L’Europe sous la domination du réseau mondial libéral
Source : geopolitika.ru – 8 décembre 2025 – Alexandre Douguine
https://www.geopolitika.ru/fr/article/leurope-sous-la-domination-du-reseau-mondial-liberal
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L’UE est une colonie d’un réseau libéral mondial qui n’a rien à voir avec les intérêts souverains européens.
L’UE n’est que restes, résidus du réseau mondial Sorosien/Obamiste/Bideniste. Elle s’effondre rapidement en raison de la perte du siège central américain. Les néocons, malgré tous leurs efforts, ne peuvent pas remplacer cette perte.
Dans l’équipe de Trump, les néocons (Lindsey Graham et bien d’autres) ont réussi à bloquer et à saboter la montée du vrai MAGA. Cela ne concerne pas seulement Netanyahu. C’est plus large. Mais… MAGA a réussi à confondre et à décimer les néocons, à les affaiblir, à les disperser.
Trump ne représente plus que la puissance militaire des États-Unis désormais. Mais les États-Unis gardent tout le contrôle sur l’UE. Idéologiquement, l’UE est encore sous double occupation. Et les élites libérales actuelles de l’UE sont les forces d’occupation qui œuvrent pour les intérêts de la secte mondialiste.
« L’UE n’est pas une colonie des États-Unis. Nous avons nos règles que nous définissons démocratiquement. Le chaos provoqué par Trump peut-être une opportunité pour l’UE. Elle doit prendre sa place et accepter d’établir un rapport de force pour s’affirmer comme puissance. »
— Aurore Lalucq https://x.com/AuroreLalucq/status/1942526987580391897
Ce sont là des mots d’une incroyable stupidité. L’UE est une colonie d’un réseau libéral mondial qui n’a rien à voir avec les intérêts souverains des Européens. Quand ce réseau était contrôlé par les États-Unis, l’UE était une double colonie — de l’Amérique (militaire) et des mondialistes (idéologique et économique).
L’UE n’est souveraine en rien. C’est le laboratoire cynique pour des expériences post-humanistes. Les Européens sont les otages de leurs élites anti-européennes. Comme les Ukrainiens. Les Européens sont victimes de leurs propres dirigeants imposés par la secte mondialiste. Il n’y a plus de démocratie.
Si l’Europe choisit d’être, d’exister, ses peuples doivent immédiatement renverser les élites dirigeantes — brutalement et radicalement. Macron, Merz et Starmer incarnent la condamnation à mort de l’Europe. Plus ils vivent, plus tu meurs. Efface-les, ou tu seras effacé. Très bientôt.
Le monde est divisé en grands espaces avec différents contenus civilisationnels et ensembles de valeurs. L’Europe a perdu ses valeurs traditionnelles. C’est une civilisation en faillite. Peut-être pourra-t-elle se reconstruire et redevenir un grand espace indépendant. Peut-être pas. Il semble que non.
Si la démocratie est la participation réelle des peuples dans la définition de leur destin, la Russie de Poutine et la Chine de Xi sont deux exemples de la vraie démocratie. Réussie et prospère. Une telle démocratie est abolie en Occident, remplacée par la dictature des lobbies et l’oligarchie.
1984 d’Orwell, c’est maintenant vous, pas nous. Censure = culture de l’annulation. Vérité = mensonge constant des médias traditionnels. Humanité = amour des perversions et des robots. Surveillance totale, contrôle total, marché disciplinaire de désirs imposés et de demandes provoquées. La société du spectacle (dégoutant).


(Merci d’avance d’accepter le commentaire malgré sa longueur)
TARTUFFERIE INSTITUTIONNELLE…
Pour commencer, notons qu’il y a deux grands ennemis de la civilisation, inégalement redoutables, mais causes certaines et les plus effectives du malaise mondial : la finance ou le capitalisme international d’une part, le bolchevisme ou le communisme de l’autre. Celui-ci n’est souvent que la forme brutale du premier. En tout cas ils se tiennent par les liens les plus étroits, l’un aidant l’autre et le subventionnant. Tous deux créent la panique, prélude à la terreur, par la propagation des fausses nouvelles, la suggestion d’une presse à gages, qui démoralise l’adversaire et qui décourage la résistance. Tous deux soudoient les révolutions, renversent les gouvernements, dépossèdent les souverains. Tous deux organisent la spoliation de l’épargne et de la propriété. Tous deux produisent, ou imposent, l’égalité dans la ruine et dans la misère. Poussé par des instincts de lucre ou de domination, égaré aussi par le rêve impossible de Babels humanitaires, le capitalisme international s’abat brutalement sur le pauvre monde ; il renverse, bouleverse et saccage pour l’assouvissement de la plus grossière cupidité, ou la réalisation des plus creuses chimères. Avec tous ses calculs, il agit comme une force aveugle, qui produit et qui détruit avec l’inconscience de la nature.
Autant le capital est sage, réglé, conservateur, prévoyant dans son principe, autant le capitalisme international est révolutionnaire par essence, insoucieux de la mesure, de la stabilité, comme de l’avenir, ignorant du bien et du mal, amoraliste absolu.
Faisons remarquer que d’un point de vue économique, le Capitalisme monopolistique et le Socialisme (1) sont tous deux les ennemis de la libre concurrence, car la concurrence et les forces du marché, lorsqu’elles ne sont pas « concentrées » dans les mêmes mains, permettent à d’autres de prospérer et, surtout, d’être indépendants. Un gouvernement communiste peut organiser le contrôle social de manière à garantir et à protéger la concentration de la richesse ; le gouvernement communiste peut donner à des cartels le contrôle des matières premières et des marchés, et leur accorder de gros contrats et s’endetter à l’infini auprès d’eux. Chaque secteur de l’économie étant, in fine, contrôlé par une poignée de cartels, réalisant ainsi cette « gestion des contraires » très chère aux organisations secrètes globalistes.
Les principaux éléments du capitalisme libéral, la « Grande Entreprise », n’étaient nullement incompatibles avec le Communisme ou même antipathiques à celui-ci. En effet, le noyau du Manifeste du Parti Communiste de Karl Marx et Friedrich Engels consistait en des politiques capitalistes monopolistiques comme la centralisation du Capital et l’organisation des travailleurs. Marx et Engels ont commencé leur carrière en tant que journalistes travaillant pour des intérêts capitalistes libéraux. Marx travailla plus tard pour le « New York Tribune », dont le propriétaire, Horace Greeley et son éditeur, Charles Anderson Dana, étaient de proches collaborateurs du communiste Clinton Roosevelt, un membre démocrate radical du célèbre Clan Roosevelt, dont les intérêts étaient la banque et la politique.
Wickliffe B. Vennard, dans son ouvrage « The Federal Reserve Hoax – The Age of Deception », écrit : « Sans l’aide reçue de Clinton Roosevelt, d’Horace Greeley et des financiers qu’ils représentaient, Karl Marx serait resté un obscur obsédé révolutionnaire. Greeley a donné à Marx et à son Manifeste communiste une audience internationale. Ils ont promu leur camarade « Illuminé » en le nommant correspondant et analyste politique pour la New York Tribune, le journal de Greeley ».
Joseph A Schumpeter, qui a enseigné à David Rockefeller à Harvard, écrit (Capitalism, Socialism and Democracy) : « Les vrais stimulateurs du socialisme n’étaient pas les intellectuels ou les agitateurs qui l’ont prêché, mais les Vanderbilt, les Carnegie et les Rockefeller ».
Rappelons que la formule suprême et la plus parfaite du Capital est, d’après Marx, l’économie politique libérale anglaise, en particulier la théorie du « libre-échange », du « Marché Universel » d’Adam Smith.
L’UE (Union Européenne) est une organisation à vocation politique de nature supranationale, centrée sur les principes de la liberté du commerce et du libre-échange généralisé, regroupant les pays situés sur le territoire européen. Son origine remonte à la période d’après-guerre, au moment de la signature, en 1948, du traité fondateur (le traité de Bruxelles) de ce qui alors s’appelait l’Union Occidentale (UO). Cette superstructure correspond au versant civil et politique de la médaille dont le versant militaire est représenté par l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) créée en 1949. À cet égard, il importe de rappeler que l’OTAN, sous commandement américain officiel, est en réalité une « force » qui a été créée sous l’impulsion des globalistes anglais (« Fabian Society » en tête) sous la poussée d’une prétendue menace Soviétique (2).
L’UE agit juridiquement, sur le modèle anglo-saxon, au moyen du « lobbying » qui est la transcription juridique, et donc la légalisation, de ce que le droit continental traditionnel appelait « corruption d’agents publics ». Précisons qu’en l’espèce il ne s’agit pas tant de corrompre des agents publics que d’organiser, ab initio, les règles publiques, politiques et sociétales, en fonction des seuls intérêts bien compris des principaux détenteurs de capitaux. Ainsi, les « agents publics » sont non seulement corrompus mais aussi et surtout choisis, dès le départ, en fonction de leur aptitude à satisfaire la politique décidée par les principaux détenteurs de capitaux.
Cette organisation internationale bafoue ouvertement et officiellement le principe de séparation des pouvoirs pourtant désigné depuis le XVIIIe siècle comme étant la substance de tout régime démocratique. Elle est dirigée par les principaux propriétaires de capitaux, cachés derrière l’anonymat des multinationales. Cette évolution institutionnelle n’a été rendue possible que parce que les principaux propriétaires de capitaux contrôlaient déjà préalablement les régimes politiques des pays européens ; concrètement, cette domination s’est installée au moment des Révolutions du XVIIIe siècle, par l’instauration, partout en Europe, à la mode anglaise, du parlementarisme dit représentatif organisé autour des partis politiques. Les institutions européennes sont l’évolution politique logique du renversement qui a eu lieu au XVIIIe siècle lorsque la caste des « puissances d’argent » (banquiers et commerçants) a décidé de renverser, une fois pour toutes, l’ordre politique en vigueur dans les pays européens (3), lequel était fondé d’une part sur la religion catholique (le clergé) et d’autre part sur la Royauté de droit divin. Initiés comme des révolutions nationales, ces renversements politiques avaient, dès le début, vocation à devenir une norme internationale ; cette propension internationaliste se manifestant à mesure que se renforcerait le pouvoir international de ses initiateurs.
Aussi, depuis le XVIIIème siècle, les principaux banquiers sont étroitement interconnectés entre eux et ont des intérêts communs et liés. Les activités de ces banquiers sont structurellement internationales, leurs intérêts pouvant être qualifiés d’apatrides, ou plus exactement de supranationaux, en ce sens qu’ils n’ont aucun rapport avec un quelconque « intérêt national » au sens culturel et géographique du terme « national ».
Aussi, dans la plupart des pays du monde, l’État actuel est « l’État profond », c’est-à-dire une réelle ploutocratie, apatride et supranationale, cachée derrière une démocratie, véritable coquille vide. Cette étape, qui a souvent pris le chemin indirect et sournois du contrôle bancaire, utilise, parfois, lorsque c’est nécessaire, des méthodes plus musclées. La stratégie de la tension, les opérations ou attentats « sous faux drapeau », et la récente création et prolifération d’armées de proxy, formées de mercenaires, sont certaines des manifestations modernes de force employées par les « puissances d’argent » pour faire disparaître les États indépendants.
Rappelons que dans le contexte d’un rapport de force et de puissance, la présence d’États au sens politique du terme, c’est-à-dire d’États souverains, sont, par construction, les pires ennemis des « puissances d’argent ». C’est ainsi que la prise du contrôle étatique par l’oligarchie n’a, historiquement, fait l’économie d’aucun coup d’État, permanent ou non.
Ainsi, depuis le XVIIIème siècle, toutes les révolutions de couleur, de fleur ou autre nom jovial, sont une émanation de cette première tactique, consistant, pour les oligarchies (locales ou coalisées), à s’emparer des institutions étatiques des différents pays du monde. La seconde étape consistant en la collaboration des élites économiques des différents pays.
Il est intéressant de remarquer qu’au cours de toutes ces révolutions « spontanées », les « rebelles » n’attaquent jamais les banquiers, leurs domaines ou leurs banques.
Le pouvoir politique tel qu’il apparaît aujourd’hui est en réalité un artefact de pouvoir, il est entièrement dévoué au véritable pouvoir, le pouvoir économique.
Nous sommes ici, avec le principe du « mandat représentatif » en pleine tartufferie institutionnelle !
Dans le contexte du mandat représentatif, le véritable pouvoir échoit de façon opaque, anonyme, à ceux qui financent les partis politiques. En effet, le parti qui gagne les élections, et plus généralement « les partis dits de pouvoir » détiennent en réalité les rênes du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif, le pouvoir de l’ordre judiciaire étant marginal car largement dépendant du pouvoir exécutif. Il en résulte que la séparation des pouvoirs est, structurellement, une apparence contraire à la réalité : alors que l’apparence prévoit des pouvoirs séparés, la réalité donne tous les pouvoirs, sans aucun contrepouvoir institutionnel, aux seuls « fournisseurs de capitaux », c’est-à-dire aux entités qui financent les partis politiques lors de perpétuelles élections. Des élections auxquelles on vous encourage toujours vivement de participer, et qui légitiment, grâce au leurre du « suffrage universel », toutes les actions à venir de ceux qui les gagnent.
À ce sujet, rappelons l’article 16 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 : « Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. »
Selon l’Article 2 de cette même Déclaration : « La résistance à l’oppression », et tout ce qui n’est pas conforme à la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789, est une oppression !
Aussi, la « séparation des pouvoirs » telle qu’institutionnellement comprise, alliée au mandat représentatif est, en réalité, une stratégie utilisée par les « puissances d’argent » pour prendre le pouvoir politique à l’intérieur des pays. C’est cette prise de contrôle institutionnelle, à l’intérieur des États européens, qui a permis l’avènement de l’Union Européenne en tant qu’institution. Les institutions européennes ont été, historiquement, faites par et pour les multinationales ; non pour le commerce en général, mais plus précisément pour le commerce des multinationales.
Les Traités européens, tels les traités de Maastricht ou de Lisbonne, qui ne sont que la formalisation politique de cette capture des règles d’organisation des peuples par des intérêts privés, s’opposent à toute possibilité de « patriotisme économique » de la part d’États qui ne doivent jamais privilégier leurs propres entreprises « nationales ». Cette interdiction est sanctionnée, institutionnellement et financièrement, par l’interdiction générale des « aides de l’État » ainsi que par les « recours en manquement » à disposition de la « Commission européenne » pour faire condamner les États réfractaires à appliquer les règles de l’Union. Rappelons que les Commissaires sont nommés (non élus) à la Commission européenne par les chefs d’État ou de gouvernement des États membres, c’est-à-dire en réalité par les actionnaires des multinationales et les banquiers qui ont financé leurs campagnes, et sont donc sous le contrôle de l’oligarchie, dans leurs pays respectifs. La « Commission » aux ordres oligarchiques peut ainsi rappeler à l’ordre (financier) les États qui auraient eu des velléités de déroger à leur propre sabordement. Ce sabordement est, notons-le, « librement » consenti par les États qui s’interdisent, par leur adhésion aux Traités constitutifs scélérats de l’Union Européenne, toute capacité de défendre et de protéger leurs propres ressortissants, personnes physiques ou morales.
On comprend, facilement aujourd’hui, pourquoi, à peine élu à la présidence de la République en 2007, une des « missions » de Nicolas Sarkozy était de « s’assoir » sur le « NON » des français au référendum sur le Traité Constitutionnel de 2005, en validant lui même, avec la complicité des pantins corrompus du Parlement, le Traité de Lisbonne, sa copie quasi-conforme.
C’est pourquoi les hommes dits politiques (ou les « Jézabel » modernes, ces « femmes perdues » qui les suivent et se font leurs complices) n’ont rien de « politique », ils sont des « hommes de paille », des « hommes-liges », interchangeables et, surtout, de véritables courroies de transmission des « puissances d’argent », réels donneurs d’ordres.
Bien plus prompts à réprimer rapidement et dans le sang un mouvement émancipateur comme celui des « Gilets Jaunes », que de lutter contre la pédocriminalité, le chômage, la pauvreté, la bêtise, la corruption, les trafics de drogues et d’armes ou les paradis fiscaux… c’est-à-dire, en fait, tout ce qui permet à la ploutocratie apatride et supranationale de continuer à se maintenir en place et à s’enrichir, les dirigeants politiques sont choisis pour leur faiblesse morale, leur capacité à mentir, à suivre les ordres, à se soumettre au chantage ou leur volonté de faire avancer le plan de l’oligarchie. Le parti auquel ils appartiennent n’a aucune importance. Au-delà d’une boulimie d’argent et de pouvoir, certains sont aussi les produits d’une vie qui peut inclure la pédophilie, le trafic et la consommation de drogue, la pornographie enfantine, la bestialité, etc. Aussi, ils leur sont donnés de nombreuses occasions de se livrer à leurs vices, ce qui assure leur obéissance et leur solidarité. Et le public ayant une confiance enfantine en ses dirigeants, en particulier les présidents, l’accusation selon laquelle ils pourraient s’adonner à de telles activités reste pour lui quelque chose d’inconcevable.
(1) Le socialisme moderne trouve ses origines dans un mouvement féministe incompris à son époque, le « Saint-Simonisme », courant idéologique reposant à l’origine sur la doctrine socio-économique et politique de Claude-Henri de Rouvroy de Saint-Simon (1760-1825). C’est le Communisme des premiers Chrétiens (de Saint-Jean) que ce rénovateur moderne proposa comme un exemple à imiter. Ce magnifique mouvement de réveil féministe dût subir la persécution, comme la subissent tous les grands mouvements de la pensée. Ce mouvement fut repris par Charles Fourier (1772-1837), dans la Phalange, et se fondit dans le fouriérisme qui le modifia, le masculinisa et en fît « le socialisme ». Là encore, nous voyons l’avortement d’un mouvement féministe, et sa transformation au profit de l’homme, comme l’avaient été, 50 ans auparavant, le grand mouvement de la Révolution Française, et 1.500 ans avant celle-ci, le Christianisme.
(2) En devenant (soi-disant) le « pire ennemi » du monde « libre », à l’Ouest, « l’épouvantail Communiste » (URSS), à l’Est, obligera les peuples Occidentaux, dans une prétendue « Guerre Froide » et la hantise d’un nouveau conflit mondial encore plus dévastateur que le précédent, à accepter la création d’alliances globalistes supranationales qui n’auraient pas pu voir le jour sans cela, du moins jamais aussi rapidement et surement, telles que l’OTAN et, surtout, l’ONU, véritable « Cheval de Troie » des mondialistes et autre versant du sinistre « Projet Manhattan », plus subtil mais tout aussi meurtrier : jamais il n’y a eu plus de haine et de conflits entre les pays que depuis que l’ONU existe.
Rappelons avec Carroll Quigley, ancien professeur d’histoire à Princeton et à Harvard, que c’est l’Union Soviétique qui a insisté pour que le Quartier Général des Nations Unies soit établi aux États-Unis. Rappelons encore qu’au lendemain de la révolution bolchevique, la « Standard Oil of New Jersey », propriété des Rockefeller, achetait 50% des gigantesques gisements pétrolifères du Caucase, bien qu’ils fussent officiellement propriété d’Etat. Aussi, est-ce une coïncidence si le terrain sur lequel est construit l’ONU a été donné par les Rockefeller ? Ajoutons à tout cela que c’est Alger Hiss, membre du CFR, qui écrivit la plus grande partie de la Charte des Nations Unies, et qui fut le premier Secrétaire Général de l’ONU pendant la première session tenue à San Francisco en juin 1945. Alger Hiss était un espion Soviétique, reconnu parjure. Il fut compromis dans une « affaire » d’espionnage en faveur de l’URSS qui, le 22 janvier 1950, lui coûta cinq ans de prison.
Cette rivalité (de façade) inaugurée en août 1945 avec le double crime « atomique » contre l’humanité commis par le gouvernement étasunien, véritable démonstration de force des « puissances d’argent » destinée à faire de la menace nucléaire l’instrument d’un nouvel ordre du monde fondé sur la terreur, entretenue avec la complicité des soviétiques et leur premier essai atomique au plutonium en août 1949 qui marquera le début d’une nouvelle « course à l’armement », devait surtout avoir pour but de provoquer un regain de vitalité du commerce et, surtout, du trafic international des armes, et tout ce que cela implique : trafics de drogue, blanchiment d’argent sale, corruption, instabilité internationale, insécurité généralisée, explosion du marché de la « sécurité intérieur », développement des technologies « Big Brother » axées principalement sur le « contrôle des foules », etc., et ce pour le plus grand profit des « puissances d’argent » (banquiers internationaux et multinationales) dont le fonds de commerce est principalement la PEUR (obstacle majeur à la Spiritualité).
(3) Après 1789, la France est passée d’une monarchie qui avait pour contre-pouvoirs tous les corps intermédiaires, à une oligarchie financière dénuée de tout contre-pouvoirs, le tout sous le vocable trompeur de démocratie. La démocratie est le vêtement dont se pare le pouvoir sous le prétexte qu’existe une représentation populaire, mais cette représentation est, dans les faits, c’est-à-dire concrètement, non pas populaire mais contrôlée par des partis politiques sous influence des « puissances d’argent ».
Le Marxisme, lui, paraît défendre les travailleurs parce qu’il semble vouloir tout remettre au pouvoir de l’État afin d’assurer une meilleure répartition des biens et des fortunes, alors qu’en réalité son but est, en conquérant les masses ouvrières par la ruse, de tout accumuler entre les mains (encore et toujours) des « puissances d’argent », dissimulées et camouflées derrière des partis politiques qu’elles contrôlent, qu’ils soient socialistes ou communistes. La doctrine du Marxisme rejette le principe aristocratique observé par la nature, et le remplace par la domination du nombre.
« Partout dans le monde occidental, la bourgeoisie est parvenue à s’emparer du pouvoir, auquel la royauté l’avait tout d’abord fait participer indûment ; peu importe d’ailleurs qu’elle ait alors aboli la royauté comme en France, ou qu’elle l’ait laissée subsister nominalement comme en Angleterre ou ailleurs ; le résultat est le même dans tous les cas, et c’est le triomphe de l’« économique », sa suprématie proclamée ouvertement. Mais, à mesure qu’on s’enfonce dans la matérialité, l’instabilité s’accroît, les changements se produisent de plus en plus rapidement ; aussi le règne de la bourgeoisie ne pourra-t-il avoir qu’une assez courte durée, en comparaison de celle du régime auquel il a succédé ; et, comme l’usurpation appelle l’usurpation, après les Vaishyas (caste dont les fonctions propres étaient celles de l’ordre économique), ce sont maintenant les Shûdras (caste la plus inférieure) qui, à leur tour, aspirent à la domination : c’est là, très exactement, la signification du bolchevisme. » (R. Guénon)
C’est ainsi que la Révolution Française marqua le pouvoir des Vaishyas comme la Révolution Russe marqua celui des Shûdras ; cette dernière marquant également l’ultime phase d’un certain Cycle historique, puisqu’il n’est plus possible de « descendre » plus bas.
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