Un axe hongro-italo-américain est en train d’être discrètement mis en place
Source : magyarhirlap.hu – novembre 2025 – Peter Feher
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Le président américain s’est efforcé de nouer des liens d’amitié avec les dirigeants des pays qui partagent sa vision du monde ou qui ont des opinions similaires.
Il semble que les relations étroites entre la Hongrie, l’Italie et les États-Unis se consolident, ce qui entraîne un changement très important au sein de l’Union européenne. Les commentaires locaux ont évalué les récentes discussions entre le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et la Première ministre italienne Giorgia Meloni à Rome : l’atmosphère cordiale de la réunion suggérait que cet événement n’était pas seulement une rencontre entre deux dirigeants, mais pouvait également être un nouveau signal politique.
Il semble bien que l’« axe » Budapest-Rome-Washington se mette lentement mais sûrement en place en coulisses. Pour l’instant, il n’est pas question que les trois pays donnent un cadre institutionnel à leur coopération de plus en plus étroite. Cependant, en coulisses, une diplomatie raffinée envoie au monde extérieur des signaux qui prouvent que les trois États s’efforcent d’établir des relations de confiance entre eux.
Les pays qui se trouvent en dehors de cet « axe » – nous pensons ici principalement aux grandes puissances européennes – ont dû prendre acte du fait que les priorités des États-Unis ont profondément changé depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. On pourrait même dire que le président américain a cherché à nouer des liens d’amitié avec les dirigeants des pays qui partagent sa vision du monde ou qui ont des opinions similaires.
Mais cela existe-t-il en politique ?
Chaque pays souverain ou aspirant à la souveraineté veille à ses propres intérêts, mais les événements de ces derniers mois ont clairement montré que la sympathie mutuelle entre les dirigeants est très importante dans les relations internationales.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a rencontré le président américain à cinq reprises entre mai 2019 et décembre 2024. Il est intéressant de noter que les quatre premières réunions ont eu lieu avant l’élection de Trump à la présidence. Les deux hommes politiques se rencontreront à nouveau le 7 novembre prochain. Le fait que la politique hongroise ait cru en la réélection de Trump et ait maintenu ses relations avec lui malgré sa défaite électorale après son premier mandat a créé un capital de confiance important entre les deux pays.
Il est rapidement apparu que Trump avait compris que Giorgia Meloni se sentait plutôt mal à l’aise dans le contexte européen actuel. La charismatique femme politique italienne a remporté les élections de 2022 grâce à un discours conservateur et eurosceptique. Elle s’est prononcée contre l’immigration clandestine, a vanté l’importance de la famille et a utilisé des mots tels que nation, souveraineté, patrie, christianisme, autant d’expressions qui font frémir les dirigeants de l’Union européenne.
La réaction des États-Unis ne s’est pas fait attendre :
Meloni était la seule invitée étrangère de haut rang à l’investiture du président Trump.
Il était également frappant de constater que, lors des négociations sur l’Ukraine à Washington, Meloni avait toujours une place réservée à côté du président américain.
C’est ainsi que nous sommes arrivés à Charm el-Cheikh, en Égypte, où l’accord de paix sur Gaza a récemment été signé. Les dirigeants des grandes puissances européennes étaient présents, mais le Premier ministre hongrois était le seul invité de la région d’Europe centrale et orientale. Dans son discours prononcé lors de la cérémonie, Trump s’est adressé à deux Premiers ministres :
Viktor Orbán et Giorgia Meloni, qu’il a tous deux loués à outrance.
Cela ne signifie pas pour autant que les bonnes relations entre la Hongrie et l’Italie aient pour dénominateur commun les États-Unis. Depuis son arrivée au pouvoir, Meloni se rapproche politiquement de la Hongrie. Les deux responsables politiques se sont récemment entretenus à Rome. Selon les commentateurs italiens, l’atmosphère cordiale de la réunion suggérait que cet événement n’était pas seulement une rencontre entre deux dirigeants, mais pouvait également être le signe d’une nouvelle orientation politique. Avant cela, les consultations entre Budapest et Rome étaient déjà régulières.
Si l’on parle d’un dénominateur commun dans les relations entre la Hongrie et l’Italie, c’est le rejet de la politique tyrannique de l’Union européenne. L’UE veut imposer toutes sortes de mesures absurdes à ses États membres : l’accueil des migrants, l’ouverture des frontières, l’énergie verte, etc. La Hongrie rejette déjà tout cela depuis longtemps, et l’Italie le fait de plus en plus souvent.
La politique européenne connaît actuellement de profonds changements qui justifient pleinement la création d’un « axe » hongrois-italien-américain et le renforcement des relations existantes.
Un remaniement du pouvoir est en cours au sein de l’UE. Il semble que la France, en raison de sa mauvaise situation économique, doive demander un plan de sauvetage au Fonds monétaire international. La situation n’est pas meilleure en Allemagne : l’économie allemande n’a pratiquement pas connu de croissance depuis 2019.
Les problèmes économiques des deux principaux États membres de l’UE peuvent avoir des conséquences très graves pour l’Union. Jusqu’à présent, la communauté fonctionnait de telle manière que les deux « grands » se mettaient d’accord sur tout à l’avance, puis tentaient d’imposer leur décision commune aux autres États membres.
Aujourd’hui, les deux membres de l’« axe » Berlin-Paris souffrent de graves défaillances « techniques » et leur fonctionnement est remis en question.
À l’avenir, ils ne pourront guère remplir leur rôle actuel. Le Premier ministre italien, sûr de lui, a jeté son dévolu sur la place de la France, en perte de vitesse. L’heure de l’alliance hongro-italo-américaine a sonné.


« Il semble que les relations étroites entre la Hongrie, l’Italie et les États-Unis se consolident, ce qui entraîne un changement très important au sein de l’Union européenne. » : Naïveté !?
À propos de l’ASPEN Institute
L’Aspen Institute for Humanistic Studies, auquel appartiennent ou appartenaient les Italien(ne)s Giorgia Meloni (première femme à la présidence du Conseil des ministres italien en octobre 2022) ; Francesco Cossiga (Président de la République de 1985 à 1992) ; Romano Prodi (ex-Président de la Commission Européenne de 1999 à 2004) ; Luciano Benetton, qui favorisa dans les année 80 la transition vers une société multiethnique et multiraciale (voire asexuée) avec sa multinationale de l’habillement ; Silvio Berlusconi, l’ancien « Rockefeller » italien et patron de la multinationale FIAT ; Gianni Agnelli, etc., mais aussi Robert McNamara, Jacques Delors, Samuel Huntington, Zbigniew Brzezinski, Henry Kissinger ou Georgij A. Arbatov du cercle restreint des anciens conseillers de M. Gorbatchev, etc., naquit en 1949 dans le Colorado, grâce à Robert M. Hutchins, haut dignitaire de la maçonnerie britannique, président de l’université Rockefeller de Chicago, directeur de la Fondation Ford dans les années cinquante, qui fut impliqué dans les années Soixante dans un trafic de drogue. En effet, Hutchins était en rapport avec Aldous Huxley avec lequel il collabora activement en entreprenant un programme pour l’étude des effets des drogues.
Sous le prétexte d’« études humanistes » et sous la direction savante des initiés du « Royal Institut of International Affair » (R.I.I.A.) plus connu sous le nom de « Chatham House » (certains disent plutôt « Shatan house ») et de la « Fabian Society », bastions des mondialistes, l’Aspen a réussi à coopter des personnalités du monde politique et industriel pour les orienter vers des analyses et des prospectives « globales », des lois mondialistes au sens technocratique, pour ensuite les faire insérer dans les programmes de gouvernement de leurs pays respectifs, réussissant ainsi à constituer un réseau qui relie à l’échelle internationale les classes dirigeantes des différents pays. Le chef de l’Aspen Institute a été longtemps Robert O. Anderson, ancien secrétaire au Trésor américain, l’un des directeurs du Council on Foreign Relations américain (ou C.F.R., véritable « gouvernement de l’ombre » des États-Unis), membre du Bilderberg et de la Trilatérale, et dirigeant de la multinationale du pétrole Atlantic Richfield Corporation (A.R.C.O.).
Les thèmes obligés, jusqu’à il y a quelques années, étaient : l’Union Européenne, les financements pour les pays de l’Est et l’ex-URSS, propositions et solutions pour conférer un plus grand pouvoir aux Nations Unies et à ses organismes.
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/introduction-livres-de-femmes.html