La guerre des vaccins est une guerre de classe : le gilet jaune doit virer au rouge

Par Nicolas Bonnal – 15 juillet 2021

Né en 1961 à Tunis, Nicolas Bonnal étudie beaucoup, voyage plus encore et commence à publier en 1995 : Mitterrand le grand initié. Il publie ensuite aux belles lettres le Coq hérétique sur l’exception française, la première étude en français sur Tolkien et Internet novelle voie initiatique. Il publie aussi des romans (les territoires protocolaires) et un recueil de contes (les mirages de Huaraz) après une vacance de cinq ans en Amérique du sud. Il revient vivre en Andalousie, puis publie des livres sur le cinéma (le paganisme, Kubrick, Ridley Scott, sans oublier les westerns). Anarchiste réactionnaire,  proche des libertariens américains et des traditionalistes européens, Nicolas Bonnal  se réclame aussi du genre pamphlétaire (un livre sur Céline) et décidément antimoderne. Il a publié des textes sur une dizaine de sites dont France-courtoise.info, bvoltaire.fr, dedefensa.org, fr.sputniknews.com et pravdareport.com. Plusieurs de ses livres ont été traduits (russe, brésilien, ukrainien, espagnol). Son blog : nicolasbonnal.worpress.com

On commence à comprendre que j’avais raison sans être pessimiste. On n’est pas pessimiste quand on recense un désastre ; mais on n’est pas très malin quand on le nie. Le coup d’Etat sanitaire n’est ainsi pas qu’un coup d’Etat : Macron alias le prince Louis-Napoléon a suivi ses patrons et la classe bourgeoise, catho et fonctionnaire qui le soutient. Elle veut du vaccin et elle veut du fascisme sauce mondialiste. Elle veut des vacances et elle veut du BFM. On ne la changera pas : lisez Bouvard et Pécuchet.

On me demande une solution. Je n’ai pas de solution en cas de Hard Reset ou de polygone fou et cyber : s’il nous coupe sur les ordres de Gates et Davos le fric, le web, les transports et le reste, quelle solution aurai-je ? Par contre sur la guerre vaccinale qui se profile en France, j’ai quelques éclairages. Regardez bien le tableau : on a l’ouest et on a l’est. On a ceux qui sont vaccinés et on a ceux qui ne le sont pas – ou le sont beaucoup moins. Ceux le sont moins sont les gilets jaunes, le bon peuple, blanc ou bigarré, qui défie le bourgeois et son candidat fascisant (je préfère dire bonapartiste). Quand ce peuple est blanc il est nazi et antisémite ; quand il est de couleur, il est islamo-fasciste ou islamo-gauchiste. La presse bourgeoise ne change pas : elle insulte (dernier article du manuel d’avoir toujours raison de Schopenhauer) et c’est sa meilleure et sa seule arme.

Macron s’appuie sur les vieux friqués et vaccinés qui veulent partir en paix en vacances dans leur trou à rats en Bretagne ou au pays basque. En sanctionnant bus et trains, il sanctionne le peuple, ceux qui n’ont pas de bagnole, électrique ou autre.

Regardez par donc ce tableau qui montre à merveille la lutte des classes : l’ouest âgé catho blanc et bourgeois contre le peuple bigarré et surtout pas vacciné. Il sait très bien ce qu’il fait le bougre. Diviser pour régner, rassurer les bons, et faire trembler les méchants, comme disait le bâtard du dix-huit brumaire.

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vaccinParis
vaccinParis

La solution ce sera l’exil (cela devient difficile, cette mondialisation apocalyptique l’empêchant presque) ou la guerre populaire façon commune de Paris – avec les risques d’extermination qui vont avec. Rappelons – clin d’œil à nos amis américains – que les communards se soulevèrent quand on voulut les priver d’armes.

Le pouvoir se rassure alors et s’appuie sur ses sbires (tournée des popotes du prince-président avant le coup du 2 décembre). Gendarmes et flics sont comme par miracle exemptés de vaccin : j’avais raison donc en 2017 quand je parlais de prince-président. Le pouvoir s’appuie sur les proprios, les fonctionnaires ou les peureux désinformés en aplatissant la classe ouvrière ou populaire. Rebelote comme en 1871 : le meurtre du peuple est la fondation de leur république. 2021 est un grand sacrifice sur l’autel de leur mondialisation malheureuse. Les gilets jaunes doivent virer au rouge. Mieux vaut être rouge que mort, disait-on quand j’étais jeune. La fête continue.

5 pensées sur “La guerre des vaccins est une guerre de classe : le gilet jaune doit virer au rouge

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  • 17 juillet 2021 à 19 h 29 min
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     » Notre pessimisme est de nature constructive ; il vient ouvrir les yeux et en même temps, c’est un appel à l’action…
    Il faut être assez pessimiste pour reconnaître toute l’étendue du danger, afin de pouvoir travailler à le conjurer, œuvre pour l’accomplissement de laquelle les optimistes et les fatalistes encombrent inutilement le chemin.
    C’est par pessimisme que nous prévoyons notre condamnation par le destin pour autant que nous n’entreprenons rien ; mais nous nous refusons à croire à un destin qui nous terrasserait quoique nous fassions « 

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  • 17 juillet 2021 à 17 h 56 min
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    Bonjour
    En fait, ils ont piqué leur électorat.
    Si la potion maléfique donne les résultats promis par les critiques, ils ont organisé la destruction de ceux qui les soutiennent.
    Résistons donc et le temps fera le tri.
    PS: le fait de classer les cathos dans la catégorie des suiveurs est une généralisation abusive. J’en connais beaucoup qui font partie de la résistance.

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  • 17 juillet 2021 à 10 h 42 min
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    «Guerre de classe»? «Le gilet jaune doit virer au rouge»? Ventre-bleu, un bolchévik! Jamais mon gilet jaune ne virera au rouge.

    Je ne savais pas que Strategika était une annexe de Libération.

    Apparemment, les 200m de morts au XXe siècle ne suffisent toujours pas pour faire comprendre à quel point cette idéologie est mortifère.

    Idem pour la «lutte des sexes», qui est tout aussi débile, aussi bien dans ses tenants que dans ses aboutissants.

    Tout ceci est affligeant.

    Ceci n’apporte que la division au sein du peuple. Ce n’est donc que l’œuvre de Celui-qui-divise.

    Il faut arrêter de semer la division au sein du peuple, de semer la haine. Nous sommes un seul peuple, le peuple de France, France née le 25 décembre 496 grâce au baptême de Clovis par saint Rémi, archevêque de Reims.

    Nous sommes le peuple qui rejoignit son roi le dimanche 27 juillet 1214, pour bouter l’alliance anglo-germaine dehors.

    Nous sommes le peuple dont le roi fut remis sur le trône le 21 juin 1429 à Saint-Benoît-sur-Loire par NSJC, grâce à la Triple Donation, par l’intermédiaire de sainte Jeanne d’Arc.

    Nous sommes le peuple dont le roi fit le vœu de consacrer notre pays au cœur immaculé de la TSVM le 10 février 1638.

    Nous sommes le peuple avec lesquels les amérindiens s’allièrent.

    Nous sommes le peuple dont le roi fut honteusement assassiné par les lucifériens le 21 janvier 1792.

    Nous sommes le peuple qui créa la moitié des richesses du XIXe siècle.

    Nous sommes le peuple dont la TSVM vint en aide le 08 septembre 1914 à Darcy.
    Nous sommes le peuple dont Foch consacra les armées au cœur sacré de NSJC le 09 juillet 1918.
    Nous sommes le peuple qui vainquit doublement les allemands en 1918, sur le front Est et sur le front Ouest, en dépit du rappatriement des armées germaines du front russe.

    Nous sommes le peuple dont les églises étaient couvertes d’exvoto.

    En tant que peuple, nous ne devons pas nous diviser. Il ne s’agit pas d’une compétition entre individus apatrides et déracinés, mais une grande coopération entre les membres d’une grande famille.

    Les inégalités ne sont pas un mal en soi. Les inégalités existent et font partie de la vie. Nous naissons inégaux, différents. Si les inégalités étaient un mal, alors Dieu nous aurait créés égaux. C’est la diversité, les diverses facettes de Dieu, les différentes couleurs, des cépages variés. Il n’y a rien de mal à ça. Et oui, il y aura toujours des différences cognitives, physiques, que-sais-je encore, entre les individus. Ces différences se traduisent inéluctablement par des différences économiques. Et, contrairement aux hérésies protestantes, les richesses terrestres ne sont pas un signe de faveur de Dieu. Les plus riches ne sont pas supérieurs. Les plus démunis ne sont pas inférieurs. Nous avons tous notre rôle à jouer. Et nous ne sommes pas ennemis. Ce qui était d’ailleurs le cas avant l’infâme Révolution des Lumières.
    Imago dei: nous sommes tous égaux en dignité, nous sommes tous faits à l’image de Dieu, nous sommes tous égaux devant Dieu, nous devrons tous répondre individuellement de nos actes devant Dieu.
    Quant aux différences à la naissance, il est bon aloi de rappeler la parabole des talents: Dieu donna cinq, deux, et un talents à des serviteurs, chacun selon ses capacités. Et celui qui alla en enfer fut celui qui ne fit pas travailler son talent.

    Quant à la ci «analyse», je ne comprends pas: si les «vaccins» sont mauvais, pourquoi les méchants bourgeois se l’injectent-ils?

    Il faut arrêter toutes ces bêtises effarantes qui n’ont aucun sens, hormis semer la haine et la mort. Comme disait NSJC, un arbre se reconnaît à ses fruits.

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  • 17 juillet 2021 à 8 h 50 min
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    « La guerre des vaccins est une guerre de classe : le gilet jaune doit virer au rouge »
    Depuis le début de l’histoire, c’est-à-dire depuis le règne de l’homme, tous les conflits trouvent leur origine dans les luttes de sexes, et non les luttes de classes.
    Ces luttes de sexes sont la véritable histoire morale de l’humanité. Ce sont elles qui ont créé les douleurs du monde et non les luttes de classes.
    Dans la déclaration des Droits de l’homme, il est dit (Art. 1) : Le but de la société est le bonheur commun.
    Nous ajoutons : commun à l’homme et à la femme.
    Le pur idéal ce serait que la totalité universelle des êtres devint une société consciente, unie, heureuse.
    Mais, pour devenir consciente, la société doit avoir une conscience éclairée. Pour cela il lui faut une science qu’elle n’a pas, qu’on lui a systématiquement refusée.
    Il semble que le temps soit enfin venu de prendre à nouveau connaissance de la vraie morale qui est la science des mœurs, la science des devoirs.
    C’est parce que l’homme a une tendance qui s’accentue de jour en jour, à étouffer la voix de la raison qui est en lui, que les premiers législateurs ont cru utile de remplacer cette voix, trop souvent méconnue, par des lois. La loi est la conscience publique. Elle est donnée à l’homme (l’humanité ou le peuple) qui ne sait plus se conduire. Le devoir est une obligation que l’homme intelligent se reconnaît à lui-même. Pour lui ce n’est pas une contrainte infligée par la société.
    Mais pour être accompli le devoir doit être compris. S’il n’est pas compris, s’il est imposé, il est bientôt considéré comme une tyrannie et secoué à la première occasion.
    Suite : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/lebienetlemal.html

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