Grande-Bretagne : la prophétie des « fleuves de sang » d’Enoch Powell devient-elle réalité ?
Source : ripostelaique.com – 2 Août 2024 – Henri Dubost
Abonnez-vous au canal Telegram Strategika pour ne rien rater de notre actualité
Pour nous soutenir commandez les livres Strategika : “Globalisme
Lundi 29 juillet, un Rwandais de 17 ans a tué trois enfants et blessés grièvement dix autres personnes, dont huit enfants, dans un centre de loisirs de Southport, au Royaume-Uni.
La veillée d’hommage aux victimes organisée le lendemain du drame par les familles s’est rapidement transformée en émeutes, marquées par des affrontements avec la police, des véhicules incendiés, des jets de briques sur une mosquée de la ville et des commerces ethniques lapidés. La majorité des émeutiers portait des masques. Sur certaines vidéos partagées sur les réseaux sociaux, on peut les entendre crier : « Anglais jusqu’à la mort. » La police locale soupçonne les manifestants d’être des « soutiens » de l’English Defence League de Tommy Robinson. Les secours locaux ont indiqué avoir pris en charge « 39 patients au total, tous des officiers de police ». 27 d’entre eux ont été hospitalisés.
La réaction du Premier ministre britannique, le travailliste Keir Starmer, était hautement prévisible : « Ceux qui ont détourné la veillée des victimes avec de la violence et de la brutalité ont insulté la communauté dans son deuil. Ils subiront toute la force de la loi », a-t-il écrit sur X. Sa ministre de l’Intérieur, Yvette Cooper, a de son côté dénoncé des « scènes honteuses ». Elle s’est dite « consternée que la police puisse être la cible de violences [alors] qu’elle mène une enquête criminelle urgente ».
Les « de souche » de Grande Bretagne se réveilleraient-ils après des décennies de soumission aux oukases mondialistes ? L’occasion de revenir sur le grand silence qui a entourée l’affaire de Telford, « le plus grand scandale de viols collectifs sur mineurs de l’histoire du Royaume-Uni ». Des affaires similaires se sont déroulées à Rotherham et à Rochdale,
Un article de mars 2018 du Sunday Mirror rapporte qu’en toute impunité, un gang de Pakistanais a violé et prostitué jusqu’à 1 000 jeunes filles, la plupart d’origine européenne, en l’espace de plusieurs décennies dans la ville de Telford. Les abus se poursuivent encore en 2018, soit 40 ans après les débuts estimés du réseau, ciblant des victimes dès 11 ans
En juillet 2022, une commission d’enquête a conclu que la police et le Conseil municipal de la ville ont « ignoré » ces centaines de viols et abus en tous genres par crainte d’être accusés de racisme et, comme l’a souligné la BBC, « d’exacerber les tensions raciales » au Royaume-Uni en raison de l’origine extra-européenne des criminels impliqués dans ces faits.
Le chef de police adjoint du comté a déclaré à la commission : « Je voudrais dire que je suis désolé. Désolé pour les survivants et tous ceux qui sont touchés par l’exploitation sexuelle des enfants à Telford. Bien qu’aucune corruption n’ait été constatée, nos actions sont loin d’avoir apporté l’aide et la protection que vous auriez dû recevoir de notre part, c’était inacceptable, nous vous avons laissé tomber. Il est important que nous prenions maintenant le temps de réfléchir de manière critique et attentive au contexte du rapport et aux recommandations qui ont été faites. »
De son côté, le Conseil municipal de la ville a également présenté ses excuses.
Parmi les révélations de l’enquête, on apprend que ces divers crimes sexuels ont été commis dans plusieurs commerces de la région de Telford notamment des boîtes de nuit, des restaurants et des établissements de vente à emporter.
Les gangs de violeurs disposaient d’un bâtiment dédié depuis de nombreuses années, que le président de la commission d’enquête a dénommé « la maison du viol ».
Quant à la question taboue de l’origine ethnique des criminels, le rapport met en lumière des témoignages suggérant que les hommes de type pakistanais n’étaient pas ciblés dans le cadre des enquêtes parce que cela aurait été « trop politiquement incorrect ».
L’un des témoins a affirmé que la police avait « peur de poser des questions trop ciblées » en raison de l’origine ethnique des personnes impliquées, craignant d’être qualifiée de raciste. L’enquête a également révélé que des filles avaient été menacées de mort « dans plusieurs cas », ainsi que leur famille, par leurs bourreaux si elles tentaient de mettre un terme aux abus. Ce fut le cas d’une certaine Lucy Lowe, assassinée au mois d’août 2000 avec sa mère, sa sœur et son enfant à naître.
La même enquête indique également que des souffrances inutiles et même des décès d’enfants auraient pu être évités si la police avait « fait son travail le plus élémentaire » en agissant sur les signalements de tels crimes. Pendant des décennies, l’exploitation sexuelle des enfants a prospéré à Telford et n’a pas été contrôlée en raison de l’absence d’enquête sur les délinquants et de protection des enfants.
Les conclusions du rapport ont également mis l’accent sur le fait que les enseignants et les travailleurs sociaux étaient découragés de signaler les abus et que les agences impliquées avaient refusé de considéré les rapports d’exploitation d’enfants comme de la prostitution enfantine. À ce titre, le président de la commission a déclaré que la police avait « fermé les yeux et choisi de ne pas voir ce qui était évident ».
Cette situation d’inaction de la part de la police a ainsi contribué à « encourager » les agresseurs des années durant dans leurs prédations.
Après Telford et Southport, les Britanniques prendraient-ils conscience du fait que la prophétie des « fleuves de sang » d’Enoch Powell est en train de devenir réalité ?