«Bank run» et répression au Canada : les banques, auxiliaires de la techno-dictature
Par Alexandre Keller
Analyste passé par les rédactions de RT France et de Sputnik pour contrer le narratif officiel, Alexandre Keller est un contributeur de Strategika. Il anime aussi le canal Telegram : t.me/kompromatmedia
Abonnez-vous au canal Telegram Strategika pour ne rien rater de notre actualité
Faites un don pour soutenir l’analyse stratégique indépendante
Est-ce une surprise ?
Les Etats retournent contre leurs populations l’arsenal règlementaire et législatif présenté initialement comme moyen de lutter contre le terrorisme et le blanchiment d’argent. Au passage, les banques officialisent leur rôle d’auxiliaires de la dictature technologique qui se met en place sous nos yeux dans les Etats dits démocratiques.
Si la réalité d’un «bank run» – retraits massifs par les clients des banques – au Canada reste à démontrer, le mot d’ordre a parcouru les réseaux sociaux pendant plusieurs jours.
Pour ajouter à la confusion, les services en ligne de cinq grandes banques canadiennes ont connu des problèmes techniques les 16 et 17 février. Des clients se sont trouvés dans l’incapacité d’effectuer des opérations courantes en ligne, telles que virements et transferts.
«Nos experts travaillent pour régler le problème aussi vite que possible, mais nous n’avons pas de visibilité», a expliqué le 16 février à ses clients la Banque royale du Canada (RBC). Sans pour autant accréditer un bank run. Bien sûr.
Criminalisation de l’opposition politique
Quelle que soit son ampleur, le bank run canadien est révélateur : une partie de la population réalise qu’elle est prise au piège et tente de réagir «à l’ancienne» en tentant de protéger des avoirs, en retirant du liquide, dans un monde dématérialisé et numérique.
Tout a basculé le 14 février, quand le vice-premier ministre canadien Chrystia Freeland a annoncé une «extension des règles financières» aux plateformes de financement en ligne, afin d’attaquer le mouvement du Freedom Convoy au porte-monnaie.
Le gouvernement canadien s’appuie sur une «Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes» datant de 2000. Fait notable, la loi a été modifiée en juin 2021.
Aux termes de cet élargissement de la loi, les banques sont tenues de geler les comptes en lien avec le mouvement des routiers.
Mais comment appliquer une loi visant le «crime» et le terrorisme à des manifestants ? Tout simplement en criminalisant les Freedom Convoys.
Pour réaliser ce tour de passe-passe, il n’aura fallu qu’une seule déclaration du Premier ministre Justin Trudeau. «Les occupations et barrages illégaux ne sont pas des manifestations pacifiques, et ils ne peuvent se poursuivre», a-t-il jugé. Tout en déclarant aussi, en même temps : «On va toujours défendre la liberté d’expression et le droit des Canadiens de manifester pacifiquement.»
Voilà donc, dans une démocratie, comment un mouvement de protestation peut, d’un coup d’un seul, être rejeté dans la criminalité. Et fournir le cadre rhétorique pour l’instauration d’un régime de surveillance.
Agenda de contrôle bancaire des populations
Partout en Occident, les Etats retournent contre leurs peuples des outils destinés initialement à les défendre contre une menace extérieure. La militarisation des forces de police en Occident en témoigne.
La Loi sur les mesures d’urgence invoquée par Trudeau est l’avatar de Loi sur les mesures de «guerre». Mais pas une «guerre» contre une puissance étrangère. Le dispositif a été, au contraire, mis en œuvre par le père de Justin, Pierre Elliott Trudeau, contre la province du Québec en 1967. Une «guerre» de l’Etat fédéral canadien contre un de ses sujets fédérés.
Et, il en va de même de l’instrumentalisation de la lutte contre le terrorisme – menace extérieure a priori – et le blanchiment d’argent, qui concerne finalement plus les simples clients que les terroristes.
Depuis une décennie, la législation bancaire s’alourdit. Au prétexte de la crise financière de 2008, puis du «terrorisme», l’Union européenne comme l’Amérique du Nord se sont lancées dans un travail frénétique de réglementation du secteur… dont les clients font finalement les frais.
La règle du «know your customer» donne ainsi la prérogative aux banques d’enquêter sur leurs clients, avec l’obligation de signaler anormalité aux autorités de régulation financière ou au fisc.
Les Etats travaillent depuis plusieurs années à interconnecter les banques et leurs services fiscaux, et, de façon plus générale, à tracer toutes les transactions : prélèvement de l’impôt à la source, plafonnement des paiements en liquide, encouragement aux transactions numériques…
A cet égard, les événements d’Ottawa fournissent une occasion de faire avancer cet agenda. «Avec la Loi sur les mesures d’urgence, les banques canadiennes subissent un test de pression de leurs pratiques de conformité [compliance]», titre ainsi le Business Insider.
Haro sur les cryptomonnaies
Sans compte bancaire, c’est la mort sociale et économique. Après s’être rendues incontournables pour mener une vie normale, les banques jettent donc le masque. Elles sont désormais un rouage majeur de la dérive autoritaire de l’Occident.
La loi d’urgence permet un contrôle total des transactions, le gel des comptes bancaires, sans qu’aucune ordonnance d’un juge ne soit nécessaire. Et cette loi de guerre ouvre la voie à une totale surveillance des transactions en cryptomonnaies.
Faisant d’une pierre, deux coups, le gouvernement fédéral canadien a saisi l’occasion pour s’attaquer aussi aux actifs numériques cryptés. Les cryptos sontdepuis longtemps un casse-tête pour les Etats, dont le projet à moyen terme est d’imposer leurs propres monnaies banque centrale à technologie block chain.
Or, le principal obstacle à ce projet est narratif. Comment dans un Occident qui a porté en étendard la liberté économique et la «démocratie de marché», justifier un contrôle à la chinoise ?
Là encore, même si les régimes occidentaux s’embarrassent de moins en moins des oripeaux démocratiques, les dirigeants invoquent encore, comme Trudeau, la défense et la «sécurité» des citoyens, ou encore la «protection des emplois».
A bout d’arguments, le pouvoir oligarchique joue la division. Comme dans les bonnes vieilles dictatures du XXe siècle, les gouvernements occidentaux brandissent des ennemis de l’intérieur : Gilets jaunes, «truckers», «complotistes», antivax, prorusses, survivalistes, autonomistes…
En une semaine, le Canada, décidément en pointe de l’agenda mondialiste avec un autre front en Ukraine, a déployé un système qui préfigure une surveillance totale et totalitaire.
Ce qui se joue à Ottawa est décisif. Si les mondialistes parviennent à imposer le contrôle bancaire, ils parviendront à imposer l’agenda de contrôle social et économique davossien.
Nul doute que l’Union européenne, Ursula von der Leyen, que Trudeau appelle la «présidente», et ses Etats vassaux observent avec intérêt la contre-offensive oligarchique contre les «truckers».
Alexandre Keller, pour Strategika
Ping :Lunaison du 01 février au 01 mars 2022 - Astropopote
Passe maintenu. Révolte canadienne matée. Aucune réaction. Réélection de Macron et reset. https://nicolasbonnal.wordpress.com/2022/02/19/blog-ferme-le-jeu-de-la-mort-et-du-khazar-touche-pretend-toucher-a-sa-fin-les-francais-parfaitement-enthousiastes-comme-toujours-bon-dimanche-a-nos-nombreux-lecteurs-et-acheteurs-nous/
Très bon.
Ici lien sur l’identité numérique européenne : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:52021PC0281&from=FR
l’armée de l’ONU de l’OMS de Bill Gates débarque au Canada pour aider le régime Trudeau à réprimer le peuple anti piqouze
Canada : Dans toutes les grandes villes, le peuple se lève contre Troudeau !
Calgary ;
https://youtu.be/RS1HUnRZ3T0
Toronto ;
https://youtu.be/393nEu6jrTg
Ottawa qui se soulève toujours
https://youtu.be/9rLXZYZAk3w
Des avions portant « l’emblème de l’onu » atterrissent sur un aéroport de l’ontario
(vidéo)
Dernières nouvelles, que quelqu’un aille sur place pour enquêter :
Un avion des Nations Unies a été signalé comme étant garé à #NorthBay, #Ontario, #Canada.
« Je me demande d’où viennent tous ces flics à #Ottawa.(source Truckers For Freedom)
https://twitter.com/LetItShine69/status/1495372262446444547
es cyborgs attaquent (vidéo)
Des manifestants à #Ottawa crient « Liberté ! » alors que des « policiers » sans badge empiètent sur leur territoire et leur pulvérisent du gaz lacrymogène dans les yeux.
LES TROUPES DE L’ONU ARRIVENT AU CANADA!
https://twitter.com/LetItShine69/status/1495374581581946884
Les fascistes et les « cyborgs » (photos)
Ces choses ne sont pas des flics !
https://twitter.com/LetItShine69/status/1495327953298890752
Des envahisseurs ? Piétiner le drapeau du pays en dit long !
https://twitter.com/LetItShine69/status/1495317150927659011
Les sbires du NOM ont pris le contrôle du #Canada » « Pas de badges, pas de noms, masqué, ne parle pas anglais… » (source / Freedom Warriors)
https://twitter.com/LetItShine69/status/1495312376677158913
Canada: Police use tear gas outside Parliament at Ottawa.
https://youtu.be/Ay9ZLaCfARk
URGENT : à partager en masse, l’OMS manœuvre en cachette pour imposer la dictature mondiale de la piqouze forcé aux peuples et rafles des non piqouzés ou non mis à jour de leurs doses dans les prisons de la piqouze forcé !
L’OMS veut que les États membres signent un nouveau traité Covid-19 d’ici mai 2022 qui étend l’ancien traité de 2005. Une fois signée par le ministre de la Santé, la Constitution de l’OMS prévaudra sur la constitution d’un pays en cas de catastrophe naturelle ou de pandémie. Depuis que la définition de la pandémie a été modifiée il y a quelques années, l’OMS pourra imposer l’obéissance à n’importe quel pays et imposer des directives de l’OMS au public, qui seront obligatoires, et pas seulement recommandées.
Le Dr Astrid Stuckelberger, qui a travaillé pour l’OMS pendant 20 ans, prévient que chaque pays devrait envoyer une lettre publique de protestation à l’OMS, affirmant que le peuple n’accepte pas une signature du ministre de la Santé sans référendum.
L’OMS souhaite que tous les pays signent cette lettre avant mai 2022.
https://twitter.com/LaPinkRes/status/1493873164052480001
https://www.consilium.europa.eu/fr/policies/coronavirus/pandemic-treaty/
Si un pays désobéit aux ordres de l’OMS, l’OMS enverra directement l’armée de l’ONU composé de militaires de différents pays.