Le Shadowbanning : une censure algorithmique invisible, ou comment les plateformes numériques reproduisent le cartel de la grande distribution
Source : francesoir.fr – 2 octobre 2025 – Le collectif citoyen
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Dans un monde où l’information circule à la vitesse de la lumière, une ombre plane sur les voix dissidentes. Suite à l’interview récente de Nicolas Vidal, fondateur de Putsch Media, diffusée sur France-Soir et partagée sur X, ainsi qu’au commentaire incisif de Momotchi, qui dénonce l’arme ultime de la censure numérique, il est temps de décortiquer ce phénomène insidieux : « le shadowbanning ». Ce mécanisme, qui étouffe les médias indépendants sans jamais l’avouer, n’est pas une anomalie technique. Il est le reflet d’un pouvoir de concentration économique qui rappelle les pratiques anticoncurrentielles de la grande distribution. Comme les petits producteurs relégués au fond des rayons des supermarchés, les créateurs de contenu critiques sont invisibilisés, poussés vers la ruine, tandis que les géants subventionnés monopolisent l’espace. Et pendant ce temps, le ministère de la Culture et de la Communication, chargé du numérique, ferme les yeux, taxant de « complotistes » ceux qui osent alerter. Analysons cela pas à pas, avec une analogie limpide pour que chacun, du grand public au juriste, comprenne les enjeux. Nous plongerons dans les mécanismes concrets des distributeurs, comme les marges arrière et le merchandising, pour mieux saisir comment les Big Tech, avec leurs logiciels opaques, reproduisent ces abus à l’échelle numérique.
Qu’est-ce que le shadowbanning ? Un mécanisme de censure sournois
Le shadowbanning, ou « bannissement fantôme » ou « invisibilisation », est une pratique opaque mise en œuvre par les plateformes numériques comme YouTube, X, Facebook ou Instagram. Contrairement à une censure explicite – suppression de compte ou de publication –, il s’agit d’une réduction discrète et invisible de la visibilité d’un contenu ou d’un utilisateur. L’auteur continue de poster, ses publications apparaissent dans son propre fil, mais elles sont reléguées au rang des fantômes pour le reste de l’audience : pas de recommandations algorithmiques, pas d’apparition dans les fils d’actualité, pas de suggestions aux nouveaux abonnés. En résultat, la portée (reach en anglais) s’effondre, les vues chutent, et l’engagement (likes, partages) s’évapore, comme si le contenu n’existait plus.