Trois jours en immersion dans le Donbass !
Par Claude Janvier
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Quand deux de mes amis, m’ont proposé de participer à un « Presse Tour »
dans le Donbass, j’ai accepté. Rien de tel que d’aller voir sur place, loin des
enflures et des mensonges journalistiques quotidiens de la « grande presse ».
Depuis le coup d’état du Maïdan, entre novembre 2013 et février 2014,
marquant le début d’une guerre entièrement voulue par les USA et l’OTAN,
peu d’Occidentaux se sont décidés à tenter l’expérience d’aller dans le
Donbass. (Du fleuve Don, et de Bass, le bassin). Cette région faisait partie de
l’Ukraine avant le 24 février 2022, date de l’opération spéciale lancée par le
Président Vladimir Poutine. Peuplée à majorité de Russes, cette contrée
n’était pas spécifiquement encline à jouer les républiques séparatistes. Mais
c’était sans compter la fourberie des Anglo-Saxons et de l’OTAN. Les
provocations se sont multipliées dans le Donbass. Interdiction de parler le
russe, interdiction du culte orthodoxe russe, et mépris viscéral envers ses
habitants. Les bombardements aléatoires ont commencé en 2014 et ne se
sont jamais arrêtés.
Plus de 18 000 morts, et plus d’un million de personnes déplacés.
L’idéologie néo-nazie à l’œuvre au sein du régime de Kiev, -Bataillons Azov,
Pravy Sektor, ainsi que la vénération toujours active de Stepan Bandera, le
héros national ukrainien, qui collaborait avec le 3 ème Reich et massacrait des
gens à tour de bras -, ayant pour but d’exterminer les slaves, qui sont
considérés par cette « démocratie exemplaire ukrainienne », comme des
sous hommes, voire des animaux. Toute ressemblance avec une situation au
Proche-Orient n’est pas du tout fortuite…
Les USA et l’OTAN lorgnent depuis longtemps sur l’Ukraine et ce, pour
plusieurs raisons. Terres agricoles fertiles, minerais, terres rares, et surtout,
faire de ce pays une tête de pont occidentale permettant d’exercer une
pression constante sur la Fédération de Russie. L’obsession non avouée des
Anglo-Saxons est, depuis longtemps, d’envahir puis de morceler la Russie
afin de la piller sans vergogne. Il faut dire que, de la part des monstruosités
financières internationales, telles que Black Rock et Vanguard, les richesses
de la Russie sont tentantes. Elles sont évaluées, peu ou prou, à 57 mille
milliards de dollars. Heureusement, ce grand pays résiste encore et toujours
à l’envahisseur, mais, et vous vous en doutez, ce n’est pas du tout au goût de
l’état profond américain et des pays membres de l’OTAN.
À noter que l’Ukraine est en train d’être dépecée, puisque Black Rock a fait
main basse sur 28 % des terres cultivables et que, sur les 41 millions
d’hectares de terres agricoles ukrainiennes, 2,5 millions sont loués. (Selon
l’ONG Ukrainian Agribusiness Club). Car, en Ukraine, un étranger ne peut
pas acheter les terres, mais il peut les louer. C’est ainsi que Cargill, Black
Rock, (1) (2) (3) et aussi, de grands céréaliers français se sont déjà installés,
dans ce pays. Certaines normes environnementales étant plus laxistes qu’en
France, les traitements chimiques ont la part belle en Ukraine, et cerise sur
le gâteau, l’abolition des droits de douane, des quotas et des contrôles
sanitaires, depuis le 24 février 2022, permet à tout un tas de produits
alimentaires bas de gamme, d’inonder les pays européens. Le 1 er mai 2025,
les accords sur les minerais entre les USA et l’Ukraine ont été entérinés. (4)
L’Ukraine est assise sur trois minerais stratégiques : le manganèse (8 ème
producteur mondial), le titane (11 ème ), et le graphite (14 ème ). Des entreprises
américaines vont donc s’installer en Ukraine et commencer à exploiter ses
filons.
Après ce bref rappel historique et économique nécessaire, si l’on veut
comprendre un tant soit peu les tenants et les aboutissants, revenons à
notre immersion dans le Donbass. Composé de journalistes indépendants,
d’écrivains, et d’analystes politiques, venus du monde entier, avec trois
francophones que vous connaissez certainement : Lucien Cerise, écrivain et
analyste politique, Alexandre Penasse, rédacteur en chef du média belge
Kairos, et votre serviteur Claude Janvier, nous avons eu le privilège de
pouvoir se rendre sur place afin de constater les ravages du « camp du bien
et de la démocratie en marche ». Nous étions encadrés par Olga et Oleg,
organisateurs de ce « Presse-Tour », deux belles personnes efficaces et très
professionnelles, que je remercie du fond du cœur, pour leur gentillesse et
leur disponibilité. Voici, en détails notre périple :
Vendredi 12 septembre 2025. Arrivée dans la ville de Donetsk.
Recueillements devant le mémorial des enfants martyrs, – et ils sont
nombreux malheureusement à être tombés sous les bombes de Kiev -, puis
visite du Mémorial 39/45 et du musée, puis visite du mémorial des héros
fondateurs de la République Populaire du Donetsk. Ensuite, entretiens avec
des universitaires à l’université et tour de la ville afin de constater les
destructions engendrées par les bombardements incessants.
Comprenez que la guerre, depuis quelques années, a changé de visage. S’il y
a toujours des armées qui s’affrontent, la mise en service accélérée de
drones, toujours plus puissants, plus performants, plus silencieux et plus
destructeurs que jamais, font que la mort tombe du ciel sans qu’un civil
puisse y échapper. Les drones sont aussi la hantise des militaires sur le
terrain, mais ils ont du matériel pour les contrer et les annihiler. (5)
Les drones, sèment la mort et la désolation parmi la population civile.
Récemment, une bombe larguée par un drone est tombée sur une banque à
Donetsk, tuant plus de 23 personnes. Un client, qui était resté à l’extérieur
de l’établissement bancaire, pendant que son épouse était à l’intérieur, a vu,
avec effroi et terreur sa conjointe succomber sous ses yeux. Plus loin, une
bombe larguée aussi par un drone, a ravagé une partie d’une école.
Nous sommes dans le monde réel. Pas dans les jeux vidéo. Comment peut-
on prendre du plaisir à tuer des civils, bien à l’abri derrière son clavier
pilotant un drone mortel, tout en sirotant une bière ? J’avoue que ça me
dépasse.
Plus loin, j’entrevois une citerne d’eau potable au coin de la rue. Après
renseignement, l’eau potable dans les immeubles n’arrive que par
intermittence. En cause, les bombardements des infrastructures. Du coup,
les habitants se ravitaillent grâce à ces citernes mises à disposition par les
autorités.
Voici la vie quotidienne à Donetsk. Vous risquez d’être tué à chaque instant
par une bombe larguée par un drone ; vous manquez, de temps à autre,
d’eau potable ; vous vivez constamment avec une boule au creux de
l’estomac et les familles qui ont des enfants ont en permanence la crainte
terrible que leur école, où ils vont chaque matin, soit détruite subitement.
Cela n’empêche pas les habitants d’aller au restaurant et de vaquer à leurs
occupations, malgré tout. La résilience, le courage et la ténacité des
habitants de la ville de Donetsk forcent le respect.
Samedi 13 septembre. Direction Gorlovka, cité martyr, située à moins de
20 km du front, toujours sous bombardements aléatoires quotidien avec
des drones. La ville est sinistrée. La tristesse, l’anxiété sont palpables et
l’ambiance est plombée. La joie et les rires jouent les absents. Autant,
Donetsk contrebalance les destructions avec des reconstructions rapides et
un entretien méticuleux des rues et espaces publics, autant, quand on arrive
à Gorlovka, l’ambiance est oppressante. Immeubles détruits, rues mal
entretenues, manque d’eau, et peu de monde dehors. Nous sommes reçus
par la directrice d’un lycée qui nous explique les bombardements
incessants et la vie quotidienne des habitants, avec une projection d’un petit
film dédié aux enfants martyrs de Gorlovka. – Le dernier enfant tué dans
cette ville date d’avril 2025. Il sortait de l’école et rentrait chez lui quand un
missile a explosé près de lui -.
Il est impossible de rester stoïque face à l’indicible souffrance que doivent
ressentir les familles. Nous descendons ensuite dans les caves où se
réfugient les enfants et les professeurs quand les sirènes retentissent.
Plusieurs heures peuvent s’écouler avant le retour à l’air libre. Après des
adieux émouvants avec la directrice, qui nous a remerciée vivement d’être
venus, nous nous sommes dirigés vers un immeuble à moitié détruit. L’autre
moitié de cet immeuble était encore debout, mais avec des planches de bois
à la place des vitres. Ces dernières ont été soufflées lors de l’explosion d’un
ou de plusieurs missiles.
Je suis allé dans la cage d’escalier encore en état afin de me rendre compte
de l’état de l’immeuble. Olga m’accompagne ainsi que d’autres membres du
groupe. Stupeur ! Au 1 er étage, il y a deux appartements encore occupés.
Olga frappe à une des deux portes. Un monsieur, d’un âge certain, ouvre l’air
fatigué, et un peu hagard. Il a le visage de quelqu’un qui vient de se réveiller
en sursaut, victime d’un cauchemar.
Sauf que, dans son cas, ce n’est pas l’effet d’un rêve pénible. C’est le monde
réel, dans toute son atrocité. Il nous raconte qu’en pleine nuit, une bombe
est tombée sur son immeuble, tuant tous ses voisins, sauf lui et les
occupants d’à côté.
Ses réflexions sont : pourquoi ? Pourquoi tuer des civils qui ne demandent
rien ? Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tant de souffrance ? Il porte un tee-
shirt très explicite. En haut, est écrit « Démocracy », et juste en dessous est
dessinée une bombe qui tombe sur un enfant.
La poignée de main que j’ai échangé avec lui restera gravé dans ma
mémoire à jamais. Yeux dans les yeux, je lui ai dit : « Courage, vous n’êtes pas
seul. Un énorme merci pour votre témoignage. » Je lui ai parlé en français et
j’ai vu dans son regard qu’il a compris mon message. Avec de l’intention et
de l’attention, pas besoin de mots pour ressentir les choses. Ce qui ne veut
pas dire que nous n’avons pas besoin de traducteurs pour discuter. Mais on
peut échanger brièvement avec de l’intention.
Nous quittons Gorlovka, le cœur lourd. Quatre heures plus tard, nous
arrivons à Marioupol. L’ambiance est tout à fait différente. Même si nous
croisons souvent des véhicules militaires en déplacement, la vie a repris ses
droits. Nous nous arrêtons dans un restaurant propre et moderne. La
cuisine russo-géorgienne est excellente, sous fond de musique techno-disco.
Marioupol est hors d’atteinte des bombes. Partout, les petits immeubles
sont reconstruits et recouverts de peintures claires, très souvent en
dégradé d’Ocre Jaune. Le magnifique théâtre, reconstruit à l’identique, est
pratiquement terminé. Un bref moment de douceur dans ce monde
tourmenté.
Nous nous dirigeons ensuite vers le bord de la mer d’Azov, et nous nous
arrêtons devant la grande usine Azovstal, entièrement détruite. D’âpres
combats entre les forces russes et les forces de l’armée ukrainienne ont eu
lieu entre le 24 février 2022 et le 20 mai 2022. Nous n’entrons pas dans le
site de l’usine, car l’endroit est truffé de mines. Pendant que nous filmons, je
remarque un jeune chien sur un talus de sable derrière moi qui jouxte la
route. Je me mets à jouer un peu avec lui et j’arrive à le caresser. Quelques
instants fugaces de bonheur inconditionnels dans ce monde de fou, loin de
la volonté destructrice orchestrée par une poignée de psychopathes
dirigeants les nations occidentales.
La fin de cette journée sera marquée par une visite, au fin fond de nulle part
et en pleine nuit, d’une section d’un bataillon de forces ukrainiennes.
Beaucoup d’Occidentaux ne le savent pas, mais une partie de l’armée
ukrainienne s’est engagée au côté des forces russes afin de libérer l’Ukraine
de l’emprise des USA et de l’OTAN. Tout en filmant quelques soldats, je
remarque un militaire à l’écart, scrutant le ciel constamment. Il surveillait
l’arrivée possible de drones. Ces engins sont la hantise des militaires. La
mort est silencieuse, implacable. La moindre erreur est fatale.
Nous quittons tardivement ce lieu que je ne dévoilerai pas et nous rentrons,
songeurs, à Donetsk.
Dimanche 14 septembre. La matinée est consacrée à la rencontre du Chef
de la République Populaire de Donetsk, M. Denis Pushilin. C’était un plaisir
et un honneur de pouvoir le filmer et le questionner. Son prédécesseur a été
assassiné par l’explosion d’une bombe dans un café près de chez lui.
Dangereux d’être séparatiste ukrainien anti-OTAN. Denis Pushilin a
expliqué les tenants et les aboutissants de cette guerre insensée en
confirmant ce que j’ai exposé plus haut. Si vous voulez en savoir plus sur les
origines de ce conflit, je ne peux que vous recommander le livre de Lucien
Cerise, « Ukraine. La guerre hybride de l’OTAN ». Éditions Culture et Racines.
L’après-midi fut consacrée à la rencontre du bataillon Krivinos. C’est un
bataillon de soldats ukrainiens se battant aux côtés de forces russes afin de
libérer l’Ukraine. Ils ne sont pas du tout en accord avec Volodymyr Zelensky
obéissant sans sourciller aux USA et à l’OTAN, dont le but principal est de
détruire la Fédération de Russie afin de la soumettre à la haute finance
internationale anglo-saxonne.
Nous avons endossé une petite partie de l’équipement d’un soldat. Gilet
pare-balles très lourd et casque. Nous avons assisté à la puissance de
destruction des drones, aux interventions de soldats sur un front, aux
échanges de tirs, et aux premiers secours donnés par un soldat sur un de
leur camarade blessé. Nous avons partagé leur repas, à base d’une sorte de
Boulgour chaud, accompagné de charcuteries froides, de tomates et gros
cornichons, de fromages en tranches, de thé et de sodas. Ensuite, tirs à la
Kalachnikov et fusils à répétition, et pour finir interviews et rencontres
avec des soldats de ce bataillon. Peu de militaires de carrière. Un professeur
de japonais, un auto-entrepreneur, un électricien, un agent immobilier… Ils
se sont engagés pour libérer leur pays. Ils ont laissé leurs familles pour
combattre la folie occidentale. Loin des clichés des médias propagandistes,
ce ne sont pas des soldats assoiffés de sang. Ils veulent que les citoyens de
leur pays continuent à vivre en paix. C’est ultra courageux. Tout le monde ne
le fait pas.
Si je retourne dans six mois au Donbass, combien d’entre eux seront encore
en vie ? Leurs engagements forcent le respect. En filmant ces soldats, mon
attention fut attirée par un petit nounours-doudou accroché au treillis d’un
des militaires. J’ai compris qu’il s’agissait d’un doudou de son fils. Je lui ai
fait un signe amical. À la fin des entretiens, les soldats pouvaient nous offrir
l’insigne de leur régiment, s’ils le désiraient. Qu’elle ne fut pas ma surprise
en voyant ce soldat s’approcher de moi et me l’offrir. Je l’ai remercié la main
sur mon cœur en lui souhaitant de rester en vie.
Nous sommes rentrés à notre hôtel à Donetsk. Un excellent dîner nous
attendait, commandé par Olga et Oleg. Nous étions fatigués, mais heureux
d’être venus, car nous allions pouvoir témoigner très vite sur les médias
libres et indépendants. Une bouteille de Vodka était sur notre table. Une des
traditions en Russie est de porter des toasts. Et c’est ce que nous avons fait.
Quelques six ou sept « nazdorovié », – santé en russe -, plus tard, la soirée
s’est achevée. Heureusement, la chambre n’était pas loin…
Ce que nous avons vu et vécu, vous ne le verrez jamais dans les médias
propagandistes. Les nouvelles venant de l’étranger et internes à la France
sont trop souvent fausses ou biaisées. Vous êtes maintenus dans l’ignorance
tout le temps. C’est voulu par les marchands de chaos. Il ne tient qu’à vous
de vous informer correctement. Des gens, comme moi, comme d’autres,
vous informent correctement. Nous allons sur le terrain. Nous enquêtons,
nous réfléchissons, nous analysons et nous essayons de vous rapporter, le
plus fidèlement possible, les faits.
Puissiez-vous ne plus être le même à la lecture de ce témoignage. Mon plus
grand souhait est que la paix arrive le plus vite possible. Pour le bien de
tous les peuples. N’oubliez jamais la citation de Paul Valéry : « La guerre, un
massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se
connaissent, mais qui ne se massacre pas. »
Claude Janvier.
Écrivain, essayiste, chroniqueur, et auteur de sept ouvrages sur l’influence
dans le monde de l’oligarchie financière mondiale apatride, sur l’Etat
profond Français et Européen, sur la menace de l’OTAN, sur le conflit russo-
otanien via l’Ukraine, sur le Proche-Orient et sur la géopolitique
internationale.
Depuis une vingtaine d’années, il fouille, déterre, décortique et analyse
l’actualité, et n’hésite pas à se rendre sur des lieux de conflits comme en
Syrie et au Donbass, afin de mettre à jour les véritables informations, de les
prouver, de les diffuser, et de montrer la puissance néfaste ainsi que les
mensonges des médias propagandistes.
Connu pour ses « coups de gueule », il intervient, chaque semaine, sur de
nombreux médias libres sur le web, tels que Géopolitique Politique
Profonde, RT France, sur X, TV ADP – Libres Paroles -, Divergence Politique,
Réseau International, TV Libertés, Observateur Continental, Moutons
Enragés, Crash de Bug, Agoravox et bien d’autres sites d’informations.
Contacts sur X des membres du Presse-Tour :
@JanCarnogursky @camaradamachado @cynthiamckinney @PearsonSharp
@CeriseLucien @Kairos_Presse @NARIKMEC @JANVIERClaude1
Notes :
(1) https://www.consultor.fr/articles/ukraine-blackrock-mckinsey-et-jpmorgan-chase-
au-premier-plan-de-la-reconstruction
(2) https://jeune-nation.com/actualite/geopolitique/qui-possede-les-terres-a-ble-
ukrainiennes-cargill-dupont-monsanto-et-derriere-vanguard-blackrock-blackstone
(3) https://www.franceinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-fake-les-terres-ukrainiennes-sont-
elles-aux-mains-de-multinationales-etrangeres_5544285.html
(4) https://www.nouvelobs.com/monde/20250501.OBS103436/guerre-en-ukraine-
que-contient-l-accord-sur-les-ressources-ukrainiennes-conclu-entre-trump-et-
zelensky.html
(5) https://www.drone-actu.fr/drone/utilisation-anti-drones-forces-armees