Le génocide de Gaza dénoncé par la Cour internationale de Justice

Source : institutschiller.org – 29 janvier 2024

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Cette déclaration internationale est actuellement envoyée aux représentants des mouvement de la paix, des mouvements religieux ou toute autre organisation se battant pour le respect du droit international, de la dignité humaine et contre toute forme de barbarie. Nous vous invitons à la faire circuler largement.

Le gouvernement algérien a annoncé ce week-end avoir demandé que le Conseil de sécurité de l’ONU soit convoqué d’urgence mercredi prochain, le 31 janvier, pour rendre « contraignante » la décision historique prise le 26 janvier par la Cour internationale de justice (CIJ) en réponse aux accusations portées par l’Afrique du Sud contre Israël pour génocide contre les Palestiniens de Gaza.
Les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU – si elles parviennent à passer le veto des États-Unis et de la Grande-Bretagne – sont en fait juridiquement exécutoires au niveau international. Les décisions de la CIJ sont juridiquement contraignantes pour les parties, mais la Cour n’a pas de mécanisme d’exécution propre.
Les auteurs et les complices du génocide en cours à Gaza tentent aujourd’hui de convaincre le monde du mensonge selon lequel la CIJ aurait en quelque sorte donné le feu vert à Israël.
Le Wall Street Journal a qualifié la décision de la Cour mondiale de « rare victoire » pour Israël ; le Jerusalem Post parle lui aussi d’une « grande victoire pour Israël » ; et le Département d’État a annoncé que « la CIJ n’a pas conclu à un génocide ni appelé à un cessez-le-feu dans sa décision », et que donc « nous continuons à croire que les allégations de génocide sont infondées ».
Mais la réalité est que, avec la présentation par l’Afrique du Sud d’un dossier juridique implacable contre le génocide des Palestiniens de Gaza par Israël, ainsi que la conclusion de la CIJ selon laquelle il existe des motifs suffisants pour enquêter pleinement sur cette accusation de génocide, le voile a finalement été levé pour que tout le monde puisse le voir.
Le monde a en cela une dette de gratitude envers la République d’Afrique du Sud, et peut-être envers Nelson Mandela personnellement, dont la vie continue à donner du sens et de la force à des millions de personnes qui sont venues après lui. Le rôle des pays des BRICS, dont l’Afrique du Sud est l’un des premiers membres, dans le soutien et le renforcement de la détermination de l’Afrique du Sud, doit également être souligné.
Mais notre propos n’est pas de commenter les tenants et les aboutissants de la décision de la CIJ, mais plutôt d’intensifier la lutte pour mettre un terme au génocide.
La fondatrice de l’Institut Schiller, Helga Zepp-LaRouche, a abordé les implications plus larges de la décision de la CIJ dans ses remarques lors de la 34e réunion hebdomadaire de la Coalition internationale pour la paix (CIP), le 26 janvier, qui a donné lieu à une discussion sur les prochaines mesures à prendre.
Les participants ont exprimé leur gratitude pour l’arrêt de la Cour internationale de justice, qui est tout à fait remarquable, et ont pris note du fait qu’il s’agit d’un énorme pas en avant. Peu importe ce qu’Israël a l’intention de faire, il doit tenir compte de ce que la Cour a déclaré, d’autant qu’il a des amis internationaux qui devront également vivre avec les conséquences de cette décision. La grande question est de savoir quel sera l’effet sur les États-Unis et l’Allemagne, par exemple, qui avaient annoncé d’emblée que la démarche sud-africaine était « sans fondement ».
La formulation de l’arrêt de la Cour était en fait très dure, même si elle n’appelait pas à un cessez-le-feu total immédiat.
Il est donc impératif de s’en tenir au texte exact qui a été lu à La Haye par le juge américain Joan E. Donoghue, et de le diffuser dans tous les médias sociaux, tous les conseils municipaux, les églises, les mosquées et les synagogues, en leur demandant d’adopter des résolutions exigeant un cessez-le-feu immédiat, sur la base de l’arrêt de la CIJ. C’est d’autant plus urgent que les grands médias auront tendance à minimiser l’importance de la situation et à essayer de la faire disparaître le plus rapidement possible du cycle de l’information.
Les participants aux réunions de la, CIP tous ceux qui veulent mettre fin au carnage, devraient s’engager à faire connaître l’arrêt de la CIJ le plus largement possible. Ils enverront ainsi un message de soutien au gouvernement sud-africain et maintiendront un sentiment de mobilisation maximale au niveau international.

Israël dispose d’un mois avant de devoir rendre des comptes à la CIJ de ce qu’il a fait pour éviter tout génocide. Chaque jour, chaque heure et chaque minute, des gens continuent de mourir à Gaza.
Il est plus important que jamais de maximiser nos efforts, aujourd’hui surtout.

3 pensées sur “Le génocide de Gaza dénoncé par la Cour internationale de Justice

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