Coincidose géopolitique. Des beautés de la manipulation programmée : de Gaza à Téhéran

Source : jeune-nation.com – 16 avril 2024 – Claude Timmerman

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L’affaire de Gaza est tombé à pic pour amener de l’eau au moulin du conditionnement psycho-islamique quand se profilait une crise politique sans précédent en Israël. L’offensive du Hamas depuis Gaza a pris des allures de pogrom aussitôt exploitée par la propagande israélienne… En France BFMTV ou CNews fustigeaient heure après heure l’agression criminelle du Hamas. La coïncidose géopolitique sioniste se profilait.

La violence appelle la violence et le criminologue Alain Bauer a alors bien souligné qu’Israël avait une part de responsabilité dans cette histoire : étions-nous là si loin d’une révolte de type « ghetto de Varsovie » dans l’esprit de ses protagonistes ?

Israël et la légitimation rabbinique des meurtres des goyim, en particulier des enfants

Tuer des enfants, même dans le feu de l’action, est toujours particulièrement horrible…

Mais ce n’est pas du tout l’avis du talmudisme !

C’est ainsi qu’on voit aujourd’hui des rabbins et leurs disciples militer pour excuser et faire libérer, au seul motif qu’il est juif, « un tueur qui a de façon préméditée balancé la nuit une grenade dans une maison parce que c’était celle d’une famille de palestiniens » – y tuant trois personnes dans leur sommeil, dont un bébé de dix-huit mois… Un crime à peine imaginable, lâche, abject et impardonnable.

L’auteur, un tueur ordinaire, Amiram Ben Uliel, reconnu coupable, a été condamné à trois peines de prison à vie, plus 20 ans, pour attentat meurtrier à la bombe incendiaire dans le village de Douma, en Cisjordanie, au cours duquel Riham et Saad Dawabsha ont été tués avec leur fils de 18 mois, Ali Saad. Seul le fils aîné du couple, Ahmed, a survécu à l’attaque terroriste, avec de terribles brûlures ; il avait 5 ans à l’époque.

Qualifiant carrément cette détention de « diabolique », le rabbin Tzvi Kostiner a demandé la libération de l’assassin déclarant : « ll faut accepter l’extrémiste Amiram Ben Uliel quoi qu’il ait fait » !

Cela traduit bien cette mentalité kahaniste bien moins rare qu’on pourrait le supposer : le rabbin Kostiner est directeur d’une école religieuse préparatoire à l’armée (un lycée militaire).

Et il est loin d’être le seul : des députés de Netanyahu, des rabbins et des universitaires dont le président de la célèbre université Bar Ilan volent au secours de l’assassin et publient une lettre ouverte.

Certains osent qualifier cet odieux personnage de « martyr de l’extrême droite ».

Pour l’honneur des Israéliens d’autres s’y sont opposé de façon véhémente !

Des universitaires accusent également le gouvernement de « soutenir ou au moins de tolérer les terribles actes de violence commis contre des Arabes innocents en ces jours de violence ».

Nous étions au mois d’août dernier ! Sans autre commentaire…

Mais cela n’est pas sans rappeler les massacres juifs les plus lâches et les plus abjects qui sont inspirés et justifiés par les doctrines rabbiniques…

Nous ne reviendrons pas ici sur la carrière éloquente du rabbin terroriste Meir Kahane.

Fondateur de l’organisation Jewish Defense League (JDL) aux États-Unis puis de Kach, un parti politique israélien d’extrême droite, il devint député à la Knesset lors des élections de 1984.

Prônant une ligne ultra-nationaliste, Meir Kahane est favorable à une ségrégation totale entre juifs et non-juifs, au retrait du droit de vote aux Arabes israéliens, et à l’expulsion de tous les Palestiniens des territoires occupés, incluant les Arabes vivant en Israël, hors du pays…

Après une carrière de tueur sévissant contre les populations palestiniennes de Cisjordanie, à travers le parti Kach qu’il avait fondé, il finira par être assassiné dans des circonstances peu claires incluant apparemment la présence de juifs orthodoxes, aux USA en 1990…

Mais il a fait des émules !

Le tueur Baruch Goldstein, responsable du massacre au fusil d’assaut dans la mosquée d’Hébron, finalement neutralisé par les fidèles en prière (29 morts et 125 blessés) est considéré comme un « martyr » par toute une frange d’extrémistes dont le leader Ben Gvir, actuel ministre du gouvernement de Netanyahu, qui a son portrait sur son bureau ! On envoie même les enfants des écoles en pèlerinage sur sa tombe !

Le rabbin Dov Lior est à l’origine de nombreuses controverses. Dans plusieurs discours, il a légitimé l’assassinat de non-Juifs en temps de guerre en se basant sur la loi juive.

À la suite de l’attentat de Merkaz Harav, (où des colons juifs ont ravagé le village et tué une jeune fille), il a déclaré qu’il est interdit par la loi juive d’employer des Arabes ou de leur louer un bien immobilier. Récemment, il a déclaré qu’il est interdit à toute femme juive de concevoir un enfant avec le sperme d’un donneur non-Juif, même si c’est la dernière option disponible. : « l’enfant né d’une telle insémination aura les traits génétiques négatifs qui caractérisent les non-Juifs » et que « le sperme des Gentils donne naissance à une progéniture barbare ».

Le rabin Yakov Yossef est à l’origine de « La torah du roi » – Ouvrage préfacé et complété par Dov Lior… Ce traité de théologie, très contesté, justifie l’exécution d’innocents non-juifs, y compris des enfants, en cas de guerre « puisque, dans le cas contraire, ils grandiraient et nous porteraient préjudice ».

Ce livre affirme aussi que les non-juifs « sont par nature sans compassion » et que les attaques contre eux « infléchissent leurs mauvais penchants ». Et il affirme : « Dès lors que les Gentils menacent l’existence d’Israël, il est permis de les tuer. Même les femmes et les enfants. »

Notons que cet ouvrage humaniste a été finalement interdit de diffusion en Israël malgré son réel succès.

Les deux auteurs ont été brièvement arrêtés mais n’ont jamais été poursuivis par peur des manifestations de soutien qui se multipliaient !

Les Israéliens apparaissent donc tous des humanistes et des démocrates antiracistes comme on peut le voir !

La persistance de la légitimation du meurtre des enfants non juifs a pratiquement atteint là une dimension sacrificielle.

Le racialisme institutionnel de l’État juif en est une autre composante qui se manifestait clairement par les actions de députés de Likoud dès leur élection pour promouvoir « l’État juif ».

Les soldats de Tsahal sont particulièrement imaginatifs dans l’intimidation, la menace, et le mépris au point de proclamer leur haine jusque sur leurs tee shirts. La palme de l’ignominie revient sans contexte à la brigade « d’élite » Golani dont les membres arborent des tee shirts aux légendes d’appel au meurtre particulièrement suggestifs !

« Toute mère arabe doit savoir que le sort de son enfant est entre mes mains »
« Un tir 2 morts »

Golani est une des unités d’infanterie les plus décorées de « l’Armée de défense » d’Israël.

Deux de ses commandants, Mordechai Gur et Gabi Ashkenazi, sont devenus chefs d’état-major de Tsahal.

De nombreux autres ont atteint le grade de major-général.

L’extraordinaire patriotisme des Israéliens

L’historien et éditorialiste Georges Ben Soussan s’est fait remarquer sur BFMTV en soulignant « l’extraordinaire patriotisme des Israéliens »

C’est vrai que quand on a une population composée quasi exclusivement de binationaux c’est plus simple !…

Dans l’immense majorité des cas, ces « patriotes exemplaires » israéliens sont des juifs complètement installés localement, ayant effectué leur alya parfois depuis très longtemps, dont les enfants nés sur place ne parlent pas un mot de leur langue d’origine à défaut d’être maternelle, mais ayant gardé cette nationalité d’origine comme ils en ont le droit ou bien, plus rarement, il s’agit de « jeunes ressortissants juifs » étrangers (binationaux français, belges, espagnols, américains, etc.) venus faire leur service militaire sioniste en Israël… (Arnaud Klarsfeld en est un cas emblématique !).

Là où le bât blesse c’est que l’expérience montre que ce « patriotisme exemplaire » connaît des limites dès que de vrais risques se profilent… Alors on se bouscule pour ficher le camp au plus vite…

La rhétorique officielle israélienne a expliqué après le 7 octobre que « quelques avions » venaient ramener des « Français » en situation précaire : des femmes, des enfants et des vieillards… En fait ce fut un exode massif programmé de familles juives israéliennes ayant la double nationalité venant se mettre à l’abri dans leur « première colonie européenne » (ce qu’a rappelé Yvan Benedetti) …

D’autres lignes aériennes ont été prévues à destination d’autres colonies juives emblématiques (Canada, Argentine, Brésil, Australie)….

En fait c’est toute une « noria » qui a été programmée !

Le site religieux israélien de propagande en langue française Info-israel.news (spécialiste des gaffes médiatiques dévoilant ce qu’il ne faut pas stratégiquement) a vendu la mèche:

« Pas moins de 200.000 Français vivant en Israël, ont décidé de quitter le pays assurant que d’autres avions allaient être affrétés pour faciliter leur retour.Le premier avion rapatriant des ressortissants français depuis Tel-Aviv s’est posé peu après 21 heures sur le tarmac de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle. A son bord, quelque 380 personnes, en particulier des personnes âgées, “vulnérables”. Ils ont été accueillis à la sortie par la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, et le ministre des Transports, Clément Beaune. Pour la cheffe de la diplomatie française, “il était important que nous marquions notre solidarité avec nos compatriotes dans l’épreuve”. D’autres vols sont prévus vendredi, samedi et dimanche. Les franco-israéliens de retour en France craignent l’antisémitisme dans leur pays de naissance suite à l’importation du conflit entre Israël et le Hamas sur le sol français, et donc une recrudescence des actes antisémites. »

C’est tellement beau le patriotisme bien compris !

Près de 200.000 « Français » vivant en Israël fuiraient donc le pays pour se réfugier en France selon ce journal: c’est plus que ce que l’on a connu en 1962 avec l’immigration des juifs algériens francisés par Crémieux !

Aura-t-on une pensée pour tous les Palestiniens qui ont été tués ou expulsés de leur terre depuis 75 ans lors des massacres perpétrés par des milices juives tel Der Yassim ? Sûrement pas ! (Jeune Nation vient d’y consacrer un article mémoriel)

Il n’est pas incongru non plus d’avoir une pensée pour Rachel Corrie, militante pacifiste américaine assassinée, écrasée pour un bulldozer de Tsahal qui rasait une maison palestinienne en face de laquelle Rachel s’était positionnée en bouclier… Le chauffeur n’a pas ralenti. Il racontera ensuite qu’elle avait été « ensevelie sous des décombres« .

C’était le 16 mars 2003 dans la bande de Gaza, durant la Seconde Intifada…

Rachel Corrie ne fut pas d’ailleurs la seule mortellement touchée ce jour-là !

Rachel Corrie

« L’échec » médiatique conséquence de l’idéologie racialiste talmudique des Kahanistes !

Depuis des années La bande de Gaza est devenu un « camp de concentration à ciel ouvert »

Cette phrase célèbre, reprise jusqu’au Vatican, est attribuée à Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière) et sera reprise en 2012 par Eva Joly avant sa campagne électorale : c’est donc une situation admise politiquement comme concentrationnaire depuis pratiquement au moins vingt-cinq ans… Il n’est pas inutile de le rappeler.

C’est dans ce climat quelque peu délétère que le sionisme de la Macronie s’est déchaîné au lendemain du 7 octobre, interdisant les manifestations pro-palestiniennes et encourageant en sous-main les rassemblements de soutien à Israël…

Las, la « grande manifestation de soutien » – où chacun, issu du monde de la bien-pensance médiatique, politique ou culturelle se devait de figurer auprès des instances et associations juives et du public israélite – a été un échec cuisant. Un constat largement éludé par les commentateurs…

Les participants ne s’y sont pas comptés dix mille et si vous en retirer les politiques, les journalistes, les mondains, les membres obligés des institutions israélites et l’imposant service d’ordre habituel constitué des milices juives et de leurs militants (Bétar, LDJ, etc.) il n’y avait vraiment pas grand monde…

Même les juifs de la région parisienne au sens large (qui ne sont pas apparemment moins de deux cent mille) n’ont pas jugé utile de se déplacer en nombre… Pour ne pas parler des autres…

Quant aux goyim, ils se limitaient là essentiellement aux journalistes et à certaines têtes politiques en mal de reconnaissance nationale dans la perspective des prochaines élections.

Le monde des « people », comme celui des sportifs – promus selon les journaleux « nouvelles têtes pensantes du pays » (on rêve !) – s’était prudemment très massivement abstenu…

Ulcéré, Arno Klarsfeld déclarera fielleusement : « Il n’y avait pratiquement que des Juifs et des politique ». On pourrait plutôt légitimement lui demander : « Mais où étaient donc passés ces centaines de milliers de juifs de France ? »

Yvan Benedetti – commentant les conséquences d’un supposé « antisémitisme » face à ce piètre résultat attribué évidemment par l’opinion judéo-cornaquée – au « péril islamique » – a rappelé les conséquences de la politique d’immigration où le monde juif a pris et continue à prendre (voire à revendiquer) un rôle actif sinon majeur notamment à travers la LICRA, et autres instances antiracistes, s’est écrié péremptoire :

« Nous nous sommes opposés avec la plus grande énergie contre cette politique migratoire. Mais, aujourd’hui, ne comptez pas sur nous pour venir voler au secours du système. Que la République Française ou plutôt la « Rothschild Frères compagnie » gère la colère de ses enfants adultérins.

Car ce soir, le message est clair : Paris est une colonie israélienne ! »

Bref, si la bataille médiatique pro-sioniste de la presse officielle (en France) était gagnée de façon écrasante dès le début des hostilités, il est clair que tant les réseaux sociaux que l’opinion publique étaient d’un avis plus nuancé… pour ne pas dire le plus souvent franchement hostile : des années d’assassinats, de persécutions, de tracasseries et de vexations imposées aux Palestiniens y sont certainement pour quelque chose, comme l’a souligné Alain Bauer, criminologue, ancien grand maître du Grand Orient, dénonçant par tweet :

« Par arrogance, le gouvernement d’Israël a une lourde responsabilité dans ce qui leur est arrivé. »

Odieusement, la propagande véhiculée par la presse aux ordres, chaînes nationales, BFMTV (la chaîne émétique), et même CNews, opposent soigneusement un camp « israélien » légal à un camp qualifié de « terroriste » au prétexte fallacieux que la population concernée n’est pas légalement représentée par un état internationalement reconnu…

La France a décidément la mémoire courte !

En 2010, l’actuel président du Conseil Constitutionnel Laurent Fabius, déclara face aux exactions israéliennes sur les populations locales, non sans s’attirer évidemment les foudres de la bien-pensance sioniste : « Il est temps d’en finir avec la tolérance excessive manifestée à l’égard de l’état d’Israël »… Il réitérera en 2014 alors ministre des affaires étrangères, déclarant : « Le droit total d’Israël à la sécurité ne justifie pas le massacre de civils. »

Apparemment ce ne sont que des vœux pieux, car la problématique de la violence est identique dans les deux camps où l’on peut opposer – suivant le bord reflétant la sympathie du rédacteur ou des observateurs – « nazisionisme  » kahaniste israélien, à « nazislamisme » palestinien du Hamas…

Et n’en déplaise à la bien-pensance médiatique (surtout française !) l’un ne vaut pas absolument mieux que l’autre et dans les deux cas les populations civiles sont victimes des exactions effroyables ordonnées par des leaders extrémistes. La différence est que les leaders professant la violence qui tue en Israël tous les jours sous prétexte de l’élimination de « terroristes » (sic !) SONT AUJOURD’HUI AU POUVOIR : ce sont les kahanistes de Ben Gvir…

Il est clair que la première conséquence de l’insurrection du Hamas a été de sauver la peau de Netanyahu grâce à la mise en place d’un gouvernement d’unité nationale qui a exclu les tueurs kahanistes de Ben Gvir et a réunifié, derrière un chef, certes contesté, un pays au bord de l’implosion voire carrément de la guerre civile entre laïcs et religieux, ashkénazes et séfarades, fondamentalistes et libéraux, démocrates et partisans d’un régime théocratique, au point que les réservistes avaient annoncé ne plus vouloir répondre aux demandes d’incorporation !

L’offensive du Hamas entraînant évidemment une réaction d’autant plus violente d’Israël que c’était un gage de survie, la création d’un gouvernement d’union nationale en Israël s’imposait mais serait-ce suffisant ?

L’exclusion des kahanistes et de leurs alliés de l’équipe gouvernementale – préalable exigé par tous les partis d’opposition – ne suffira pas forcément à terme !

« Le désastre qui a frappé Israël lors de la fête de Simchat Torah est clairement la responsabilité d’une seule personne : Benjamin Netanyahu. Le Premier ministre, qui s’enorgueillit de sa vaste expérience politique et de sa sagesse irremplaçable en matière de sécurité, n’a absolument pas identifié les dangers vers lesquels il entraînait consciemment Israël en établissant un gouvernement d’annexion et de dépossession, en nommant Bezalel Smotrich et Itamar Ben-Gvir. à des postes clés, tout en adoptant une politique étrangère qui ignore ouvertement l’existence et les droits des Palestiniens. » a souligné le quotidien Haaretz.

Le meurtre d’Arras : un assassinat tellement « opportun » !

Clairement l’opinion publique manifestant un soutien plus que mitigé aux velléités sionistes, cette situation ne pouvait évidemment se maintenir et « l’opinion internationale » – au moins l’opinion dite « publique » des pays politiquement officiellement favorables à Israël qui se devaient de retourner massivement l’opinion publique en sa faveur…

En France, désemparée par l’échec de la manifestation de soutien à Israël, la Macronie a cherché un motif de mobilisation stigmatisant la barbarie islamique : c’est toujours porteur dans un pays où l’opinion publique se veut façonnée par une presse aux ordres philo-sémites et où quelques attentats particulièrement abjects et meurtriers sont dans toutes les mémoires et vont permettre d’amalgamer Hamas et Daesch dans l’opinion…

Et la propagande médiatique le ressasse à loisir : musulman = terroriste = meurtrier (ou assassin au choix). De ce fait on parviendra à faire admettre par la population française le bien fondé d’un massacre programmé. par Israël à Gaza.

Très habilement un stratège de cabinet rappela que nous étions à quelques jours de l’anniversaire de la décapitation de Samuel Paty…L’occasion était trop belle : on a donc eu un attentat islamiste visant un enseignant à Arras ! Et avec un peu de chance cela permettra aussi d’en remettre une couche avec le laïcisme…

C’est immédiatement ce que dira clairement le ministre Darmanin sans avoir eu la moindre information encore sur l’attentat d’Arras : « c’est une affaire en rapport avec Gaza ! ».

Plus c’est gros plus cela passe dit un adage… Et cela se vérifie !

Dès le lendemain le résultat d’un sondage du Figaro, portant sur 120 000 votants, faisait froid dans le dos…

Vous avez bien lu ! D’un coup, plus de 71 % des Français seraient brusquement tombés d’accord pour un massacre orchestré de populations civiles à Gaza par l’armée israélienne !

Bref, la propagande sioniste a pu donner toute sa mesure en Europe sur fond de menace terroriste… Grâce à ce formatage, la haine, larvée ou non, se déchaîne même aux États-Unis :

« Le président américain, Joe Biden, a condamné, dimanche 15 octobre, le meurtre d’un garçon musulman de 6 ans qui a été poignardé près de Chicago (Illinois). L’enfant, qui a reçu samedi vingt-six coups de couteau, est mort à l’hôpital. Sa mère de 32 ans, qui a elle aussi été agressée, devrait survivre, selon un communiqué du bureau du shérif du comté de Will, qui a qualifié l’attaque d’« odieuse ».

Pendant ce temps là, Tsahal a peaufiné ses tergiversations pour laisser croire que son intervention à Gaza est imminente car évidemment cela ne s’est finalement pas du tout se passer comme cela, même si Israël est parvenu à faire repousser une proposition russe de cesser le feu à L’ONU :

« La proposition russe d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza à l’ONU n’a pas été approuvée et les pays qui ont soutenu la proposition sont ; la Chine, la Russie, les Émirats arabes unis, le Gabon et le Mozambique.

Les pays qui se sont opposés à la proposition d’un cessez le feu sont les Etats-Unis, la France, le Japon et la Grande-Bretagne. Les autres pays se sont abstenus »

Biden et plusieurs responsables politiques, tant américains qu’européens, sont conscient que laisser faire, ou pire encourager, un bain de sang à Gaza équivaudrait à suspendre une cible dans le dos de tout juif où que ce soit dans le monde ! Et cela évidemment, question de nombre, ne se solderait certainement pas à leur avantage…

D’abord les États-Unis s’opposent clairement par la voix du président Biden à une offensive massive et à une occupation de Gaza…

Ensuite la Chine a clairement affiché son soutien aux Palestiniens…

Si le Hezbollah a jusqu’ici affiché un mutisme total, c’est que le non engagement des Israéliens au nord semblait tacitement acquis sous peine de voir l’Iran voler au secours de ses alliés…

Le Hezbollah dispose de la seule armée dans la région que redoute non sans raison Israël qui en a de cuisants souvenirs lors du dernier affrontement avec le Liban…

En outre chacun peut s’interroger sur les derniers armements iraniens dont le Hezbollah sera évidemment pourvu en cas de besoin…

Et la bombe nucléaire iranienne est-elle si lointaine ? La réponse à cette question risque d’être très proche….

En Europe on oublie apparemment la perspective de voir la menace des missiles de nos « alliés » israéliens pointés à des fins de chantage selon les révélations du Professeur Martin von Creveld il y a vingt ans déjà:  

« Nous possédons plusieurs centaines de têtes nucléaires et de missiles, et avons les capacités de les lancer contre des cibles dans n’importe quelle direction, peut-être même jusqu’à Rome. La plupart des capitales européennes sont des cibles atteignables par nos forces aériennes […]. Nous avons la capacité de démolir le monde si on nous démolit. Et je peux vous assurer que ça se passera avant qu’Israël ne disparaisse. » (The Observer Guardian, The War Game, a controversial view of the current crisis in the Middle East, 21 septembre 2003)

Martin Van-Crevel aime à se référer à la devise du général Moshe Dayan, dont il est le biographe officiel : « Israël doit toujours apparaître comme un chien enragé, trop dangereux pour les autres »

Dans ce contexte la France deviendrait clairement non pas une alliée mais une otage ! Ne pas l’oublier.

Dans cette ligne hautement pacifiste, la députée du Likoud Revital ‘Tally’ Gotliv, propose même d’utiliser la bombe atomique à Gaza !

« Seule une explosion qui secoue le Moyen-Orient restaurera la dignité, la force et la sécurité de ce pays ! Il est temps d’embrasser l’apocalypse. Tirer des missiles puissants sans limite.Non pas aplatir un quartier. Écraser et aplatir Gaza… sans pitié ! sans pitié ! ».

Beauté de l’âme biblique, juive, ou seulement politiquement « sioniste » ? On peut se poser la question…

Mais il existe en France des « humanistes » tout aussi immondes !

Ainsi Robert Ménard : « On ne peut comparer des enfants ciblés parce qu’Israéliens et des victimes collatérales à Gaza »… Robert Ménard approuve donc clairement l’art biblique de tuer les enfants : NB XXXI – 17 : « Et maintenant tuez tout mâle parmi les petits enfants »

Et on ne parlera pas d’Eric Zemmour :

Et pour en finir, citons la dernière ânerie historique zemmourienne qui confond incursion militaire temporaire de conquête avec immigration. Il ne connaît visiblement rien à une question migratoire qui n’a pas commencé finalement à se mettre institutionnellement en place avant la révolution et ne s’est vraiment développée qu’à partir de la fin du XIXe siècle ! L’idée obsessionnelle d’une « immigration antijuive, islamique ou non, de 1000 ans » est simplement stupide !

Éternelle position victimaire si chère à la communauté.

Si quelqu’un veut renseigner cet inculte infatué (c’est atavique) : il existait bien un reliquat de population maure dans la vallée de la Loire où la grande invasion venant d’Espagne au début du VIIIe siècle s’est arrêtée, qualifiée de « arrêtée par Charles Martel à Poitiers  », quand d’une part l’essentiel de l’action militaire a été l’œuvre du comte Eudes et si finalement, la progression musulmane dite « arabe » n’a jamais massivement passé la Loire : elle s’est surtout repliée très au sud, notamment autour du massif des Maures, d’où ce nom, ne laissant qu’un tout petit reliquat de population « arabe » qui a fait souche plus au nord (une curiosité ethnique !) dans l’Île d’Avoine sur la Loire ! Rien d’une « immigration » encore moins « une immigration de masse ». Loin s’en faut !(Mais une réalité historique de rémanence anecdotique)

Récemment, un blanc-seing israélien a été délivré pour le massacre sioniste des arabes.

Pour l’honneur des juifs face aux récentes horreurs sionistes délibérément perpétrées , nous citerons ici Michèle Sibony vice-présidente de l’Union Juive pour la Paix : « Il est scandaleux qu’on n’arrête pas Israël !»

Dans ce climat délétère plus de 30 000 Palestiniens à ce jour ont été massacrés sans qu’aucune intervention ne soit finalement venue arrêter les tueurs sionistes…

Mais cela ne leur suffisait pas car l’affaire de Gaza donnait enfin un prétexte en or aux bellicistes Israéliens qui caressent depuis plus de dix ans l’idée de déclencher la troisième guerre mondiale en espérant bien que cela soit à leur profit.

Ici en 2017 l’annonce d’une conférence du rav Dynovisz à Neuilly intitulée « Vers une troisième guerre mondiale »… On n’est pas plus clair !

La coincidose géopolitique n’ayant finalement mené à rien en Ukraine, malgré les efforts de propagande, il importait de relancer des troubles au Moyen Orient, et Israël s’y emploie avec une rare opiniâtreté.

On ressasse toujours à loisir que l’incursion du Hamas est une agression même si la propagande israélienne et singulièrement celle de Tsahal, a raconté tout et n’importe quoi avant de reconnaître ses mensonges.

Mais on oublie à dessein de qualifier les insupportables représailles et surtout on oublie de mentionner les provocations israéliennes incessantes dans le nord d’Israël, notamment envers le Liban et le Hesbollah….

Mais à chaque fois, là, les agressés ont su avec discernement remettre les Israéliens à leur place, sans créer les conditions d’un prétexte à une extension du conflit.

Or la situation israélienne s’est envenimée à nouveau du fait de l’inaction du gouvernement vis-à-vis de la question des otages et de ce que les avertissements populaires si clairs auparavant – ce qui avaient conduit Netanyahu au bord de la démission, jusqu’à la création d’un « gouvernement d’union sacrée » face à la « menace islamiste » – étaient toujours d’actualité : les manifestations se multiplient et cette fois-ci, les besoins de la conscription se faisant sentir, c’est l’enrôlement du monde harédi dans l’armée qui constitue un nouveau fait majeur de déstabilisation du gouvernement. Les partis religieux ont menacé de quitter la coalition !

« Le bureau de la procureure générale a déclaré mercredi à la Haute Cour de justice que le gouvernement était engagé dans des efforts « intensifs » pour formuler une nouvelle loi visant à réglementer les exemptions de service militaire pour les hommes ultra-orthodoxes, et a demandé à la Cour une nouvelle prolongation de la date butoir du 31 mars, qui approche à grands pas, pour adopter une telle législation.

Répondant aux recours déposés contre l’arrangement actuel mercredi, le bureau de Gali Baharav-Miara a souligné que sans une prolongation d’une résolution gouvernementale de juin 2023 – qui autorisait temporairement le gouvernement à ne pas enrôler les hommes ultra-orthodoxes en attendant qu’une solution soit formulée – l’État ne sera pas légalement autorisé à continuer d’exempter les Haredim de la conscription militaire et devra commencer à les enrôler à partir du 1er avril.

En 2017, la Haute Cour avait invalidé la législation autorisant l’exemption générale des hommes haredim du service militaire, estimant qu’elle était discriminatoire, et avait donné au gouvernement un an pour adopter une nouvelle loi qui augmenterait les niveaux d’enrôlement militaire des ultra-orthodoxes. »

Certains observateurs estimaient donc, dès octobre, que si rien ne changeait, Israël allait effectivement imploser dans les six mois…Netanyahu via le conflit de la bande de Gaza n’a pu finalement que repousser l’échéance. 

Nous y sommes !

L’agresseur à Damas a été Israël et l’attaque israélienne a été délibérée :

« Une frappe israélienne a détruit, lundi 1er avril, une annexe de l’ambassade d’Iran en Syrie, selon un média d’Etat iranien. Sur les premières vidéos, on aperçoit un épais nuage de fumée noire et un impressionnant amas de débris. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), basé au Royaume-Uni, mais disposant d’un important réseau de sources en Syrie, a fait état de onze morts dans ce raid. « Le bilan des frappes israéliennes contre l’annexe de l’ambassade iranienne s’élève à 11 morts : huit Iraniens, deux Syriens et un Libanais, tous des combattants, aucun civil », a déclaré à l’AFP Rami Abdel Rahman, directeur de l’ONG.

« Les attaques aériennes israéliennes contre la Syrie ne sont pas nouvelles. Depuis le 7-Octobre, les avions israéliens ont mené plus de 10 attaques en Syrie, visant soit des dirigeants des Gardiens de la révolution iraniens, soit des intérêts iraniens. Au total, 40 frappes aériennes sur la Syrie ont été menées par Israël durant cette période-là. Mais ce qui est frappant dans la récente attaque israélienne, c’est qu’elle a visé le bâtiment du consulat iranien à Damas, un lieu qui bénéficie donc de l’immunité diplomatique, mais surtout, elle a coûté la vie à sept personnalités des Gardiens de la révolution iranienne. »

Il est curieux de constater qu’aucun des grands prêtres de la désinformation, notamment ceux de BFMTV, ne s’est précipité pour stigmatiser un crime israélien ! Ce que cela est pourtant effectivement !…

Les Israéliens ont donc réussi leur coup : faire oublier qu’ils sont les agresseurs et acculer les Iraniens à riposter, donc à devenir partie prenante de ce conflit, ce qu’ils ne souhaitaient absolument pas comme les Américains d’ailleurs!

Damas n’est pas Gaza, mais notre sinistre des Affaires étrangères Séjourné vient d’ailleurs de faire une déclaration sur les ondes affirmant que l’Iran a été l’agresseur ! Il fallait l’oser !

Notons d’ailleurs que les missiles iraniens n’ont ciblé à dessin aucun objectif civil et aucune base américaine tant en Syrie qu’en Israël…

Cette salve est juste un test en forme d’avertissement.

Reste à savoir si Israël, fort d’une complicité occidentale, même si Biden vient de prévenir « qu’il ne soutiendrait pas Israël », ne va pas continuer ses provocations…

« Selon les médias américains Axios et CNN, Joe Biden a également assuré au premier ministre israélien que les États-Unis s’opposaient et ne participeraient pas à une offensive militaire contre l’Iran. » (Le Figaro)

Le risque, pour embraser la région, est évidemment le recours à leur spécialité : l’attentat sous faux drapeau… En France, nous en savons quelque chose !

C’est la coincidose géopolitique qui nous donnera la réponse !

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