Tous «pucés» ?
Source : reseauinternational.net – 4 décembre 2023 – Jacques henry
https://reseauinternational.net/tous-puces/
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Le beau-père japonais de mon fils a subi une petite intervention chirurgicale pour la pose d’un régulateur cardiaque qui est communément appelé un pace-maker. Il souffrait d’arythmie et ce symptôme angoissant s’auto-amplifie en raison de l’appréhension que l’arythmie provoque : constater que le cœur cesse de fonctionner durant cinq secondes. Je n’arrive pas à évaluer comment je réagirais si j’étais confronté à une telle situation. Ce régulateur cardiaque est un système très petit dont on recharge la batterie avec un petit dispositif externe comme les «smart-watches» que l’on pose sur le même type d’équipement. Ce dispositif de régulation cardiaque se connecte en Wi-Fi ou Bluetooth, je ne sais pas trop au routeur de la maison et il envoie alors des données à un central spécialisé qui les fait suivre au cardiologue traitant. Ainsi il est possible pour ce dernier d’évaluer le temps horaire ou quotidien de prise en charge du cœur par le régulateur. Le cœur du beau-père de mon fils est donc connecté !
Mon fils et son épouse ont chacun autour du poignet une montre électronique également «connectée». Elle permet d’effectuer toutes sortes d’opérations que je ne saurais décrire ici à l’exception des données enregistrées dans le but de surveiller l’état de santé. Par exemple combien de temps une personne montant à l’étage de son logement renseigne sur son état de fatigue, quelle est la longueur de ses pas quand il marche et son assiette est également enregistrée, ce qui indique un éventuel déséquilibre pathologique du squelette. Bien d’autres points de surveillance de la santé du corps sont programmés dans ce type de montre comme le rythme cardiaque et la fréquence de la respiration qui sont utiles pour se faire une idée exacte de la qualité du sommeil. Enfin un malaise vagal est détectable. À Singapour toute la population est sous surveillance médicale constante. Enfin je ne voudrais pas dire de bêtises mais j’ai constaté que ce type de montre peut recevoir un appel téléphonique et des messages, connaître la température extérieure, la vitesse et la direction du vent, bref une multitude de services utiles et moins utiles.
Beaucoup de personnes de par le monde sont donc déjà «connectées» et la tendance ira en s’amplifiant dans la mesure où la collecte et le traitement de toutes les données pourront contribuer à la surveillance de l’état de santé de chaque individu. Mais il y a tout de même un gros problème dans la mise en place de ce contrôle : tout est déjà géré par des entreprises américaines dans les pays dits occidentaux, depuis la gestion des adresses IP et le traitement des données par les gigantesques ordinateurs des… GAFAM+. Le projet d’introduction d’une carte d’identité globale numérique en Europe incluant l’OMS pour les données de santé comme indiqué ci-dessus mais également pour les mouvements financiers effectués sur les compte de dépôts bancaires, le paiement des impôts, le montant des salaires et des honoraires, les dépenses de carburant ou de nourriture de luxe incompatible avec les mesures de protection du climat et bien d’autres aspects de la vie quotidienne strictement privés aujourd’hui mais à terme gérés par des entreprises privées dont par exemple Google ou Amazon qui connaissent déjà tout de nous, que nous ayons une «smart-watch» ou pas, tout ceci aboutira inévitablement à une perte de liberté. L’exemple de la Chine avec ses 1,5 milliards de citoyens serait-il adaptable à un petit pays comme la Hongrie ? La réponse est évidemment négative. Afin de protéger les libertés individuelles des citoyens, chaque gouvernement de chaque pays occidental devrait utiliser en premier lieu son propre système de «surveillance» pour s’affranchir de la domination américaine.