Bernanos et la « masse disponible » des temps totalitaires – Nicolas Bonnal

Par Nicolas Bonnal

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« Leur soumission au progrès n’a d’égale que leur soumission à l’Etat… »

Bernanos avait rêvé au début juste après la Libération, et ça donne la France contre les robots, livre qui doit être oublié – même par les ignares et les distraits – car il est dépassé un an ou deux après. Le grand esprit déchante vite (« votre place est parmi nous ! » lui chantait de Gaulle qui part vite aussi) et cela donne ensuite les prodigieuses conférences de « la Liberté, pour quoi faire ? », où le grand esprit pragmatique et non visionnaire remet tout le monde à sa place : la démocratie vaut les dictatures et le christianisme est crevé, surtout celui qui veut se moderniser. On relira mon texte fondamental (je pèse mes mots, car on est en enfer, on y est vraiment) sur Bruckberger qui va plus loin que Bernanos quand il découvre que l’Inquisition est la source et le prototype des méthodes totalitaires modernes.

Robert Steuckers m’a appris que j’étais publiquement insulté par certains pour citer Bernanos. C’est un immense plaisir et un intense hommage. Je vais citer au maximum sans commenter, en remerciant encore ma Tetyana qui m’a tout scanné ; on commence par « cette masse affreusement disponible » qui vote pour l’Europe, pour Macron-antifasciste-républicain-humaniste, pour la guerre, pour le vaccin, pour l’Europe, pour l’Otan, pour le mondialisme, pour le Grand Reset, pour le totalitarisme informatique, pour tout.
Or cette masse bascule de Pétain à de Gaulle comme cela, par mouvement mécanique, par mouvement de balancier :

« Il y a des millions et des millions d’hommes dans le monde qui n’ont pas attendu notre permission pour soupçonner que la France de 1940- formée d’une majorité de gaullistes et d’une poignée de pétainistes – ne forme réellement qu’UNE SEULE MASSE AFFREUSEMENT DISPONIBLE, dont l’événement de Munich avait déjà permis de mesurer le volume et le poids, qui s’est retrouvée presque tout entière à l’Armistice pour rouler dans le pétainisme par le seul effet de la pesanteur, jusqu’à ce que l’invasion de l’Afrique du Nord, rompant l’équilibre, l’ait fait choir sur l’autre pente…La masse française, cette masse électorale suicidaire, cherche aujourd’hui à tâtons un autre fait irréparable… Au terme de notre évolution, il ne subsistera de l’Etat qu’une police, une police pour le contrôle, la surveillance, l’exploitation et l’extermination du citoyen (la liberté pour quoi faire ?). »
Et d’ajouter :
« Il y a des millions et des millions d’hommes dans le monde qui n’ignorent plus que la Résistance ayant été l’œuvre d’une poignée de citoyens résolus, qui électoralement ne pouvaient pas compter pour grand-chose, il était fatal que la réorganisation de la Démocratie parlementaire réduisît la Résistance à rien. »
On connaît mon admiration pour Stefan Zweig, citoyen du monde et apatride comme moi (les patries ayant toutes été exterminées par l’américanisme il ne reste qu’à se trouver un hôtel – et un bon), qui écrit sur cette masse affreusement disponible dans son inoubliable Monde d’hier : « la masse roule toujours immédiatement du côté où se trouve le centre de gravité de la puissance du moment ». Monde d’hier, Livre de Poche, p. 469 pour les curieux. On ajoute pour les gourmets : « Ceux qui criaient aujourd’hui « Heil Schuschnigg ! » hurleraient demain « Heil Hitler ! ». C’est la page suivante…
Heil Biden ! Heil Davos ! Heil Ursula ! Heil climat !…

On connaît le nombre exorbitant (mais toujours insuffisant) d’homosexuels dans nos élites françaises, européennes et mondialistes. Zweig ajoute cette note page 365 :
« Déjà les sociétés secrètes fort mêlées d’homosexuels étaient plus puissantes que ne le soupçonnaient les chefs de la république… »
On relira mes textes sur Zweig et sur les eunuques de Balasz qui dans la Chine ancienne drivaient déjà une économie et une société totalitaires (on ne pouvait ni marcher ni se vêtir comme on voulait, comme au temps du Covid et du changement climatique…). Voir la bureaucratie céleste, Tel, Gallimard, pp. 36-37, 73-75., où Balasz décrit des guerres d’extermination eunuques de proportions… bibliques. La brave Chine des Brics est le modèle de Fink et de Davos.
Bernanos n’aime pas qu’on le dise pessimiste (le terme est insultant, c’est vrai) ; mais voici ce qu’il écrit sur l’optimiste :
« L’optimisme est un ersatz de l’espérance, dont la propagande officielle se réserve le monopole. Il approuve tout, il subit tout, il croit tout, c’est par excellence la vertu du contribuable. Lorsque le fisc l’a dépouillé même de sa chemise, le contribuable optimiste s’abonne à une revue nudiste et déclare qu’il se Promène ainsi par hygiène, qu’il ne s’est jamais mieux porté. »
Sur le pessimisme :
« Le mot de pessimisme n’a pas plus de sens à mes yeux que le mot d’optimisme, qu’on lui oppose généralement. »

Le problème, le vrai problème c’est la dévaluation du matériel humain ; et là Bernanos surprend avec des arguments… en or massif (Zweig en parle aussi au début de ses mémoires) :
« Les événements n’ont pas plus de volume qu’avant, ce sont les hommes qui sont dévalués. La dévaluation de l’homme est un phénomène comparable à celui de la monnaie. N’attendez pourtant pas que les dévalués conviennent de leur dévaluation! Si le billet de mille francs pouvait parler, il dirait que le bifteck est devenu aussi précieux que l’or, il n’oserait jamais avouer que C’est lui qui ne vaut plus que cent sous. Ainsi les hommes dévalués préfèrent se venger sur l’histoire de leur dévaluation. Ils sont de plus en plus enclins à nier l’histoire, à ne voir en elle que l’ensemble des fatalités historiques… »
La fin de l’étalon-or a signifié pendant la guerre la tuerie interminable : le citoyen ne valait plus rien et l’Etat pouvait imprimer et exterminer tout ce qu’il voulait.
La fin des hommes c’est la Révolution Française, et la conscription par la Convention :
« En décrétant la conscription obligatoire, la Convention nationale a trahi la civilisation et fondé le monde totalitaire. Dès qu’il suffit d’un décret pour que tous les citoyens appartiennent à l’Etat, pourquoi ne lui appartiendraient-ils pas toujours, de la naissance à la mort ? »
Le problème c’est qu’il en est tout content le citoyen : comme dit Tocqueville : il faut enlever et la peine de vivre et le trouble de penser ! C’était déjà fait longtemps avant la télé, notez. L’imprimerie, toujours…
Le combat contre l’homme et la liberté est le même partout, derrière les slogans (« tu es à la solde de Wall Street et du mikado ! ») :
« Tout homme qui pense a compris que l’Amérique et la Russie s’opposent plus économiquement qu’idéologiquement, une nation de trusts est toujours menacée de devenir brusquement totalitaire. La Russie s’emploie de plus en plus à créer un type d’ouvrier à grand rendement aussi semblable que possible à l’ouvrier… »
Les extrêmes (d’ailleurs jamais si éloignés que cela, on l’a vu au moment de notre « pandémie ») ont vite fait de se rejoindre :
« Car ce monde n’est pas nouveau. Capitaliste ou marxiste, libéral ou totalitaire, il n’a cessé d’évoluer vers la centralisation et la dictature. Le régime des trusts ne saurait nullement s’opposer au collectivisme d’Etat, puisqu’il n’est qu’une phase de l’évolution que je dénonce. »

On se demande si Bernanos aurait fini libertarien (Chesterton était considéré comme un chrétien-libertarien, mais vous imaginez un parti ?) : no state, no war, no taxes, comme disent nos amis de lewrockwell.com. Trop simple ou trop évident ?
La course au gigantisme :
« Les trusts ont concentré peu à peu la richesse et la puissance autrefois réparties entre un très grand nombre d’entreprises, pour que l’Etat moderne, le moment venu, distendant sa gueule énorme, puisse tout engloutir d’un seul coup, devenant ainsi le Trust des Trusts, le Trust-Roi, le Trust-Dieu… Non, ce monde n’est pas nouveau. »
Répétons qu’on est en enfer :
« Qui peut croire ce monde digne d’amour? A quoi bon aimer ce qui s’est voué soi-même à la haine ? Dieu n’y réussit même pas, il se résigne à laisser subsister l’enfer. Le Fils de Dieu est mort et on pourrait dire que l’enfer survit au Fils de Dieu. Oh! vous pouvez parfaite trouver scandaleux de m’entendre comparer le monde moderne à l’enfer. Mais c’est là une impression que n’ont pu manquer d’avoir les habitants de Nagasaki, à moins que le temps hélas ! ne leur ait fait défaut pour cela. »

Car le lendemain de la guerre, rebelote avec déjà le plan Monnet :
« La France a des raisons de ne pas s’enthousiasmer pour le plan Monnet! On lui demande de construire des machines, encore plus de machines, de se sauver par la machinerie. Elle ne croit plus à la multiplication indéfinie des machines… »

Pierre Gille (d’ailleurs écarté depuis) remarque dans son excellente préface :
« Bernanos attendait de la Libération de la France une insurrection des forces de l’esprit…Et que voit-il, ce même monde recommencé comme si rien ne s’était passé… ».
C’est qu’il a ses adeptes ce monde religieusement adoré de l’américanisme. Céline parle dans des pages immortelles des Français parfaitement enthousiastes, Bernanos des amateurs de radiations (elles les rendent radieux !) :
« Supposez que demain – puisque nous sommes dans les suppositions, restons-y – les radiations émises Sur tous les points du globe par les usines de désintégration modifient assez profondément leur équilibre vital et les sécrétions de leurs glandes pour en faire des monstres, ils s’arrangeront très bien de leur condition de monstres, ils se résigneront à naître bossus, tordus, ou couverts d’un poil épais comme les cochons de Bikini, en se disant une fois de plus qu’on ne s’oppose pas au progrès. Le mot de progrès sera le dernier qui s’échappera de leurs lèvres à la minute où la planète volera en éclats dans l’espace. »

Et dans ce monde, comme au moment du refus du vaccin nocif et inutile l’homme libre sera le monstre à abattre :

« La menace qui pèse sur le monde est celle d’une organisation totalitaire et concentrationnaire universelle qui ferait, tôt ou tard, sous un nom ou sous un autre, qu’importe ! de l’homme libre une espèce de monstre réputé dangereux pour la collectivité tout entière, et dont l’existence dans la société future serait aussi insolite que la présence actuelle d’un mammouth sur les bords du lac Léman. Ne croyez pas qu’en parlant ainsi je fasse seulement allusion au communisme. Le communisme disparaîtrait demain, comme a disparu l’hitlérisme, que le monde moderne n’en poursuivrait pas moins son évolution vers ce régime de dirigisme universel auquel semblent aspirer les démocraties elles-mêmes. »
En 45 Hitler a gagné la guerre (voyez l’amusant livre homonyme de Graziano). Schwab et Ursula y mettront bon ordre :

« Il est clair qu’il reste partout des foyers d’infection totalitaire dans le monde. Le totalitarisme a été battu grâce à ses propres méthodes, par des méthodes totalitaires… Les dictatures ont été les symptômes d’un mal universel, dont souffre toute l’humanité. La civilisation des machines a considérablement amoindri dans l’homme le sens de la liberté. Les disciplines imposées par la technique ont peu à peu sinon ruiné, du moins considérablement affaibli les réflexes de défense de l’individu contre la collectivité. »
On sait que tout passe par le contrôle de l’Etat, surtout aux USA, pays du simulacre libéral, et ce depuis Wilson et Roosevelt et leurs guerres totalitaires contre l’Allemagne :

« La plupart des démocraties, à commencer par la nôtre, exercent une véritable dictature économique. Elles sont de véritables dictatures économiques. La dictature économique survit presque partout aux nécessités de la guerre, par lesquelles on prétendait la justifier. Il serait difficile de nier que le cadre de l’activité économique… »
Ensuite Bernanos se rapproche du banc des accusés (ben oui…) :
« On voudrait nous faire croire que l’Etat nazi fut une sorte de monstre imprévu, imprévisible, un phénomène absolument fortuit, une espèce de chose tombée de la lune. Mais cet État hitlérien ne différait pas spécifiquement de certains Etats modernes prétendus démocratiques, en voie d’évolution vers la forme totalitaire et concentrationnaire. Démocratique ou non, l’Etat moderne a économiquement tous les droits. »

Je le disais libertarien ? Voyez là :

« Lorsqu’un État prétend disposer, en certains cas, de 83 % du revenu du citoyen, contre la promesse, d’ailleurs toujours révocable, de lui garantir ce qui lui reste, on a bien le droit de se demander où s’arrêteront ses prétentions. Qui dispose des biens finit toujours par disposer un jour des personnes. »
Confiscation de l’épargne, du corps (soumis à la tyrannie vaccinale, voyez Kennedy), des maisons, de de la liberté de se déplacer, demandez le programme !
A la fin on comprend que l’Etat et les partis (presque tous libéraux ou socialos) qui le contrôlent ne rêvent que d’une chose : la grande et belle extermination du citoyen-électeur distrait.
« Et cette bureaucratie, chez les plus atteints, se décomposait elle-même jusqu’à la forme la plus dégradée de la bureaucratie, qui est la bureaucratie policière. Au terme de cette évolution, il ne subsiste de l’État qu’une police, une police pour le contrôle, surveillance, l’exploitation et l’extermination du citoyen. »

Dans ce désastre il ne faut rien attendre des chrétiens (pour ceux qui auraient encore des doutes) ; ici aussi le matériel humain a été dégradé, édulcoré ou autre :

« Des chrétiens sans cervelles, de pauvres prêtres sans conscience, épouvantés à l’idée qu’on va les traiter de réactionnaires, vous invitent à christianiser un monde qui s’organise délibérément, ouvertement, avec toutes ses ressources, pour se passer du Christ, pour instaurer une justice sans Christ, une justice sans amour, -la même au nom de laquelle l’Amour fut fouetté de verges et mis en croix. »
Pour terminer une magnifique remarque : on dégénère en s’endurcissant.

« Le drame de l’Europe, le voilà. Ce n’est pas l’esprit européen qui s’affaiblit ou s’obscurcit depuis cinquante ans et plus, c’est l’homme européen qui se dégrade, c’est l’humanité européenne qui dégénère. Elle dégénère en s’endurcissant. Elle risque de s’endurcir au point d’être capable de résister à n’importe quelle expérience des techniques d’asservissement, c’est-à-dire non pas seulement de les subir, mais de s’y conformer sans dommage. »

Allez, cessons de déprimer : on a eu l’euro-foot, on a les JO et un gouvernement technocrate ; on a évité le fascisme et on va pouvoir construire une Europe plus juste, plus verte et encore plus remplacée. Ensuite on déclarera la guerre à Trump et (encore plus) à la Russie.

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https://www.dedefensa.org/article/bruckberger-et-labdication-de-leglise
https://www.dedefensa.org/article/stefan-zweig-contre-lamericanisation-du-monde

Une pensée sur “Bernanos et la « masse disponible » des temps totalitaires – Nicolas Bonnal

  • 1 août 2024 à 9 h 19 min
    Permalink

    Et in Arcadia Ego
    Georges Bernanos disait qu’on ne peut rien comprendre à la modernité, si l’on ne comprend pas qu’elle est un vaste complot contre « l’Intériorité ». « Nous n’assistons pas, écrit-il (dans « La France contre les robots »), à la fin naturelle d’une grande civilisation humaine, mais à la naissance d’une civilisation inhumaine qui ne saurait s’établir que grâce à une vaste, à une immense, à une universelle stérilisation des hautes valeurs de la vie. »
    En effet, la Société ne tient qu’en « bouchant » toutes les « issues » vers le « haut » et en entravant « les conduites singulières ».
    Tout est fait pour détourner l’être humain de son intériorité. Une formule à la mode résume à elle seule ce projet néfaste : « s’éclater », c’est-à-dire penser surtout à se disperser vers l’extérieur.
    Aussi, désillusionné par la faillite des institutions et des autorités, en lesquelles il voyait des guides, l’être humain doit cesser de mettre sa confiance en « ce qui est à l’extérieur » et, par l’introspection, l’observation et l’activité « intérieures », acquérir une discipline conforme à l’Ordre Universel, connaître les toutes-puissantes divinités qui œuvrent en lui et préparer en harmonie avec Elles sa véritable destinée.
    Dans son ouvrage « Le Zodiaque », Marcelle Senard dit que le mot « INITIATION », de « IN-ITIA », qui signifie « ENTRER DANS », correspond au commencement du mouvement introspectif vers le Centre de l’Être, grâce auquel l’intelligence pénètre dans le mystère du Soi intérieur qui n’est encore pour elle que les Ténèbres de l’inconscient. Ainsi, le conscient devient capable de percevoir l’Essence de son propre Mystère : l’« ARCANUM ».
    Précisons qu’il existe deux sortes d’obscurité (ou ténèbres). La première, extérieure, « qui conjugue cécité et amnésie » dit Henry Corbin, recouvre un lieu de souffrance où l’homme se perd. Nulle part, il n’aperçoit le moindre Sentier. La seconde est intérieure : l’homme comprenant la raison de son aveuglement, rentre en lui-même afin de s’interroger sur sa véritable Nature. Alors, au plus profond de son être, « au Sommet de sa Profondeur » comme dirait Jacqueline Kelen, il distingue un passage où ne brille, tout d’abord, qu’une faible lueur. Cette première clarté deviendra pourtant la gigantesque Lumière qui lui sera offerte au terme de son « Pèlerinage ».
    Ainsi, le but ultime de l’Initiation est d’aller à la rencontre de nous-mêmes et, dans ce « Sain Dessein », rétablir l’Unité en nous. Autrement, comme chacun sait, ce sont les « Marchands » qui envahissent le « Temple ».
    C’est donc l’Entrée dans une « Voie » qu’il reste à parcourir par la suite, et qui est destinée surtout à réaliser son propre perfectionnement ; devenir ce que l’on est en étant ce que l’on devient dans une actualisation constante de soi-même.
    C’est le commencement d’une nouvelle existence au cours de laquelle seront développées des possibilités d’un autre ordre que celles auxquelles est étroitement bornée la vie de l’homme « ordinaire ».
    Georges Bernanos n’était pas, comme le rappelle l’auteur de l’article, un pessimiste.
    Ainsi, il écrivait (toujours dans « La France contre les robots ») : « Ce n’est pas mon désespoir qui refuse le monde moderne. Je le refuse de toute mon espérance. Oui, j’espère que le monde moderne n’aura pas raison de l’homme ! »
    Blog : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/

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