Agenda pédo-LGBT: Les pays occidentaux arrogants dépassés par les États membres en développement à l’ONU
Source : c-fam.org – 20 avril 2023 – Lisa Correnti
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NEW YORK, 21 avril (C-Fam) L’Union européenne et les Etats-Unis ont été diplomatiquement dépassés par les pays attachés aux traditions lors de la Commission des Nations Unies sur la population et le développement qui vient de s’achever.
L’UE et l’ONU voulaient imposer l’idéologie sexuelle pour les enfants dans une résolution sur l’éducation. Cette tentative a échoué grâce aux tactiques intelligentes d’un groupe africain uni et de délégués d’autres régions du monde.
Lors de la 56e Commission de cette année, l’administration Biden, l’Union européenne, les pays nordiques, le Canada, l’Australie, le Mexique et d’autres étaient convaincus qu’ils seraient en mesure d’imposer une « éducation sexuelle globale » dans le document. Cette notion a toujours été rejetée depuis 2014 car elle inclut l’avortement et diverses pratiques sexuelles pour les enfants.
La version finale du document a été envoyée à 22h30 la nuit précédant l’adoption, une tactique habituelle des pays occidentaux qui laisse peu de temps aux pays pour prendre en compte la nouvelle formulation et pour parler à leurs capitales respectives afin d’obtenir des instructions.
Ces documents sont généralement adoptés par « consensus », ce qui suppose que tout le monde est d’accord. Des rumeurs ont cependant circulé selon lesquelles la présidence moldave, en collaboration avec l’UE, autoriserait un vote, ce qui aurait pour effet d’imposer l’inclusion des termes controversés dans le document.
Cette entorse inhabituelle à la procédure a montré jusqu’où les pays occidentaux et les agences des Nations unies étaient prêts à aller pour obtenir un mandat permettant aux agences des Nations unies de promouvoir l’autonomie sexuelle et la diversité des expressions de genre dans le monde.
Des délégations d’Afrique, d’Asie, du Moyen-Orient et d’Europe de l’Est ont convoqué une réunion d’urgence qui a duré une bonne partie de la nuit. Cette réunion a permis une coordination cruciale entre les pays partageant les mêmes idées sur ce qu’il convenait de faire avec les paragraphes controversés, dont un nouveau paragraphe portant atteinte aux droits parentaux.
La présence de hauts fonctionnaires américains dans la salle de conférence vendredi matin témoigne de la confiance de l’administration Biden dans l’acceptation du document.
En l’espace de quelques minutes, les 22 pays conservateurs qui avaient été maltraités pendant les trois semaines de négociations ont pris le contrôle de la discussion.
Plutôt que de débattre de la question sous-jacente des termes controversés, les délégués, les uns après les autres, ont interrogé le président moldave sur les procédures inhabituelles. Pendant les trois heures qui ont suivi, des dizaines de pays traditionnels ont pris la parole dans le cadre d’une stratégie bien menée visant à démontrer que l’esprit des Nations unies avait été compromis et à remettre en question la légitimité du projet afin que le président n’ait d’autre choix que de le retirer.
Les pays ont respectueusement critiqué le président moldave pour son rôle dans la présentation d’un texte qui comportait des lignes rouges claires ainsi que pour son mépris des règles de procédure. Les pays ont critiqué le fait que le texte ait été présenté moins de vingt-quatre heures avant son adoption, qu’il ait inclus un nouveau texte qui n’avait jamais été négocié et que le projet n’ait pas été traduit dans les langues étrangères requises.
« L’anglais n’est pas la langue maternelle de toutes les délégations » a déclaré un délégué du Sénégal, pays majoritairement francophone ». « La langue est subtile » a-t-il dit et répété trois fois pour montrer les difficultés de traduction auxquelles sont confrontés les délégués de pays dont l’anglais n’est pas la langue maternelle.
Même les pays d’Afrique qui s’étaient séparés du groupe africain et s’étaient alignés sur les États-Unis et l’Union européenne sur les questions de sexualité ont rejoint les rangs de leurs partenaires du continent. L’Afrique du Sud a demandé au président d’autoriser la session de l’après-midi pour essayer de trouver un consensus et un délégué du Ghana s’est rétracté après avoir fait une déclaration en faveur de l’éducation sexuelle complète lors de la session du matin.
L’absence de consensus, y compris de la part de divers pays, a pris les délégués occidentaux totalement au dépourvu, nombre d’entre eux s’efforçant de limiter les dégâts pour tenter de sauver le document qu’ils souhaitaient si désespérément. L’ambassadeur du Canada a pris la parole et a choisi de partager une histoire personnelle sur l’importance de l’éducation sexuelle, racontant comment sa mère lui avait rappelé d’emporter des préservatifs avant un voyage qu’il entreprenait à l’âge de 16 ans.
L’ambassadeur de Moldavie a levé la séance du matin en indiquant qu’elle reprendrait à 15 heures. Les consultations qui ont eu lieu pendant la pause ont abouti à la déclaration d’ouverture du président annonçant le retrait du document. Ce fut un moment doux-amer pour les pays traditionnels qui voulaient un document sur l’éducation de leurs enfants. Cependant, il semble que l’UE et les États-Unis étaient prêts à sacrifier l’éducation au détriment des droits sexuels.
Les pays traditionnels gardent l’espoir que ce dernier développement favorisera un meilleur respect de la souveraineté nationale et des différences culturelles.
Merci beaucoup pour ce document.
J’ai une question. D’après moi, Emmanuel Macron est pion des américains qui détruit la France de l’intérieur, mais aussi son image à l’extérieur en se rendant dans des bars (une bière à la main) en Afrique, en se faisant prendre en photo en Chine une main dans la poche, en transformant le palais de l’Elysée en boîte gay… Qu’en pensez-vous vp?
Merci beaucoup pour votre travail.