L’influence de la franc-maçonnerie sur les lois sociétales en Occident
Source : lemediaen442.fr – 17 février 2025 – Alberto Barcena Pérez
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Alberto Barcena Pérez, historien et journaliste espagnol, affirme que la loi Veil, légalisant l’avortement en France, est un triomphe de la franc-maçonnerie sur le christianisme. Selon lui, les idées maçonniques sont désormais intégrées dans le discours politiquement correct en Occident.
Alberto Barcena Pérez soutient que les droits sexuels et reproductifs modernes, tels que l’avortement, trouvent leurs origines dans les loges maçonniques. Il cite l’exemple de la loi Veil de 1974 en France, soulignant que le conseiller de la ministre Simone Veil, le docteur Pierre Simon, était un franc-maçon influent.
Celui-ci, membre de la loge « Nouvelle Jérusalem » à Paris, aurait joué un rôle crucial dans l’adoption de cette loi, la qualifiant de victoire maçonnique sur les valeurs chrétiennes. Cette influence serait particulièrement marquée dans les pays à tradition catholique, où les idéaux maçonniques entrent en conflit direct avec les enseignements de l’Église.
La vidéo, ici :
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Il ne faut pas faire de confusion entre la Maçonnerie moderne (ou Maçonnerie anglo-saxonne) dite « spéculative », issue de la rédaction (par les pasteurs protestants, James Anderson et Jean-Théophile Desaguliers Desaguliers) des Constitutions de la Grande Loge d’Angleterre publiées en 1723, et la Maçonnerie ancienne dite « Opérative » qui trouve son origine dans les « Mystères », c’est-à-dire dans un enseignement donné dans le secret pour continuer à expliquer les lois de la Nature. Aussi, c’est cette dernière, et non la « spéculative », qui a toujours été visée et/ou interdite par certains régimes totalitaires. Précisons au passage que, dans les Mystères antiques, l’« Initié » prenait un autre nom en même temps qu’il s’intitulait « Mâo Soon » qui, en grec, signifie : « Je cherche ce qui est sûr », c’est-à-dire la Vérité. C’est de ces deux mots « Mâo Soon » qu’on fera plus tard « Maçon ». Le terme « Maçonnerie » viendrait de « Mesouraneo » (Je suis au milieu du ciel).
NB : « Pour en revenir à Anderson, un journal, en annonçant sa mort en 1739, le qualifia de « très facétieux compagnon », ce qui peut se justifier par le rôle suspect qu’il joua dans le schisme spéculatif et par la façon frauduleuse dont il présenta sa rédaction des nouvelles Constitutions comme conforme aux documents « extraits des anciennes archives » ; A. E, Waite a écrit de lui qu’« il était surtout très apte à gâter tout ce qu’il touchait » ; mais sait-on que, à la suite de ces événements, certaines Loges opératives allèrent jusqu’à prendre la décision de n’admettre désormais aucune personne portant le nom d’Anderson ? Quand on songe que c’est là l’homme dont tant de Maçons actuels se plaisent à invoquer constamment l’autorité, le considérant presque comme le véritable fondateur de la Maçonnerie, ou prenant tout au moins pour d’authentiques landmarks tous les articles de ses Constitutions, on ne peut s’empêcher de trouver que cela n’est pas dépourvu d’une certaine ironie… » (R. Guénon, Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage, tome 2)
Jean-Théophile Desaguliers : pasteur presbytérien et physicien, élève de Newton, était un huguenot français exilé en Angleterre. Violemment antifrançais et anticatholique, il complota toute sa vie contre la France et y réalisa plusieurs voyages secrets, notamment à Bordeaux où il fut à l’origine de l’infiltration d’une loge opérative anglophile existante, qui fut le fer de lance de la Grande Loge de Londres (GLL) en France. Rappelons simplement que Bordeaux fut un des creusets où se forgea la Révolution française, ce qui explique encore que dans la première phase révolutionnaire ce furent les girondins, majoritairement francs-maçons « spéculatifs », qui dominèrent la situation.
James Anderson : pasteur lui aussi, était avant tout un « voluptueux », au sens le plus baudelairien du terme, évoluant dans les milieux libertins et occultistes londoniens, et nous verrons que c’est grâce à ses relations avec l’un des plus grands débauchés du royaume, le duc Philippe de Wharton, qu’il va opérer la phase finale de sa subversion en 1723. Signalons la curieuse étymologie d’« Anderson » : « Ander » ou « Andros » qui signifie « mâle » ou « homme », et « son », « fils », ce qui donne « Fils de l’homme » qui prend le contrepied du « Fils de la Femme ».
Rappelons qu’à l’époque où l’on inventa la légende de Jésus « Fils de l’homme », les anciennes coutumes gynécocratiques régnaient encore, et ceux qui étaient restés fidèles à l’ancienne Loi appelaient encore l’enfant du nom de sa Mère ; même à Rome, malgré les nouvelles lois, Mécène portait le nom de sa mère parce qu’il gardait les anciennes coutumes de l’Etrurie dont il était originaire. Avec « Anderson », on sent l’importance de donner une nouvelle impulsion au masculinisme contre lequel le mouvement des Cathares, les Troubadours, la Chevalerie et l’Ordre des Templiers avaient entamé la puissance.
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/cosmogonie.html