la cause » dans cette affaire d’héritage dont elle aurait silencieusement
bénéficié, aux côtés de ses deux frères Martin et Olivier, tandis que la seule partie lésée
serait Nicolas Bouygues.
La Lettre A avait une première fois contacté l’avocat de Corinne Bouygues au sujet
de ce premier site anonyme, qui découvrit ainsi ledit site Internet, avant de s’en tenir à un
mutisme gêné 53 . Dans un second article, on apprend que ce premier site a été
judiciairement fermé par des démarches discrètes du cabinet d’avocats, mais que les
mêmes fichiers ont été republiés le 14 septembre sur un nouveau site internet
anonyme (enquete-corinne-bouygues.com).

Un cas d’école de l’obtention frauduleuse d’une puissance abusive par une
firme multinationale privée
Que penser jusqu’à présent de cette affaire ? Il serait possible d’envisager
l’hypothèse d’une « attaque informationnelle » plus ou moins « russe », contre l’influence
belliciste du groupe Bouygues dans la guerre d’Ukraine. Mais c’est peu probable en
comparaison de l’hypothèse la plus vraisemblable : une façon de rendre publique une
situation abusivement désavantageuse et même frauduleuse dans laquelle Nicolas
Bouygues semble être l’héritier lésé, une manœuvre dans le cadre de la bataille
judiciaire opposant les héritiers qui va continuer en appel.
Mais l’enseignement sans doute le plus intéressant dans cette affaire, c’est que
de telles révélations jettent une lumière nouvelle sur un cas d’école : la puissance et
l’influence politique qu’a acquis le groupe Bouygues depuis les années 1960, et les
conséquences délétères pour le tissu économique et social français évoqué plus haut, sont
bien réelles. Sauf qu’une telle affaire révélerait au passage que cette surpuissance du
groupe Bouygues aurait été obtenue par l’usage de certains « arrangements » fiscaux,
voire même de potentielles fraudes fiscales connues des trois héritiers qui semblent en
avoir été les plus grands bénéficiaires.
Comme dans les grandes affaires politiques ou économiques sensibles,
relevant du Renseignement ou de l’Intelligence économique, il est significatif que de telles
révélations sur les dessous de la surpuissance des firmes multinationales privées au
détriment des États et des peuples, ne surviennent bien souvent que lorsque des
désaccords surviennent dans le « partage du gâteau ».
La véritable « Politique », c’est justement l’art d’organiser ce « partage du
gâteau » sur le temps long. Et pour cela, il doit être suffisamment équitable pour durer, sans
être contesté par des acteurs de ce partage qui pourraient avoir été lésés. Il en est de même
dans les querelles d’héritage, qui nous permettent d’entrevoir, comme dans cette
affaire, toute une chaîne de causes et de conséquences : la façon dont certains groupes
privés multinationaux peuvent influencer les États au détriment des peuples, les mettant
finalement en danger, pour servir leur stratégie sans égards pour les conséquences
collatérales. Résultat : une concentration abusive de la richesse, sécurisée par divers types
de fraudes fiscales pour l’augmenter toujours plus, et pour en tirer une réelle puissance
d’influence politique au détriment du peuple français.
En l’occurrence, il y a un sous-entendu derrière cette affaire Corinne Bouygues, qui
n’est pas évoqué par la Lettre A (ou du moins pas à ce stade) : si Corinne Bouygues s’est
enrichie à ce point par des dons manuels inavoués, échappant au fisc… Peut-on
envisager que ses deux autres frères milliardaires, Martin et Olivier, n’en aient pas
bénéficié eux aussi pour propulser leur fortune ?
Il n’aura échappé à nos lecteurs le zèle à deux vitesses du Fisc, qui se montre bien
plus pointilleux pour étriller les Français du quotidien de toutes les façons possibles, alors
que toutes ces affaires de fortune « évadées » (échappant au fisc) ont une autre
conséquence sous-estimée : elles contribuent à entretenir des visions
socioéconomiques d’élites abusivement riches, ouvertement subversives contre les
intérêts d’un peuple abusivement appauvri d’autant… Ceci étant d’ailleurs comparable à
l’action des « Fondations » de Droit anglo-saxon, qui permettent aux milliardaires
d’échapper légalement à l’impôt, et surtout de financer une certaine vision du
monde…
Il serait intéressant d’étudier la question de savoir si la situation désavantageuse de
Nicolas Bouygues, à la différence sans doute de ses deux frères qui semblent assez peu
capables de se remettre en question, lui aura fait prendre conscience de cette
responsabilité d’un certain capitalisme internationaliste (« l’Internationale du pognon » 54
), dont le groupe Bouygues est un des meilleurs exemples, dans la situation de
tension croissante que vit la France aujourd’hui.

Notes

1 « Subversion universitaire, subversion médiatique, ciblage asymétrique sur fond de guerre d’Ukraine
: «deux poids, deux mesures» » Jean-Maxime Corneille, Réseau International, 27/10/2025.2 GANSER, Daniele : Les Guerres illégales de l’OTAN – Une chronique de Cuba jusqu’à la Syrie. Éditions Demi-
Lune, 2017.
3 Allusion à un reportage malveillant dudit Martin Weil, manifestement « en service commandé » contre le
média alternatif Tocsin de Clémence Houdiakova.
4 « IDRISS ABERKANE : « J’AURAIS AIMÉ QUE LCI RENDE L’ARGENT QU’ILS ONT PRIS À LA RUSSIE AVEC
BOUYGUES ! » » 7/10/2025
https://www.youtube.com/shorts/v35KY3_iST4
Extrait de : « IDRISS ABERKANE : « LES COMPLOTISTES ONT EU RAISON SUR TOUTE LA LIGNE ! » » LES
INCORRECTIBLES, 5/10/2025
https://www.youtube.com/watch?v=GKU1Y0QxYZM
5 Outre LCI, le groupe Bouygues possède les chaînes TF1, TMC, TFX, TF1 Séries Films, NT1 (rebaptisée TFX en
2018), outre Eurosport France (partiellement détenu via des partenariats historiques, majoritairement contrôlé
par Warner Bros. Discovery depuis 2015).
Son grand rival est le groupe Vivendi, en tant qu’actionnaire majoritaire contrôlé par la famille Bolloré.
Restructuré (décembre 2024) en quatre entités indépendantes (Canal+ Group, Louis Hachette Group, Havas, et
Vivendi SE), Vivendi contrôle la stratégie d’investissement à long terme des entités scindées, mais pas
directement leurs contenus. Chaînes de télévision et plateformes audiovisuelles affiliées : Canal+ / Canal+
International, C8, CNews, et d’autres chaînes (Planète+, Canal+ Docs, Canal+ Family).
6 « Toward a New World Order: The Future of NATO” Open Society Foundations, 1/11/1993

7 BRZEZINSKI, Zbigniew : Le Grand Echiquier : L’Amérique et le reste du monde. Éd. Bayard, 1997.
8 « Trump est prêt à détruire l’Euro. » F. W. Engdahl, Réseau International, 24/2/2017.
9 Discours au Chicago Council, 4 février 2015. « George Friedman, les Etats-Unis et l’Europe » Jean-Claude
Empereur, Revue politique et parlementaire, 29/2/2016. « Par quelles méthodes l’impérialisme U.S. entend
perpétuer son hégémonie sur le monde » Stratpol, 29/9/2023.
10 « Le journaliste Seymour Hersh affirme que Washington a saboté les gazoducs, Moscou demande
une enquête » Courrier International, 9/2/23.
11 PARÉ, Benoît : Ce que j’ai vu en Ukraine 2015-2022. Journal d’un observateur international. ZeBookEdition,
2025.
PASIN, Patrick : Guerre en Ukraine : La responsabilité criminelle de l’Occident – Nos options pour stopper la crise.
Talma éditions, 2023.
12 VILLEMAREST, Pierre : Exploits et bavures de l’espionnage américain : les espions du Président, l’O.S.S., la
C.I.A., éd. Famot, 3 volumes, 1978. SUTTON, Anthony C. : Wall Street et la Révolution bolchévique. (1976). Éd.
Le Retour aux Sources. 2012. QUIGLEY, Caroll : Tragedy and Hope : A History of the World in Our Time,
Macmillan, 1966.
LEVINSON, Charles : Vodka Cola. Edition Stock, 1977.

13 Bouygues SA – Rapport annuel 2021, p.102 Lien : https://www.bouygues.com/wp-
content/uploads/2022/03/bouygues-rapport-annuel-2021.pdf
14 « Study: Illicit Financial Flows Drain Billions from Developing World » OCCRP, 3/5/2017. « Les oligarques
russes et la mafia l’enquête espagnole qui vise Makhmudov » Mediapart, 15/3/2016.
15 « Alstom et Bouygues se sont associés à un proche de Poutine lié à la mafia » Mediapart, 11/4/2016.
« Iskander Kakhramonovich MAKHMUDOV » Open Sanctions, 24/10/2025.

20 « Un oligarque s’insurge et défie Poutine en plein Moscou » LCI, 30 juin 2022. « L’oligarque Oleg Deripaska
appelle à mettre fin au « capitalisme d’Etat » en Russie » BFM / AFP, 28/02/2022.
21 L’économie trafiquante, paradigme de la mondialisation, Politique, revue de débats, Bruxelles, n o 42,
décembre 2005.
22 GLENNY, Misha : McMafia : Au cœur de la criminalité internationale. Ed. Denoël, 2009.
PERKINS, John : Les Confessions d’un assassin financier, éditions Alterre, 2005.
L’Histoire secrète de l’Empire américain : Assassins financiers, chacals et la vérité sur la corruption à l’échelle
mondiale, éditions Alterre, 2008.
23 SCOTT, Peter Dale : L’État Profond américain : La finance, le pétrole, et la guerre perpétuelle, Éditions Demi-
Lune, 2015.
24 MOREAU, Xavier : La Nouvelle Grande Russie. Éditions Ellipses, 2012.

25 COLLECTIF (anonyme) : Histoire de l’Islamisation de la France – Quarante ans de soumission. Ed. L’artilleur,
2020.
26 « Francis Bouygues et les travailleurs immigrés » INA, Les dossiers de l’écran – 14.01.1970.
27 « Francis Bouygues sur les immigrés » Antenne 2 Le Journal de 20H, 28.07.1983.

28 « Politique d’immigration. 5 décembre 1989 » INA Politique, 13 juin 2012.
29 « Hassan II du Maroc invité de « L’Heure de Vérité » » L’heure de vérité, Antenne 2, 17/12/1989
(Archive INA), 21mn et s.

30 « Comment des cercles d’influence liés à l’OTAN contrôlent la politique de l’UE relative aux migrants. » (F.W.
Engdahl, NEO/RI, 8/5/2016). ENGDAHL, F. William : Le Charme discret du Djihad, éd. Demi-Lune, 2018.
31 « Politique d’immigration. 5 décembre 1989 » INA Politique, 13 juin 2012. « Chronologie : les lois sur
l’immigration depuis 1974 » Vie Publique, 2/10/2025.
32 « Hassan II du Maroc invité de « L’Heure de Vérité » » Antenne 2, 17/12/1989, Archive INA.

33 Voir notre article précédent : « Une leçon civilisationnelle : L’État, la Politique et le sens de l’État face
à la Subversion internationaliste ». Publié initialement dans la Revue Géopolitique Profonde #9,
Janvier 2024.
34 Emission « Ce soir ou jamais », 22 avril 2008.
35 « Éric Coquerel (LFI): « Le problème numéro un dans ce pays n’est pas la question de
l’immigration » » BFMTV, 15/09/2024
36 Social-traître (vocabulaire léniniste) : nom donné à un social-démocrate, accusé de trahir les intérêts
de la classe ouvrière qu’il est supposé représenter. Par extension, « tout socialiste ou communiste
ayant des idées divergentes du communisme stalinien dans les années 1920 à 1950 » (Wikipedia /
Encyclopedia Universalis).

37 COEURDEROY, Jean Lombard : La face cachée de l’Histoire Moderne, éd. Saint-Rémy, 2012.
38 « Budget : une politique migratoire « plus humaine et efficace » rapporterait 3,3 milliards d’euros par
an, selon un rapport de France Terre d’Asile » France Info / Radio France, 7/11/2025.
39 « Une politique d’accueil « plus humaine » rapporterait 3,3 milliards d’euros par an » Le Media Social,
12/11/2025. « + 3,3 milliards d’euros : ce que rapporterait une politique migratoire plus humaine, selon
France terre d’asile » L’Humanité, 7/11/25. « Une politique migratoire plus accueillante rapporterait 3,3
milliards d’euros par an à l’Etat, selon France terre d’asile » Libération, 7/11/2025.
40
« France Terre d’asile propose de faire 3,3 milliards d’euros d’économies sur42 « Immigration : la gauche caviar veut régulariser 250 000 clandestins » JDD, 9/11/2025.
l’immigration » La Croix, 7/11/202
41 « Régulariser 250.000 clandestins rapporterait près de 3 milliards d’euros par an à l’État, prétend
Najat Vallaud-Belkacem » Figaro, 8/11/2025. « Régulariser 250 000 clandestins rapporterait 3,3
milliards d’euros par an selon Najat Vallaud-Belkacem » Frontières, 8/11/2025.

42 « Immigration : la gauche caviar veut régulariser 250 000 clandestins » JDD, 9/11/2025.

43 RAGACHE, Gilles : De Gaulle, L’Or, le dollar et la France (1940-1970). CPHF Editions, 2017.
TRINQUIER, Col. Roger : Le Temps perdu, Albin Michel, Paris, 1978.
44 « Centrale de Paluel : un chantier hors-norme » Courrier Cauchois, 27/04/2018.
45 « Pentagone français: Bouygues attaque Le Canard enchaîné » France Inter, 20/12/2011
« Bouygues réclame 9 millions au Canard Enchaîné » Europe1 28/12/2011
« « Pentagone français »: Bouygues réclame 9 millions au Canard Enchaîné » Le Point, 28/12/2011
« « Bouygues veut faire taire Le Canard enchaîné » » Communiqué d’ACRIMED, 24/1/2012

« Le groupe Bouygues assigne Le Canard enchaîné pour diffamation et demande 9 millions d’euros » 20/1/2016
46 « Marchés publics : Bouygues Construction attaque en justice la mairie de Montauban » France 3 Région,
10/01/2018. « Les Bouygues, les rois du béton… et des relations publiques » Cause Commune (revue), dossier
n°28, Gérard Streiff, mars/avril 2022
47 Wikipedia : « Affaire des marchés publics d’Île-de-France » (Bouygues construction est cité, au même titre
que d’autres groupes. Entente possible. « Bouygues dans le collimateur des juges » L’Humanité, 21/12/1995.
Voir : LENGLET, Roger : Profession : corrupteur. Ed. Jean-Claude Gawsewitch. 2007.
48 « Bouygues Immobilier un scandale criminel à Chartres ! » Mediapart, 28/8/2025
49 « Olivier Bouygues en garde à vue pour braconnage » Canard Enchaîné, 12/8/2025.
50 « Dans la famille Bouygues, la fille Corinne ciblée dans une bataille d’héritage » Lalettre.fr 27/8/2025
51 « Découvrez la success-story de Gys, la PME familiale de Nicolas et Bruno Bouygues » Challenges,
23/1/2025. « Nicolas Bouygues : à l’initiative du décollage de GYS » L’Usine Nouvelle, 7/10/2024.
« Comment Nicolas Bouygues a-t-il fait de GYS un challenger international ? » Challenges, 15/3/2024.

52 « La répartition de la succession de Francis Bouygues contestée par son fils Nicolas » Le Figaro / AFP,
5/6/2025.
https://www.lefigaro.fr/societes/la-repartition-de-la-succession-de-francis-bouygues-contestee-par-son-fils-
nicolas-20250605
« Les frères Bouygues se déchirent sur l’héritage de leur père Francis » L’Informé, 4/6/2025.
https://www.linforme.com/immobilier/article/les-freres-bouygues-se-dechirent-sur-l-heritage-de-leur-pere-
francis_2914.html
« Guerre de succession autour de l’héritage de Francis Bouygues, contesté par son fils Nicolas »
SudOuest.fr / AFP, 05/06/2025.
https://www.sudouest.fr/justice/guerre-de-succession-autour-de-l-heritage-de-francis-bouygues-conteste-par-
son-fils-nicolas-24738452.php
53 « Dans la famille Bouygues, la fille Corinne ciblée dans une bataille d’héritage » Lalettre.fr 27/8/2025

54 Référence au film « La mort d’un pourri » (Georges Lautner ,1977).

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